PoésiesCharpentier, 1844 - 151 pages |
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Page 12
... rend à la vertu . Le talent me fut cher ; et , si des derniers âges Souvent j'ai célébré les chantres et les sages , Je n'ai pas prétendu , dans mes dégoûts savants , De la gloire des morts accabler les vivants . Que , suivant à son gré ...
... rend à la vertu . Le talent me fut cher ; et , si des derniers âges Souvent j'ai célébré les chantres et les sages , Je n'ai pas prétendu , dans mes dégoûts savants , De la gloire des morts accabler les vivants . Que , suivant à son gré ...
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... rend digne d'envie Ce cercle de douleurs qu'on appelle la vie ; Il laisse un digne exemple à ceux qui le suivront : Sous les dieux , sous les lois courbant son noble front , Chéri de ses pareils , béni des siens qu'il aime , En guerre ...
... rend digne d'envie Ce cercle de douleurs qu'on appelle la vie ; Il laisse un digne exemple à ceux qui le suivront : Sous les dieux , sous les lois courbant son noble front , Chéri de ses pareils , béni des siens qu'il aime , En guerre ...
Page 25
... rend un hommage senti au talent du poëte . ( V. d'ailleurs plus haut ce qui est dit de Delille dans le Discours sur la Calomnie . ) OEUVRES ANCIENNES . 3 Vous ne nous direz plus adieu : Nous rendons les PETITE ÉPITRE A DELILLE . 25 ...
... rend un hommage senti au talent du poëte . ( V. d'ailleurs plus haut ce qui est dit de Delille dans le Discours sur la Calomnie . ) OEUVRES ANCIENNES . 3 Vous ne nous direz plus adieu : Nous rendons les PETITE ÉPITRE A DELILLE . 25 ...
Page 86
... rend à son devoir . Cette beauté , qu'adore la Syrie , Tremble et rougit du plaisir de le voir . Avec candeur Jacqueline , à son père , Sur l'Alcoran jura d'être sincère . Turpin s'avance avec solennité , Ouvre un cahier lu , relu ...
... rend à son devoir . Cette beauté , qu'adore la Syrie , Tremble et rougit du plaisir de le voir . Avec candeur Jacqueline , à son père , Sur l'Alcoran jura d'être sincère . Turpin s'avance avec solennité , Ouvre un cahier lu , relu ...
Page 20
... rend hommage . Vous , qui de Rome antique offrez encor l'image , Qui , des Calpurniens jeune et digne héritier , Conservez de leurs mœurs le dépôt tout entier , C'est à vous que d'un père appartient la défense ; Et puissiez - vous ...
... rend hommage . Vous , qui de Rome antique offrez encor l'image , Qui , des Calpurniens jeune et digne héritier , Conservez de leurs mœurs le dépôt tout entier , C'est à vous que d'un père appartient la défense ; Et puissiez - vous ...
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Common terms and phrases
ADRIEN AGRIPPINE aime André arts beau bientôt brillants c'était calomnie César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur crime d'André dévots Dieu dieux discours divins doux écrits élégance encens enfants ennemis esprit Fénelon fils flétrie frère front gascon génie Germanicus glaive gloire goût guerriers Harpe héros heureux hommage homme Hugon humain immortelle imposteurs inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'auteur laisse lauriers Lémerer liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph MARIE-JOSEPH CHÉNIER Melpomène Molière mort muse noble OEUVRES ANCIENNES Olivier PANCRACE parle patrie père peuple Pison plaisir pleurs poëme poésie poëte prose raison rime rivage rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Suard succès talent Talma théâtre Tibère tragédie tribune Turpin tyrans vainqueur vanté venger vertus victoire voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 9 - On les vante ! et l'on m'ose accuser ! Moi , jouet si long-temps de leur lâche insolence , Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie...
Page 112 - Descends , 6 liberté ! fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez , vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple ; Venez; sur les faux dieux étendez vos succès; Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple; Sois la déesse des Français.
Page 118 - Ëchafauds, où le crime égorgeait l'innocence , Tombez à ce cri souverain ! Renverse , ô liberté ! cet autel homicide Où l'horrible anarchie , un poignard à la main , Comme autrefois Diane aux monts de la Tauride , S'apaisait par du sang humain. Vous , que chante en pleurant l'amitié solitaire , Femmes, guerriers, vieillards, beauté, talents, vertus, Vous ne reviendrez plus consoler sur la terre Vos parents , qui vous ont perdus.
Page 91 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 62 - J'entendrai les sermons prolixement diserts « Du bon monsieur Aubry, Massillon des déserts! « O sensible Atala! tous deux avec ivresse « Courons goûter encor les plaisirs de la messe! « Chantons de Pompignan les cantiques sacrés! « Les poètes chrétiens sont les seuls inspirés. « Près du Pange lingua comme on méprise Horace!
Page 7 - Elle entre, son cortége est bientôt Rome entière ; Et l'ombre du héros, près d'une épouse altière, Semble, se réveillant sous l'airain sépulcral, S'enorgueillir encor de ce deuil triomphal. J'ai vu des légions les aigles renversées, Des vétérans en pleurs les piques abaissées ; J'entendais...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé défendait leur système : Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime , usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil , des morts sans mausolées ; Les grâces , les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 123 - En laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille en vain renaissante; Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré, Sans ranimer mon front pâle et décoloré; Du moins auprès de toi que je retrouve encore Ce calme inspirateur que le poète implore, ' Et la mélancolie errante au bord des eaux.
Page 124 - Saint-Cloud! je t'aperçois; j'ai vu, loin de tes rives, S'enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives; , J'imite leur exemple, et je fuis devant toi : L'air de la servitude est trop pesant pour moi. A mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujours verts les masses imposantes , Tes jardins prolongés...