Histoire du tribunal révolutionnaire de Paris: 10 mars 1793 - 31 mai 1795, Volume 1Poulet-Malassis, 1862 |
Common terms and phrases
10 août accusés acte d'accusation assassins avaient avez avez-vous Brissot bunal Camille Desmoulins Chabot Charlotte Corday charrette Chaumette ci-devant citoyens jurés Coffinhal comité de salut comité de sûreté complices complots concierge Conciergerie condamnés à mort conspiration Convention nationale crime Custines d'avoir d'Hébert Danton débats déclare décret défenseur demande dépose déposition députés détenus devant diamants Dumas Dumouriez Duperret ennemis Euloge Schneider Fabre d'Eglantine faction femme Fouquier Fouquier-Tinville frère Girondins greffier guillotine Hébert Herman heures hommes j'ai jour juges jury justice l'accusateur public l'acte d'accusation l'Assemblée l'audience l'échafaud Lacroix Léonard Bourdon lettre liberté Louis Capet Louis XVI madame Élisabeth madame Lavergne madame Roland Marat Marie-Antoinette membres ment ministre n'ai N'avez-vous Naury nommé passer patrie patriotes peine de mort père peuple Philippeaux Plessis président prison procès répondit reproche république révolution Robespierre Ronsin s'était Saint-Just salut public séance section supplice sûreté générale témoin tion tribunal criminel tribunal révolutionnaire tyran Vergniaud veuve
Popular passages
Page 27 - Dans tout pays où les droits du peuple ne sont pas de vains titres consignés fastueusement dans une simple déclaration, le pillage de quelques magasins, à la porte desquels on...
Page 247 - Après avoir entendu son arrêt , elle avait dit aux brigands du tribunal révolutionnaire : fous me jugez digne de partager le sort des grands hommes que vous avez assassinés ; je tâcherai de porter à l'échafaud le courage qu'ils y ont montré.
Page 82 - Un tel attentat ne permet nulle défense. C'est pour la forme. Adieu, mon cher papa, je vous prie de m'oublier ou plutôt de vous réjouir de mon sort. La cause en est belle. J'embrasse ma sœur que j'aime de tout mon cœur. N'oubliez pas ce vers de Corneille : Le crime fait la honte , et non pas l'échafaud ! C'est demain à huit heures que l'on me juge...
Page 353 - Mauvais citoyen , tu as conspiré ; faux ami , tu disais il ya deux jours du mal de Desmoulins , instrument que tu as perdu , et tu lui prêtais des vices honteux ; méchant homme , tu as comparé l'opinion publique à une femme de mauvaise vie ; tu as dit que l'honneur était ridicule ; que la gloire et la postérité étaient une sottise : ces maximes devaient te concilier l'aristocratie ; elles étaient celles de Catilina. Si Fabre est innocent , si d'Orléans , si Dumourier furent innocens ,...
Page 8 - République, la sûreté intérieure et extérieure de l'Etat, et de tous les complots tendant à rétablir la royauté ou à établir toute autre autorité attentatoire à la liberté, à l'égalité et à la souveraineté du peuple , soit que les accusés soient fonctionnaires civils ou militaires, ou simples citoyens.
Page 104 - ... ceux des ci-devant nobles, ensemble les maris, femmes, pères, mères, fils ou filles, frères ou sœurs et agents d'émigrés, qui n'ont pas constamment manifesté leur attachement à la Révolution; 6°...
Page 431 - Je n'ai jamais su que mon frère eût envoyé des assassins contre qui que ce soit : s'il" m'est arrivé de donner des secours à quelques blessés, l'humanité seule a pu me conduire dans le pansement de leurs blessures; je n'ai point eu besoin de m'informer de la cause de leurs maux pour m'occuper de leur soulagement : je ne m'en fais point un mérite, et je n'imagine pas que l'on puisse m'en faire un crime.
Page 83 - ... calme et cette abnégation, sublimes sous un rapport, ne sont pas dans la nature. Ils ne peuvent s'expliquer que par l'exaltation du fanatisme politique qui lui a mis le poignard à la main. Et c'est avons, citoyens jurés, à juger de quel poids doit être cette considération morale dans la balance de votre justice. Je m'en rapporte à votre prudence.
Page 78 - J'ai prêté un long interrogatoire, je vous prie de vous le procurer, s'il est rendu publique : j'avais une adresse sur moi, lors de mon arrestation, aux amis de la paix ; je ne puis vous l'envoyer ; j'en demanderai la publication, je crois bien en vain.
Page 339 - LE sommeil bienfaisant a suspendu mes maux. On est libre quand on dort; on n'a point le sentiment de sa captivité : le ciel a eu pitié de moi. Il n'ya qu'un moment , je te voyais en songe , je vous embrassais tour à tour, toi, Horace et Durousse qui était à la maison ; mais notre petit avait perdu un œil par une humeur qui venait de se jeter dessus , et la douleur de cet accident m'a réveillé.