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OUVRAGES DU MÊME AUTEUR

PUBLIÉS PAR LA MÊME LIBRAIRIE

Histoire de France pendant la minorité de Louis XIV. 4 vol. *in-8, brochés......

....

Ouvrage qui a obteuu, en 1880 et 1881, le grand prix Gobert.

30 fr.

Histoire de France sous le ministère de Mazarin. 3 vol. in-8, brochés... 22 fr. 50

Ouvrage qui a obtenu, en 1882 et 1883, le grand prix Gobert.

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LIBRAIRIE HACHETTE ET Cle

79, BOULEVARD SAINT-GERMAIN, 79

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DES

INSTITUTIONS, MŒEURS ET COUTUMES

DE LA FRANCE.

SECONDE PARTIE.

ICONOCLASTES. Hérétiques qui brisaient les images des saints. Voy. HERÉSIE.

IDOLATRIE.- Voy. FEUX DE JOIE, FEUX DE LA SAINT-JEAN, GATEAU DES ROIS, GUI, PAGANISME.

IGNORANTS (Frères). -On donna le nom de frères ignorants à des religieux établis vers 1604. On les appelait encore frères de la charité ou de Saint-Jean de Dieu. Voy. CLergé régulier, Frères de la charité.

ILLUMINATIONS. - L'usage des illuminations dans les fêtes publiques remonte à une très-haute antiquité. Il en est déjà question dans le roman de Perceforest, cité par Sainte-Palaye (vo Illuminations). Les Mémoires du xve siècle mentionnent fréquemment des illuminations. J. Chartier, dans son Histoire de Charles VII à l'année 1458, s'exprime ainsi : « En quantité de lieux et diverses rues, plusieurs des bourgeois avaient fait parer et orner leurs maisons de draps et de luminaires, très-richement et à grands frais, et dura cette fête trois jours. » Monstrelet, parlant de la même année, dit qu'à l'entrée du duc de Bourgogne à Gand les rues étaient illuminées par douze ou quinze mille torches. De puis cette époque, l'usage des illuminations a été maintenu et perfectionné. Elles ont été, comme les feux d'artifice. un complément des fêtes publiques, et

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I

ont souvent présenté un spectacle ma-
gique au moyen des transparents, verres
de couleur, constructions théâtrales, et
tions d'architecture.
formé quelquefois d'ingénieuses décora-

ILLUMINĖS. Dans la primitive Église, on appelait illuminés ceux qui venaient de recevoir le baptême, parce que, dans l'administration de ce sacrement, on présentait aux néophytes un cierge allumé, symbole de la foi et de la grâce que leur conférait le baptême. Dans la suite, le nom d'illuminés s'appliqua à des sectes mystiques qui prétendaient s'unir directement à Dieu par la contemplation et qui soutenaient que ce commerce avec la Divinité effaçait toutes les souillures et justifiait toutes les actions. Un curé de Roye, en Picardie, nommé Pierre Guérin, répandit ces erreurs vers 1634 et forma une secte que de son nom on apnaires disait : « qu'une fois arrivé à cet pelait les guérinets. L'un de ces visionétat sublime d'union avec Dieu, on n'avai plus besoin de produire aucun acte; que Dieu seul agissait en nous. » Cette secle mystique fut sévèrement poursuivie e disparut sous le règne de Louis XIII. D'autres illuminés parurent au XVIIIe siè cle; leur secte se répandit d'abord en Allemagne, et finit par penetrer en France. Leurs opinions mystiques furent surtout propagées en France par un théosophe nommé Saint-Martin.

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d'illustrissime ont été inventés à l'époque de la décadence de l'empire romain. Les rois francs, dont les plus remarquables cherchaient à se rattacher à la tradition, romaine, prenaient aussi les titres d'illustre et d'illustrissime. Dagobert ajoutait à son nom celui d'homme illustre. Charles Martel prend le même titre dans un sauf-conduit qu'il donna à saint Boniface lorsque cet apôtre prê

cha la foi chrétienne en Germanie. Charlemagne proclamé empereur renonça au titre d'illustre qui fut alors attribué aux comtes, aux ducs, aux évêques, aux abbés, et finit par tomber en désuétude. Les nonces et les prélats romains sont les derniers personnages qui aient porté les titres d'illustres et d'illustrissimes

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rains de France qui ont porté le titre d'empereur, et entre autres à Joséphine et Marie-Louise, femmes de Napoléon I". Il a été rétabli en 1853. Mathilde, fille de Henri II, duc de Normandie, et veuve de Henri V, empereur d'Allemagne, conserva le titre d'impératrice, ou emperesse, après la mort de son mari et quoiqu'elle eût contracté un second mariage avec Geoffroy Plantagenet.

IMPÉRIAL.

Ce nom a été donné à un certain nombre de fonctionnaires,de corps et d'institutions lorsque l'empire fut établi en 1804. Les cours d'appel prirent alors le nom de cours impériales, le procureur général, celui de procureur général impérial; le chef du parquet du tribunal de première instance s'appela procureur impérial. Ces noms ont été rétablis par un décret du 2 décembre 1852. Les musées, bibliothèques, lycées et en général les monuments et établissements publics ont été désignés de 1804 à 1815, par le titre d'impérial, qu'ils ont repris de 1852 à 1870.

IMPORTANTS. - C'était le nom d'une cabale qui troubla la cour au commencement du règne de Louis XIV (1643). A la této des importants étaient le duc de Beaufort et Mm de Chevreuse. Ils tentèrent de faire assassiner Mazarin, couime le prouvent les mémoires d'un des conjurée Henri Campion. L'emprisonnement de Beaufort et l'exil de Ma de Chevreuse dispersèrent la cabale des importants.

IMPOSITION DES MAINS.- Cérémonie essentielle dans l'ordination. Voy. EvĖ

QUES.

IMPOTS. L'histoire des impôts est une des parties les plus importantes de l'histoire financière de la France. Elle présente cinq époques principales: 1o Les impôts sous la domination romaine; 2o les impôts sous la domination franque, 3o sous le régime féodal; 4° les impôts établis par les rois jusqu'en 1789; 5o les impôts de 1789 à nos jours.

SIer. Des impôts à l'époque de la do

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