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L'un est assetz plus douls qe n'est pyment.
L'autre est amier plus que
null arrement.

Par entre deux falt q'om se modefie;
Car beal oisel par autre se chastie.

As uns est blanche, as uns fortune est noire.
Amour se torne trop diversement;

Or est en joie, ore est en purgatoire,
Sanz point, sanz reule et sanz governement;
Mais sur toutz autres il fait sagement
Q'en fol amour ne se délite mie;
Car beal oisel par autre se chastie.

Cette ballade avoit déjà été donnée d'après le MS. du Marquis de Stafford. Voyez la feuille 13, p. 6, des Balades and other poems by John Gower.

(51) The Book of the Ordre of Chyualry or Knyghthode. London, Caxton, sans date, mais vers 1484, in-4o, feuillet signé g ij, recto.

On lit aussi dans le proheme de Godefrey of Boloyne, Westminster, W. Caxton, 1481, le 20 novembre, in-folio:

"O blessyd Lord whan J remembre the grete and many volumes of seint graal, ghalehot and launcelotte de lake, Gawayne perceual, Lyonel, and tristram, and many other of whom were ouer long to reherce, and also to me unknowen."

(52) A contrauersye bytwene a louer and a jaye (by Thomas Feylde). Jmprynted at London in fletestrete at the sygne of the Sonne by Wynkyn de Worde. Petit in-4o, gothique, de 12 feuillets, fol. 8, ro, v. 24.

(53) A litle boke of Phillip Sparow. Compyled by mayster Skelton Poete Laureate. London, Ant. Kitson, in-12, fol. 16, ro, v. 3.

(54) An Execration upon Vulcan. Underwoods

LXII, parmi ses œuvres, publiées à Londres, par W. Gifford, en 1816, neuf vol. in-8°. Voy. vol. viii, p. 417.

Eastward Hoe [by B. Jonson, John Marston, and G. Chapman.] imprimé pour la première fois en 1605, act. v. sc. 1.

"GIRTRED.... But he is e'en well enough serv'd, Sin, that so soon as ever he had got my hand to the sale of my inheritance, ran away from me, as I had been his punk, God bless us! Would the Knight of the Sun, or Palmerine of England, have used their ladies so, Sin? or sir Lancelot! or sir Tristram?"

"In all Ages and Countries, it hath euer bin knowne, that Famous men haue florished, whose worthy Actions, and Eminency of place, haue euer beene as conspicuous Beacons Burning and blazing to the Spectators view: the sparkes and flames whereof hath sometimes kindled Courage in the most coldest and Effeminate Cowards; as Thersites amongst the Grecians, Amadis de Gaule, & Sir Huon of Burdeaux in France; Sir Beuis, Gogmagog, Chinon, Palmerin, Lancelot, and Sir TRISTRAM amongst us in England."-All the Workes of Iohn Taylor the Water-poet. at London, printed by J. B. for Iames Boler, 1630, in-fol. argument de l'éloge du capitaine O'Toole, p.

16.

..

(55) Dans la dernière édition du recueil de Rymer l'on trouve, vol. 11, part 11, p. 869, anno Dom. 1333, an. 7 Edw. III, une charte de ce prince où est nommé un Henricus TRISTREM de Rokelound.

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L'on trouve nommés dans l'Histoire de Bretagne de D. Lobineau, col. 1574; et dans celle de D. Taillandier, tome 11, p. cxlviij, un Tristan

Dolo, abbé de Coetmaloen (1510); col. 1560, Tristan, archevêque de Sens (1498); et un autre individu du même nom, col. 1051 et 1261 du tome i de Lobineau; et col. 1303, vol. I, de l'ouvrage de D. Morice. Dans celui de D. Taillandier, tome 11, p. cxv, il y a une notice sur Tristan de Vandel, abbé de Notre-Dame du Tronchet, mort en 1533.

Qui ne connoît Tristan, le fils de Louis IX; Tristan l'Hermite, le compère de Louis XI; et son homonyme le poëte?

On trouve un messire Tristan nommé dans les tables des volumes perdus de la chronique de Jacques Chastellain. Voyez le xliie volume de la collection Buchon, p. ix.

La colonne 1026 du Catalogue d'Haenel contient le nom d'un Tristaõ da Cunha, religieux mineur natif de Goa, qui a écrit une relation de son voyage en Portugal, et a donné son nom à une des îles de l'océan.*

Dans le MS. du Collège d'Armes, LIX, qui contient Registrum cartarum prioratus Tutteburiensis, ordinis Benedictinorum, fol. 113, vo, se trouve Carta YSEUDE filia Rogeri de Luttelwode de eadem terra (in Eduluestona).

Le nom d'Isotta a été communément employé, comme nom de femme, en Italie. L'une des plus

* Il y a une autre île de Tristan en Bretagne, près de la baie de Douarnenez. (Hist. de Bretagne de D. Lobineau, vol. I, p. 346, liv. x, cix.) Voyez une charte latine sur la fondation du Prieuré de l'île Tristan, ou de S. Tutuarn, dans les Mémoires pour servir de preuves à l'histoire ecclésiastique et civile de Bretagne, par D. Morice, vol. I, col. 540.

célèbres a été Isotta Nogarola de Vérone, qu'on a quelquefois confondue avec Isotta de Rimini, maîtresse de Sigismond Pandolfe Malatesti.

On trouve, parmi les MSS. Cole, au Musée Britannique, des actes de la fin du xiiie siècle relatifs à un transfert de terres dans le comté d'Essex. Ils commencent ainsi :

"Sciant, &c. quod per hoc Richardus Wymund et Brangwyna filia Walteri Curteys dedimus," &c. "Omnibus, &c. Brangwina quæ fuit uxor Richardi Wymund de Waldene," &c.

&c.

"Froissard lui (à Gaston Phoebus, comte de Foix) amena d'Angleterre quatre levriers dont il nous a conservé les noms: TRISTAN, Hector, Brun et Rolland."-Mémoires sur l'ancienne chevalerie par M. de la Curne de Sainte-Palaye. A Paris, chez la veuve Duchesne . M. DCC. LXXXI. 3 vol. in-12, vol. 1, p. 236. Voyez aussi la Vie de Jean Froissart, en tête de ses Poésies, p. 22. (56) P. 150, note (1).

Les librairies des fils du roi Jean contenoient dix manuscrits du Roman de Tristan. Voyez à ce nom l'index de la Bibliothèque Protypographique de M. Barrois, qui ajoute à tort: "traduction par le chevalier Luce de Gat, au douzième siècle, et par Baudouin de Condé."-p. 41, c l. 1.

(57) Catal. de Gust. Haenel, col. 353, n. 254. (58) No 586. Catal. d'Haenel, col. 117. (59) Manuscrits françois, no 189.

(60) Bibliothèque du Roi, no 20 D II.-Bibliothèque Harléienne, no 49, in-4°, vélin; et 4389, in fol. vélin, commencement du xiiie siècle.

Les notices suivantes nous ont paru assez curieuses pour trouver ici leur place :

"Ce roman (de Tristan) parut d'abord sous le nom de COURT MANTEL. Le chevalier de Chastel du Gast entreprit de le traduire en françois, & Elie ou Robert Boiron l'acheva: ils écrivirent dans le xv siècle.

"On trouve dans ce roman le conte de la coupe enchantée, dont La Fontaine a fait une jolie comédie."

(Senebier, Catal. des MSS. de Genève, p. 455.)

"In the King's Library, 20 D. II. is the French Romanz di Tristram; a vast folio volume written in the thirteenth age. It is in prose; and bears at the end to be the production of Seult Labonde de Cornoalle." Notice sur THOMAS LERMONT.Ancient Scotish Poems, never before in print, but now published (by John Pinkerton)... London, printed for Charles Dilly, etc. M.DCC.LXXXVI. 2 vol. in-8°, vol. I, P. lxxvi.

(61) Catal. d'Haenel, col. 892.

(62) Un autre étoit conservé à Peterborough ; mais nous ne savons s'il étoit en vers ou en prose: "T ix. Tristreni Gallicè: Amys, & Amilion Gallicè."

The History of the Church of Peterburgh: by Symon Gunton. London, printed for Richard Chiswell, M DC LXXVI. in-fol. p. 204. (63) Catalogue des livres de la Bibl. de feu M. le Duc de la Vallière, vol. 11, p. 614.

(64) Catalogue raisonné des manuscrits conservés dans la Bibliothèque, etc. par Jean Senebier. à Genève, chez Barthelemy Chirol, M. DCC. LXXIX, in-8°, p. 453-454.

(65) Et non pas de l'italien, comme le dit La Monnoye dans ses notes à La Croix du Maine, tome 1, p. 544; vol. 11, p. 33; et à Du Verdier, tome I, p. 343.

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