Journal de Cléry: suivi des dernières heures de Louis SeizeBaudouin Frères, 1825 - 344 pages |
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... J'étais de service auprès de M. le Dauphin à l'époque du 10 août . Dès le matin du 9 l'agitation des esprits était extrême ; des groupes se formè- rent dans tout Paris , et l'on apprit avec certitude aux Tuileries le plan des conjurés ...
... J'étais de service auprès de M. le Dauphin à l'époque du 10 août . Dès le matin du 9 l'agitation des esprits était extrême ; des groupes se formè- rent dans tout Paris , et l'on apprit avec certitude aux Tuileries le plan des conjurés ...
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... j'étais aux fenêtres qui donnent sur le jardin . Il y avait déjà une demi - heure que la famille royale était à l'Assemblée , lorsque je vis sur la terrasse des Feuillans quatre têtes placées sur des piques , que l'on portait du côté du ...
... j'étais aux fenêtres qui donnent sur le jardin . Il y avait déjà une demi - heure que la famille royale était à l'Assemblée , lorsque je vis sur la terrasse des Feuillans quatre têtes placées sur des piques , que l'on portait du côté du ...
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... J'étais en effet sans armes , et vêtu d'un simple frac ; si quelque chose eût indi- qué que j'étais de service au château , je n'eusse pas échappé . Quelques Suisses poursuivis se réfugièrent dans une écurie peu distante de là , moi ...
... J'étais en effet sans armes , et vêtu d'un simple frac ; si quelque chose eût indi- qué que j'étais de service au château , je n'eusse pas échappé . Quelques Suisses poursuivis se réfugièrent dans une écurie peu distante de là , moi ...
Page 13
... J'étais tellement oppressé , qu'à peine je pus répondre . Pendant le souper , la Reine et les Princesses qui depuis huit jours étaient sans leurs femmes , me demandèrent si je pourrais peigner leurs chc- veux ; je répondis que je ferais ...
... J'étais tellement oppressé , qu'à peine je pus répondre . Pendant le souper , la Reine et les Princesses qui depuis huit jours étaient sans leurs femmes , me demandèrent si je pourrais peigner leurs chc- veux ; je répondis que je ferais ...
Page 14
... j'étais sans cɩsse observé par les officiers municipaux ; un rien leur donnait de l'ombrage ( 1 ) ; je me tins sur mes gardes , afin d'éviter quelque imprudence qui m'aurait infail- liblement perdu . Le 2 septembre il y eut beaucoup de ...
... j'étais sans cɩsse observé par les officiers municipaux ; un rien leur donnait de l'ombrage ( 1 ) ; je me tins sur mes gardes , afin d'éviter quelque imprudence qui m'aurait infail- liblement perdu . Le 2 septembre il y eut beaucoup de ...
Common terms and phrases
10 août arrêté avaient Bault bonté c'était cabinet Capet château Chaumette citoyen Cléry commissaires des comptes commune concierge Conciergerie conseil général Convention nationale coucher décret demanda dépenses députation descendit Dieu dîner dit-il donner douleur Éclaircissemens enfans faisait famille royale femme fenêtres firent Firmont frère homme Huë j'ai j'avais j'étais jeune Prince jour l'appartement l'Assemblée Lamballe larmes lendemain livres Louis Capet Louis XVI m'avait madame Élisabeth madame Royale main Majesté Malesherbes malheureux manda matin mémoires ment mère ministre momens monsieur le Dauphin mort n'avait nommé Note des nouveaux nouveaux éditeurs nuit officiers municipaux palais du Temple papier parens parler passer pendant père personnes Pétion peuple pièce porte pouvait princesse de Lamballe Princesses prison refusa Reine répondit reste rien salle Santerre serait service servir seul six heures soin soir sort souper tante et moi tion Tison tour du Temple tourelle Tronchet trouvé Tuileries Turgy valet de chambre vint
Popular passages
Page 260 - Sire," répondit Vergniaud qui occupait le fauteuil, "vous pouvez compter sur la fermeté de l'assemblée nationale ; ses membres ont juré de mourir en soutenant les droits du peuple et les autorités constituées.
Page 113 - Dieu de me pardonner tous mes péchés; j'ai cherché à les connaître scrupuleusement, à les détester et à m'humilier en sa présence, ne pouvant me servir du ministère d'un prêtre catholique. Je prie Dieu de recevoir la confession que je lui en ai faite et surtout le repentir profond que j'ai d'avoir mis mon nom (quoique cela fût contre ma volonté) à des actes qui peuvent être contraires à la discipline et à la croyance de l'Eglise catholique, à laquelle je suis toujours resté sincèrement...
Page 133 - La convention nationale déclare nul l'acte de Louis Capet, apporté à la barre par ses conseils , qualifié d'appel à la nation du jugement contre lui rendu par la convention ; défend à qui que ce soit d'y donner aucune suite , à peine d'être poursuivi et puni comme coupable d'attentat contre la sûreté générale de la république.
Page 112 - ... dans aucune loi existante ; n'ayant que Dieu pour témoin de mes pensées, et auquel je puisse m'adresser ; Je déclare ici en sa présence mes dernières volontés et mes sentimens. Je laisse mon âme à Dieu, mon Créateur ; je le prie de la recevoir dans sa miséricorde, de ne pas la juger...
Page 116 - ... maître de soi ; et je prie mon fils, s'il en trouve l'occasion, de ne songer qu'à leur malheur. » Je voudrais pouvoir témoigner ici ma reconnaissance à ceux qui m'ont montré un attachement véritable et désintéressé. D'un côté si...
Page 117 - ... j'ai trouvé quelques ames sensibles et compatissantes ; que celles-là jouissent dans leur cœur, de la tranquillité que doit leur donner leur façon de penser ! » Je prie MM. de Malesherbes, Tronchet et...
Page 141 - Vous nous le promettez ? répétèrent-ils tous ensemble. — Oui, je vous le promets. — Pourquoi pas à sept heures ? dit la reine. — Eh bien ! oui, à sept heures, répondit le roi : adieu...
Page 88 - J'aurais désiré, monsieur, ajouta-t-il, que les commissaires m'eussent laissé mon fils pendant les deux heures que j'ai passées à vous attendre ; au reste, ce traitement est une suite de ceux que j'éprouve ici depuis quatre mois. Je vais vous suivre, non pour obéir à la convention, mais parce que mes ennemis ont la force en main.
Page 134 - Je recommande à la bienfaisance de la nation toutes les personnes qui m'étaient attachées : il y en a beaucoup qui avaient mis toute leur fortune dans leurs charges, et qui, n'ayant plus...
Page 133 - Je remarquai seulement qu'au premier article, lorsqu'on prononça le mot conspiration, un sourire d'indignation parut sur le bord de ses lèvres; mais aux mots subira la peine de mort, un regard céleste, qu'il porta sur tous ceux qui l'environnaient, leur annonça que la mort était sans terreur pour l'innocence. Le roi fit un pas vers Grouvelle, secrétaire du conseil, prit le décret de ses mains, le plia, tira de sa poche son portefeuille...