PoésiesCharpentier, 1844 - 151 pages |
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... tyrans abattus Et soyez aux gages des autres , etc. et ainsi pendant cinquante vers , avec la même malice gracieuse , avec le même enjouement cruel . Une autre fois la colère l'emportait encore , et , dans son poëme posthume et trop peu ...
... tyrans abattus Et soyez aux gages des autres , etc. et ainsi pendant cinquante vers , avec la même malice gracieuse , avec le même enjouement cruel . Une autre fois la colère l'emportait encore , et , dans son poëme posthume et trop peu ...
Page cvii
... tyrans et que rien ne saurait anéantir , tout cela choqua beaucoup Napoléon . Le titre même du poëme , où l'auteur , reprenant avec affectation la particule nobiliaire , avait signé contre son habitude « M. de Chénier , » sembla à l ...
... tyrans et que rien ne saurait anéantir , tout cela choqua beaucoup Napoléon . Le titre même du poëme , où l'auteur , reprenant avec affectation la particule nobiliaire , avait signé contre son habitude « M. de Chénier , » sembla à l ...
Page cxxii
... tyrans . Néanmoins une œuvre où l'invention fait défaut n'est pas de nature à charmer longtemps la foule , car la foule aime l'émotion , et il faut répéter le mot de Talma sur Tibère : : « C'est beau , mais c'est froid . » Heureusement ...
... tyrans . Néanmoins une œuvre où l'invention fait défaut n'est pas de nature à charmer longtemps la foule , car la foule aime l'émotion , et il faut répéter le mot de Talma sur Tibère : : « C'est beau , mais c'est froid . » Heureusement ...
Page 6
... tyrans du génie , Chérissaient , protégeaient , vantaient la calomnie ; Et du chêne civique ils couronnaient le front Qu'à Rome on eût flétri d'un solennel affront . Desforges , auteur comique , mort en 1806. 2 La première édit ...
... tyrans du génie , Chérissaient , protégeaient , vantaient la calomnie ; Et du chêne civique ils couronnaient le front Qu'à Rome on eût flétri d'un solennel affront . Desforges , auteur comique , mort en 1806. 2 La première édit ...
Page 7
... tyrans , De ses feux souterrains déchaîna les torrents , Qui , du Var à la Meuse étendant leurs ravages , Ont séché les lauriers croissant sur nos rivages . Nos champs furent déserts , mais peuplés d'échafauds ; On vit les innocents ...
... tyrans , De ses feux souterrains déchaîna les torrents , Qui , du Var à la Meuse étendant leurs ravages , Ont séché les lauriers croissant sur nos rivages . Nos champs furent déserts , mais peuplés d'échafauds ; On vit les innocents ...
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Common terms and phrases
ADRIEN AGRIPPINE aime André arts beau bientôt brillants c'était calomnie César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur crime d'André dévots Dieu dieux discours divins doux écrits élégance encens enfants ennemis esprit Fénelon fils flétrie frère front gascon génie Germanicus glaive gloire goût guerriers Harpe héros heureux hommage homme Hugon humain immortelle imposteurs inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'auteur laisse lauriers Lémerer liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph MARIE-JOSEPH CHÉNIER Melpomène Molière mort muse noble OEUVRES ANCIENNES Olivier PANCRACE parle patrie père peuple Pison plaisir pleurs poëme poésie poëte prose raison rime rivage rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Suard succès talent Talma théâtre Tibère tragédie tribune Turpin tyrans vainqueur vanté venger vertus victoire voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 9 - On les vante ! et l'on m'ose accuser ! Moi , jouet si long-temps de leur lâche insolence , Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie...
Page 112 - Descends , 6 liberté ! fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez , vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple ; Venez; sur les faux dieux étendez vos succès; Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple; Sois la déesse des Français.
Page 118 - Ëchafauds, où le crime égorgeait l'innocence , Tombez à ce cri souverain ! Renverse , ô liberté ! cet autel homicide Où l'horrible anarchie , un poignard à la main , Comme autrefois Diane aux monts de la Tauride , S'apaisait par du sang humain. Vous , que chante en pleurant l'amitié solitaire , Femmes, guerriers, vieillards, beauté, talents, vertus, Vous ne reviendrez plus consoler sur la terre Vos parents , qui vous ont perdus.
Page 91 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 62 - J'entendrai les sermons prolixement diserts « Du bon monsieur Aubry, Massillon des déserts! « O sensible Atala! tous deux avec ivresse « Courons goûter encor les plaisirs de la messe! « Chantons de Pompignan les cantiques sacrés! « Les poètes chrétiens sont les seuls inspirés. « Près du Pange lingua comme on méprise Horace!
Page 7 - Elle entre, son cortége est bientôt Rome entière ; Et l'ombre du héros, près d'une épouse altière, Semble, se réveillant sous l'airain sépulcral, S'enorgueillir encor de ce deuil triomphal. J'ai vu des légions les aigles renversées, Des vétérans en pleurs les piques abaissées ; J'entendais...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé défendait leur système : Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime , usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil , des morts sans mausolées ; Les grâces , les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 123 - En laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille en vain renaissante; Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré, Sans ranimer mon front pâle et décoloré; Du moins auprès de toi que je retrouve encore Ce calme inspirateur que le poète implore, ' Et la mélancolie errante au bord des eaux.
Page 124 - Saint-Cloud! je t'aperçois; j'ai vu, loin de tes rives, S'enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives; , J'imite leur exemple, et je fuis devant toi : L'air de la servitude est trop pesant pour moi. A mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujours verts les masses imposantes , Tes jardins prolongés...