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230 CLASSE II. Économie rurale et domestique, etc.

Traité élémentaire du calcul de probabilité. Par S. F. Lacroix. Seconde édition augm. in 8. avec pl. Bachelier. 5 fr.

Élémens d'astronomie et de géographie. Par D. Macherez, in-12, Metz. Hadamard.

DEUXIÈME CLASS E.

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par M. Pierhugue, sommelier da roi. in-8. avec pl. Barba.

Manuel de la maîtresse de maison, ou Lettres sur l'économie domestique, Par madame Pariset. Seconde édition augmentée. in-18. Audot. 3 fr.

ART VÉTÉRINAIRE. Guide du Maréchal, ouvrage contenant une connaissance exacle du cheval, et la manière de distinguer et de guérir ses maladies. Ensemble un Traité de la ferrure qui lui est convenable. Par Lafosse. in-8. avec pl. Avignon. Chambeau. Paris, chez madame Huzard.

Le Trésor du Laboureur, ou l'Art de guérir les chevaux et bêtes à cornes. Par J. Richelet. Nouvelle édition augm. in-8. Neufchâteau. Pétri.

Le Manuel du parfait Bouvier, ou l'Art de connaitre les bestiaux. Par une Société d'agriculteurs. Traité rapide et précis des moyens d'étudier et de soigner dans leurs maladies, le taureau, le bœuf, la vache, le cheval, le belier, le

mouton, le bouc, la chèvre, le porc, etc. de faciliter leur propagation, d'augmenter leurs produits, de tirer parti de leurs dépouilles, d'instruire le chien de berger, de boucher, de ferme ; et en général de tout ce qui a rapport au commerce des marchands de bestiaux, ainsi qu'à l'administration des bêtes à cornes et des bêtes de somme. in-12. avec 8 pl. Lécrivain,

Mémoire sur l'amélioration des chevaux en Alsace, par le croisement des races et l'éducation, et particulièrement sur le moyen de les préserver de la cécité. Par P. J. Thiery. Mémoire couronné. in-4. Strasbourg. Levrault.

Coup d'ail sur l'éducation du cheval et sur les remontes en France. Par E. Davelouis. in-8. Verdun. A Paris, chez Villet.

ARTS MÉCANIQUES ET INDUS

TRIELS.

Système de sténographie. Méthode facile pour apprendre soi-même, et dans l'espace de quelques heures, les principes de l'art d'écrire aussi vite que l'on parle. Par A. Grosselin. in-18. Chez l'Auteur, rue des Quatre-Vents, No. 6. Annales de l'industrie nationale et étrangère, ou Mercure technologique. Par Séb. Le Normand et G. V. de Moléon. in 8. Bachelier. Juillet.

Articles: Travaux du conseil de salubrité de la ville de Paris.-Rapport du conseil de salubrité sur la construc tion des latrines publiques, et sur l'as. sainissement des latrines et des fosses d'aisance. Rapport sur les travaux du conseil d'agriculture pendant l'année 1820. - Notice sur la fermentation vineuse, et spécialement sur celle du cidre et du poiré; par Descroizilles Mélanges.

aíné.

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TROISIÈME

HISTOIRE.

Collection des Mémoires relatifs à la révolution, avec des Notices sur leurs auteurs et des éclaircissemens historiques. Par MM. Berville et Barrière. in-8. Baudouin frères.

La révolution est sans contredit le tableau le plus intéressant et le plus instructif qu'on puisse offrir à l'âge

CLASSE.

actuel. Des historiens qui ont vu les. faits qu'ils racontent, des hommes qui figuraient avec éclat à la tribune, dans les conseils, aux armées, nous ont laissé, sur les circonstances les plus mémorables de cette époque, une foule de mémoires dont le recueil est maintenant offert au public. Des talens différens, des opinions contradictoires, l'importance des faits, la vivacité des souvenirs répandent un grand intérêt et beaucoup de variété

dans ces mémoires. Par leur objet, ils retracent tour à tour les mœurs et les lois, l'administration et la politique, les dissensions des citoyens et les exploits des guerriers. Par leur nombre ils embrassent cette longue suite d'événemens célèbres ou malheureux, d'actions héroïques ou condamnables qui, sous la monarchie, la république ou le directoire, ont immortalisé nos annales depuis le 14 juillet jusqu'au 18 brumaire.Leur ensemble présente enfin les seuls matériaux sur lesquels l'histoire puisse un jour asseoir ses juge

mens.

Ces mémoires formeront avec la suite des mémoires du général Dumouriez les ge et 10e. livraisons. Ces derniers sont augmentés d'une foule de lettres, pièces, morceaux inédits que les éditeurs tiennent du général Dumouriez lui-même. Suivront ensuite les mémoires de Rabaut de St. Etienne et de Mounier, membres de l'assemblée constituante. De M. le marquis de Lally-Tolendal, membre de la même assemblée, pair de France et ninistre d'état. Du maréchal de France, marquis de Rochambeau. De Riouffe. De Rivarol Louvet, membre de la convention. Du général Puisaye, avec la correspondance de Charette, Stoflet, etc.— Du marquis de Montesquiou. De Camille-Desmoulins. — De Saint-Just. De M. Necker. De Cléry.-De Mallet du Pan. · De Fréron. - De Garat. Du général Doppet.' De Beaumarchais De Philippeaux.D'Antonnelle, Courtois et Villette.De Ramel et Aymé.

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De

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Il paraît tous les deux mois une livraison en 2 vol. in 8. Huit livraisons ont déjà paru. Le prix de chacune est de 12 fr. Elles se composent: Des mémoires de madame Rolland, 2 vol. Du marquis de Ferrières,

3 vol. vol.

1 vol.

3 vol.

Du marquis de Bouillé, 1 De Linguet et de Dusaulx, De Bailly, maire de Paris, Du baron de Besenval, 2 vol.

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De Weber sur Marie-Antoinette, 2 vol. Du général Dumouriez Du voyage de Varennes par M. le duc de Choiseul (inédits), 1 vol.-De Barbaroux (inédits), 1 vol.

tome I

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Les éditeurs ont fait l'importante acquisition des Mémoires de la vie privée de Marie-Antoinette, par madame Campan, sa première femme de chambre et lectrice de Mesdames. Cet ouvrage augmenté de souvenirs, de portraits, d'anecdotes est sans contredit un des monumens les plus capables d'exciter le plus vif intérêt, et le plus curieux qui ait été écrit sur la cour pendant la fin du dernier siècle.

Les Fastes de la gloire, ou les Braves recommandés à la postérité. Monument élevé aux défenseurs de la patrie. Par une Société d'hommes de lettres et de militaires. in-8. Tome V. Raymond.

Abeilard et Héloïse, avec un aperçu du 12e. siècle, comparé sous tous les rapports avec le siècle actuel, et une vue de Paris tel qu'il était alors. Par C. Turlot, de la bibliothèque du roi. in-8. Janet et Cotelle.

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par A. Suard. Cinquième édit. corrigée. 4 vol. in-8. Janet et Cotelle. 26 fr.

Histoire des Croisades, quatrième partie, contenant les deux expéditions de Saint Louis, les guerres des Chrétiens contre les Turcs, et des considérations générales sur les résultats des croisades. Par Michaud, de l'Académie française. in-8. Tomes IV, V, VI et VII. avec pl. G. Michaud. 28 fr. Les 7 volumes, 49 fr.

Les tomes vi et vi contiennent la Bibliographie des Croisades.

Saint-Quentin ancien et moderne,

ou Notice historique sur la ville de Saint Quentin. Par FouquierCholet. in 8. Saint-Quentin. Tilloy.

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ouvrage, nous citerons quelques passages de la préface de l'auteur. « J'ai la conscience, » dit-il, « que les portraits politiques que j'ai eu dessein de tracer, feront connaître les papes, de manière que personne à l'avenir ne puisse se laisser tromper que volontairement; chacun y verra que tout ce qu'on a voulu nous faire croire jusqu'ici relativement à l'intervention du Saint-Esprit dans la nomination des papes, n'est qu'une fable, un mensonge ridicule, et que les moyens pratiqués pour obtenir la tiare, ont eu leur source dans les passions humaines, souvent les plus honteuses. On y verra que la vie d'un grand nombre de papes a été telle que ce serait faire insulte an Saint-Esprit, que de lui attri buer de l'influence dans le choix de ces monstres de vice, imposés comme chefs de l'Eglise chrétienne. On y verra encore que la plupart ont eu pour système constant d'étendre la dignité de l'évêque de Rome par le titre nouveau d'évêque universel, de vicaire, de lieutenant général de Jésus-Christ sur Ja terre, et que, sous l'apparence du zèle, ils ont propagé dans tout le monde l'incendie de la guerre, et ont détruit par millions des générations entières. On trouvera dans cet ouvrage tout ce qui est nécessaire pour savoir les que nations doivent regarder avec mépris les bulles et les brefs des papes en tout ce qui diminue et circonscrit l'administration temporelle, l'indépendance et la liberté. On y verra enfin que, malgré les vaines clameurs des prêtres et des moines malintentionnés, ou ignorans et irréfléchis, il est possible d'être chrétien, catholique, apostolique et romain, réuni dans la foi avec SaintPierre, et dans la charité et l'obéissance religieuse avec ses successeurs sans reconnaître en eux plus de pouvoir qu'on n'en reconnaissait dans Saint Pierre et ses successeurs immédiats, Saint Lin, Saint Clet et Saint Cé

ment. »

Voici ce que M. Llorente dit, à la fin du second volume, relativement à Pie VII.

« Le premier consul continua à suivre le plan qu'il s'était formé, et concerta avec Pie VII les moyens de rétablir le culte public, de maintenir le elergé, et de sonmettre à des lois fixes

le rapport de l'Eglise gallicane avec le chef de la religion catholique. On établit un règlement, et Pie VII l'approuva, en comblant le premier cousul de louanges pompeuses. Dans le bref de confirmation, Pie VII canoise Napoléon, et lui donne les noms 'homme juste, de restaurateur de la religion catholique en France, et de protecteur spécial du culte public. Que T'on dise maintenant ce qu'on voudra, d'après le changement des circonstances, le fait est que Napoléon a opéré ce que Pie VII a confessé alors, et que s'il ne l'eût pas voulu, la France était dans la position de rester tranquillement sans culte public, et seule ment avec le culte particulier que chacun se procurait. Les Français vou. Jurent élever leur premier consul à la dignité d'empereur, et Pie VII se transporta de Rome à Paris volontairement, pour le couronner, ce qu'il effectua avec une pompe incomparable. Les affaires politiques prirent, dans la suite, un autre aspect, et l'empereur dépouilla Pie VII de la souveraineté temporelle des Etats Romains. Voilà Ir véritable source des nouvelles discordes. Je ne suis pas surpris que Pie VII en ait conçu du ressentiment, parce qu'il n'est pas agréable au cœur humain de se voir privé des honneurs temporels dont il est en possession. Mais ce qui doit étonner, c'est que Pie VII entreprit de couper les relations spirituelles, comme si nous eussions été dans les temps voisins du mauvais exemple de Grégoire VII. Napoléon a perdu son empire, et la cour de Pie VII a manifesté des passions voisines de la vengeance Elleja refusé

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d'expédier les bulles de l'archevêché de Paris et d'autres évêchés, à ceux qui avaient été nommés par Napoléon, conformément au concordat. manière dont la cour de Pie VII s'est conduite depuis sa réintégration dans son ancienne souveraineté, ne lui fera pas honneur dans l'histoire. Une des clauses du traité de paix générale de l'Europe, a été que personne ne fut inquiété pour ses opinions politiques. quand bien même il eût été partisan du gouvernement précédent. Pie VII, en qualité de vicaire du Dieu de paix, de miséricorde et de bonté, était obligé d'accomplir cet article avec encore plus d'exactitude que les autres souverains: malheureusement il est arrivé tout le contraire; l'empereur de Russie, les rois d'Angleterre et de Prusse et d'autres souverains que Pie VII traite d'hérétiques etde schismatiques, ont manifesté les vertus chrétiennes de la modération et du pardon des offenses,de la manière la plus héroïque, et la cour du chef de l'Eglise catholique a exercé ses vengeances contre des hommes d'un mé rite éclatant envers la patrie, seulement parce qu'ils avaient témoigné leur satisfaction de la voir délivrée du joug ecclési stique.

M. Llorente finit de tracer le portrait de Pie VII, par ces mots: « Enfin Pie VII, considéré comme individu, est personnellement très-bon, trèsvertueux, très-honnête, rempli de pru. dence et des qualités les plus dignes d'éloges; mais comme pape, il s'est laissé gouverner par des hommes qui ont montré plus d'amour pour la politique mondaine, que pour la doctrine de l'Evangile.

-Précis historique de la guerre des

Turcs contre les Russes, depuis l'année 1769 jusqu'à l'année 1774, tiré des Annales de l'historien turc Vassif-Efendi, par P. A. Caussin de Perceval, professeur d'arabe

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