Mémoires du baron de Besenval,: avec une notice sur sa vie, des notes et des éclaircissemens historiques,Baudouin Frères, imprimeurs-libraires, 1821 - 395 pages |
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affaires assez aurait avaient baron de Besenval Bastille Brienne c'était Calonne cardinal Castries charge Châtelet Chavigni Choiseul chose comité commandement comte d'Artois comtesse Jules conduite connaissance conseil cour crédit Crussol d'Adhémar demander démarche démission déterminer dire donner duc d'Orléans duc de Bourbon duc de Coigny duc de Polignac duchesse de Bourbon duchesse de Polignac envoya eût fallait finances fût garde-des-sceaux gardes-françaises gens Guémené guerre homme instruit j'ai j'avais j'étais jamais jours juger justice l'abbé de Vermont l'archevêque de Sens l'archevêque de Toulouse l'Assemblée nationale l'avait Lamoignon long-temps madame de Polignac madame la duchesse maréchal maréchal de Ségur Maurepas ment militaire ministre Miroménil Montbarrey moyen n'avait n'était Necker notables ordre parlemens parlement passait penser place porter pouvait prendre prince princesse propos public raison reine reste rien royaume s'en s'était Saint-Germain Ségur serait seul suite surtout tête tion troupes trouvai Vaudreuil venait Vergennes Versailles vicomte de Ségur voulait
Popular passages
Page 60 - ... heures. Je m'y rendis, et Campan m'introduisit , par une issue détournée , dans une chambre où il y avait un billard que je connaissais, pour y avoir souvent joué avec la reine; ensuite dans une autre que je ne connaissais point , simplement mais commodément meublée. Je fus étonné, non pas que la reine eût désiré tant de facilités, mais qu'elle eût osé se les procurer '.
Page 27 - Saint-Germain fut le signal d'une effervescence générale. Les gens à charge, les chefs des corps privilégiés, mirent toutes intrigues et tous moyens en usage pour ne souffrir aucune diminution, ni être privés d'aucune prérogative ; ils furent tous merveilleusement secondés par M. de Maurepas, qui, selon sa coutume ordinaire, approuvant tout système de réforme, était le premier à en empêcher l'exécution.
Page 304 - La reine n'aime ni les jolies personnes , ni les amants , ni les maîtresses; des droits pour plaire, mieux fondés que les siens , l'inquiètent : mais, à cet égard , elle est femme. On l'a taxée d'un peu de dissimulation : il était difficile que sa position lui permît une extrême franchise. Dans le temps que la confiance qu'elle me témoignait m'avait autorisé et...
Page 171 - ... pour le reste de ses jours; M. de Lamotte , absent, condamné par contumace aux mêmes peines que sa femme ; M. Villette , banni à perpétuité ; M. Cagliostro , déchargé de toute accusation ; Mademoiselle Oliva, hors de cour; Les Mémoires de madame de Lamotte, contre le cardinal et Cagliostro, supprimés. Le Palais regorgeait de monde, et la joie fut universelle quand on sut le cardinal déclaré innocent. Les juges furent applaudis et tellement accueillis , qu'ils eurent peine à passer...
Page 171 - Lamotte, condamnée à faire amende honorable, la corde au cou, à être fouettée et marquée sur les deux épaules, et mise à l'Hôpital pour le reste de ses jours; M. de Lamotte , absent, condamné par contumace aux mêmes peines que sa femme ; M.
Page 25 - Ce premier enthousiasme refroidi, on attendit avec autant d'impatience que de crainte les changements qu'ilavait annoncé devoir faire dans toutes les parties du militaire. Les bases de son système portaient sur de bons principes. Il voulait une subordination graduelle, exacte, un service ponctuel et suivi. Connaissant combien l'esprit des grands seigneurs en France est contraire à ces principes, il chercha à les éloigner du militaire ; et ses premières opérations devaient être la réforme...
Page 68 - ... moi, je montai en voiture pour revenir à Paris, d'après la résolution que j'avais prise de ne me point trouver au combat, à cause de cet ordre du roi , qui me désolait plus encore dans cet instant, parce que j'avais trouvé M. le comte d'Artois aussi nerveux que je pouvais le désirer. Cela redoublait mon intérêt pour lui, et je m'affligeais davantage , en voyant qu'on faisait tourner contre lui une occasion dont il pouvait tirer un si grand parti pour sa réputation. Je l'avais prié...
Page 54 - ... avait autant de versions que de gens qui en parlaient. On s'accordait cependant sur le fond : l'univers le savait ; il n'y avait que ceux qui étaient les plus intéressés à cette aventure qui l'ignoraient; je veux dire M. le prince de Condé,, M. le duc de Bourbon et M. le duc d'Orléans.
Page 326 - ... qui cherchent à s'enrichir aux dépens des autres , à profiter de la détresse publique pour faire une fortune prompte, ainsi que les courtisans, qui craignaient de trouver son austérité en opposition du produit qu'ils attendaient de leur faveur. On redoutait encore de grandes économies ; on les sentait nécessaires. Quant aux hommes qui jugent froidement, ils doutaient que M. Necker pût suffire aux grandes idées que les circonstances pressantes exigeaient de lui. En quittant mon homme,...
Page 317 - L'effervescence qui troublait les têtes s'était accrue par l'impunité , au point qu'il n'était plus possible de la maîtriser. L'ordre d'arrêter M. d'Éprémesnil et M. de Montsabert regardait le département du baron de Breteuil : il en confia l'exécution à la prévôté, qui, faute d'expérience pour ces sortes de commissions , mit si peu de soin à s'en acquitter, que les désignés furent avertis à temps, et se sauvèrent au Palais. Là...