PoésiesCharpentier, 1844 - 151 pages |
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... douleur fraternelle ne pouvait retenir son sanglot au souvenir des victimes frappées : Du moins sur vos tombeaux la plaintive patrie A nos pleurs mêlera ses pleurs . Les larmes de Chénier furent sincères . Cependant c'eût été pour lui ...
... douleur fraternelle ne pouvait retenir son sanglot au souvenir des victimes frappées : Du moins sur vos tombeaux la plaintive patrie A nos pleurs mêlera ses pleurs . Les larmes de Chénier furent sincères . Cependant c'eût été pour lui ...
Page xcii
... douleur partagée peut s'appeler consolation . Pendant la période révolutionnaire , Chénier avait en- tassé œuvre sur œuvre . Les théâtres ne jouaient que ses tragédies , les journaux ne retentissaient que de ses hymnes patriotiques . A ...
... douleur partagée peut s'appeler consolation . Pendant la période révolutionnaire , Chénier avait en- tassé œuvre sur œuvre . Les théâtres ne jouaient que ses tragédies , les journaux ne retentissaient que de ses hymnes patriotiques . A ...
Page cxiii
... douleur ' , Chénier vécut tout à fait dans la retraite il comptait avec la mort et ne voulait pas perdre un instant du répit qu'elle lui accordait . Redoutant la pitié , il avait pris le goût de la solitude . De là venait cette ...
... douleur ' , Chénier vécut tout à fait dans la retraite il comptait avec la mort et ne voulait pas perdre un instant du répit qu'elle lui accordait . Redoutant la pitié , il avait pris le goût de la solitude . De là venait cette ...
Page cxxxi
... douleurs . Atteint , jeune encore d'une maladie mortelle , vous le vites s'incliner lentement sur la tombe .... » J'ai laissé volontiers la parole à M. de Châteaubriand , mais je n'oserais la reprendre après lui . CH . LABITTE . Janvier ...
... douleurs . Atteint , jeune encore d'une maladie mortelle , vous le vites s'incliner lentement sur la tombe .... » J'ai laissé volontiers la parole à M. de Châteaubriand , mais je n'oserais la reprendre après lui . CH . LABITTE . Janvier ...
Page 23
... douleurs à demi consumés , Par les soins de Geoffroi sont enfin rallumés . Après de longs chagrins , la nature affaiblie Elle - même souvent s'abandonne et s'oublie : Une lutte pénible a vieilli ses ressorts ; L'esprit souffre longtemps ...
... douleurs à demi consumés , Par les soins de Geoffroi sont enfin rallumés . Après de longs chagrins , la nature affaiblie Elle - même souvent s'abandonne et s'oublie : Une lutte pénible a vieilli ses ressorts ; L'esprit souffre longtemps ...
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Common terms and phrases
ADRIEN AGRIPPINE aime André arts beau bientôt brillants c'était calomnie César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur crime d'André dévots Dieu dieux discours divins doux écrits élégance encens enfants ennemis esprit Fénelon fils flétrie frère front gascon génie Germanicus glaive gloire goût guerriers Harpe héros heureux hommage homme Hugon humain immortelle imposteurs inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'auteur laisse lauriers Lémerer liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph MARIE-JOSEPH CHÉNIER Melpomène Molière mort muse noble OEUVRES ANCIENNES Olivier PANCRACE parle patrie père peuple Pison plaisir pleurs poëme poésie poëte prose raison rime rivage rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Suard succès talent Talma théâtre Tibère tragédie tribune Turpin tyrans vainqueur vanté venger vertus victoire voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 9 - On les vante ! et l'on m'ose accuser ! Moi , jouet si long-temps de leur lâche insolence , Proscrit pour mes discours, proscrit pour mon silence, Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait à grands cris du sang et non des lois! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie...
Page 112 - Descends , 6 liberté ! fille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel ; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez , vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple ; Venez; sur les faux dieux étendez vos succès; Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple; Sois la déesse des Français.
Page 118 - Ëchafauds, où le crime égorgeait l'innocence , Tombez à ce cri souverain ! Renverse , ô liberté ! cet autel homicide Où l'horrible anarchie , un poignard à la main , Comme autrefois Diane aux monts de la Tauride , S'apaisait par du sang humain. Vous , que chante en pleurant l'amitié solitaire , Femmes, guerriers, vieillards, beauté, talents, vertus, Vous ne reviendrez plus consoler sur la terre Vos parents , qui vous ont perdus.
Page 91 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 62 - J'entendrai les sermons prolixement diserts « Du bon monsieur Aubry, Massillon des déserts! « O sensible Atala! tous deux avec ivresse « Courons goûter encor les plaisirs de la messe! « Chantons de Pompignan les cantiques sacrés! « Les poètes chrétiens sont les seuls inspirés. « Près du Pange lingua comme on méprise Horace!
Page 7 - Elle entre, son cortége est bientôt Rome entière ; Et l'ombre du héros, près d'une épouse altière, Semble, se réveillant sous l'airain sépulcral, S'enorgueillir encor de ce deuil triomphal. J'ai vu des légions les aigles renversées, Des vétérans en pleurs les piques abaissées ; J'entendais...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé défendait leur système : Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime , usurpant le nom de liberté , Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil , des morts sans mausolées ; Les grâces , les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 123 - En laissant comme toi la reine des cités. Ah ! lorsque la nature à mes yeux attristés, Le front orné de fleurs, brille en vain renaissante; Lorsque du renouveau l'haleine caressante Rafraîchit l'univers de jeunesse paré, Sans ranimer mon front pâle et décoloré; Du moins auprès de toi que je retrouve encore Ce calme inspirateur que le poète implore, ' Et la mélancolie errante au bord des eaux.
Page 124 - Saint-Cloud! je t'aperçois; j'ai vu, loin de tes rives, S'enfuir sous les roseaux tes naïades plaintives; , J'imite leur exemple, et je fuis devant toi : L'air de la servitude est trop pesant pour moi. A mes yeux éblouis vainement tu présentes De tes bois toujours verts les masses imposantes , Tes jardins prolongés...