PoésiesCharpentier, 1844 - 151 pages |
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Page ix
... amour - propre de l'écolier s'irrita . Ramenée sans doute par le désir de surveiller l'éducation de ses quatre fils , madame de Chénier s'était fixée à Paris vers 1773 ; son mari , qu'elle avait laissé en Afrique , fai- sait çà et là ...
... amour - propre de l'écolier s'irrita . Ramenée sans doute par le désir de surveiller l'éducation de ses quatre fils , madame de Chénier s'était fixée à Paris vers 1773 ; son mari , qu'elle avait laissé en Afrique , fai- sait çà et là ...
Page x
... amour , c'était André ; l'autre , plus bruyant , plus extérieur , à la fois vaniteux et généreux , irascible et obligeant , désireux de retentissement et de succès , c'était Marie - Joseph . Mais pourquoi les séparer déjà , pourquoi ...
... amour , c'était André ; l'autre , plus bruyant , plus extérieur , à la fois vaniteux et généreux , irascible et obligeant , désireux de retentissement et de succès , c'était Marie - Joseph . Mais pourquoi les séparer déjà , pourquoi ...
Page xi
... amour des danses de son pays , et revendique contre la pruderie française les charmes d'un art que l'antiquité aimait comme elle . Qu'on me permette de détacher de ces lettres quelques lignes qui en feront juger le tour heu- reux et ...
... amour des danses de son pays , et revendique contre la pruderie française les charmes d'un art que l'antiquité aimait comme elle . Qu'on me permette de détacher de ces lettres quelques lignes qui en feront juger le tour heu- reux et ...
Page xiv
... amour : il parlait du sentiment sur le ton d'un patriote dénonçant les suppôts du despotisme : L'amour est un tyran ; j'ai dû briser ses chaînes . Enclin au plaisir , Chénier ne sentait même pas le besoin de le chanter ; on ne retrouve ...
... amour : il parlait du sentiment sur le ton d'un patriote dénonçant les suppôts du despotisme : L'amour est un tyran ; j'ai dû briser ses chaînes . Enclin au plaisir , Chénier ne sentait même pas le besoin de le chanter ; on ne retrouve ...
Page xvii
... amour - propre au reste était assez robuste pour se consoler tout seul . Il faut bien le dire en effet , son ton tranchant , ses étalages , ses airs hautains , avaient , dès ces premiers débuts , donné à Chénier une réputation très ...
... amour - propre au reste était assez robuste pour se consoler tout seul . Il faut bien le dire en effet , son ton tranchant , ses étalages , ses airs hautains , avaient , dès ces premiers débuts , donné à Chénier une réputation très ...
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Common terms and phrases
ADRIEN AGRIPPINE aime André arts beau bientôt brillants c'était calomnie César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur crime d'André dévots Dieu dieux discours divins doux écrits élégance encens enfants ennemis esprit Fénelon fils flétrie frère front gascon génie Germanicus glaive gloire goût guerriers Harpe héros heureux hommage homme Hugon humain immortelle imposteurs inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'auteur laisse lauriers Lémerer liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph MARIE-JOSEPH CHÉNIER Melpomène Molière mort muse noble OEUVRES ANCIENNES Olivier PANCRACE parle patrie père peuple Pison plaisir pleurs poëme poésie poëte prose raison rime rivage rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Suard succès talent Talma théâtre Tibère tragédie tribune Turpin tyrans vainqueur vanté venger vertus victoire voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 9 - On les vante ! et l'on m'ose accuser ! Moi , jouet si long-temps de leur lâche insolence , Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie...
Page 112 - Descends , 6 liberté ! fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez , vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple ; Venez; sur les faux dieux étendez vos succès; Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple; Sois la déesse des Français.
Page 118 - Ëchafauds, où le crime égorgeait l'innocence , Tombez à ce cri souverain ! Renverse , ô liberté ! cet autel homicide Où l'horrible anarchie , un poignard à la main , Comme autrefois Diane aux monts de la Tauride , S'apaisait par du sang humain. Vous , que chante en pleurant l'amitié solitaire , Femmes, guerriers, vieillards, beauté, talents, vertus, Vous ne reviendrez plus consoler sur la terre Vos parents , qui vous ont perdus.
Page 91 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 62 - J'entendrai les sermons prolixement diserts « Du bon monsieur Aubry, Massillon des déserts! « O sensible Atala! tous deux avec ivresse « Courons goûter encor les plaisirs de la messe! « Chantons de Pompignan les cantiques sacrés! « Les poètes chrétiens sont les seuls inspirés. « Près du Pange lingua comme on méprise Horace!
Page 7 - Elle entre, son cortége est bientôt Rome entière ; Et l'ombre du héros, près d'une épouse altière, Semble, se réveillant sous l'airain sépulcral, S'enorgueillir encor de ce deuil triomphal. J'ai vu des légions les aigles renversées, Des vétérans en pleurs les piques abaissées ; J'entendais...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé défendait leur système : Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime , usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil , des morts sans mausolées ; Les grâces , les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 123 - En laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille en vain renaissante; Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré, Sans ranimer mon front pâle et décoloré; Du moins auprès de toi que je retrouve encore Ce calme inspirateur que le poète implore, ' Et la mélancolie errante au bord des eaux.
Page 124 - Saint-Cloud! je t'aperçois; j'ai vu, loin de tes rives, S'enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives; , J'imite leur exemple, et je fuis devant toi : L'air de la servitude est trop pesant pour moi. A mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujours verts les masses imposantes , Tes jardins prolongés...