La fin du dix-huitième siècle: études et portraits, Volume 2Hachette, 1880 |
From inside the book
Results 1-5 of 86
Page 11
... qu'un enfant gâté malade ... Si j'ai la goutte l'année prochaine , et qu'elle me mette tout à fait à bas , j'irai à Paris pour me trouver à leur niveau . A présent , je suis trop fou pour leur tenir compagnie . >> - -Voilà un jugement ...
... qu'un enfant gâté malade ... Si j'ai la goutte l'année prochaine , et qu'elle me mette tout à fait à bas , j'irai à Paris pour me trouver à leur niveau . A présent , je suis trop fou pour leur tenir compagnie . >> - -Voilà un jugement ...
Page 12
... qu'un voyage d'amusement et d'observation mondaine ; il évitera la peste politique qu'il vient d'abandonner à Londres ; il ne vient pas pour faire la connaissance des ministres , pour étudier le gouvernement et les lois , ni réfléchir ...
... qu'un voyage d'amusement et d'observation mondaine ; il évitera la peste politique qu'il vient d'abandonner à Londres ; il ne vient pas pour faire la connaissance des ministres , pour étudier le gouvernement et les lois , ni réfléchir ...
Page 15
... qu'en général nous habitons des forêts et des montagnes sauvages , sans le moindre sentier , et qu'une fois par an ... un rare perfectionnement de la nature , que ces grands philosophes ont inventé et qui pourrait ajouter de notables beautés ...
... qu'en général nous habitons des forêts et des montagnes sauvages , sans le moindre sentier , et qu'une fois par an ... un rare perfectionnement de la nature , que ces grands philosophes ont inventé et qui pourrait ajouter de notables beautés ...
Page 16
... qu'il fait à ses amis cette plaisante peinture . Un M. Boutin , d'abord receveur des finances , puis conseiller d'État , avait consacré des sommes immenses à la transforma- tion de son jardin , situé rue de Clichy , célèbre plus tard ...
... qu'il fait à ses amis cette plaisante peinture . Un M. Boutin , d'abord receveur des finances , puis conseiller d'État , avait consacré des sommes immenses à la transforma- tion de son jardin , situé rue de Clichy , célèbre plus tard ...
Page 17
... qu'elle sera navigable . Dans un coin renfermé par des murs de craie s'étale une carte d'é- chantillons qu'on dirait empruntée à un tailleur : il y a une bande de gazon , une autre de blé et une troi- sième en friche , exactement dans l ...
... qu'elle sera navigable . Dans un coin renfermé par des murs de craie s'étale une carte d'é- chantillons qu'on dirait empruntée à un tailleur : il y a une bande de gazon , une autre de blé et une troi- sième en friche , exactement dans l ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
âme amis André Chénier années assez Barère beaux Becq de Fouquières belle brillante c'était célèbre charme Chateaubriand chose citoyen cœur Collot-d'Herbois Conciergerie conspiration des prisons Coppet d'André Chénier dernier devant Dieu dire dix-huitième siècle éclat écrit élégies esprit famille femme fête fille fragments française frère Gabriel de Chénier génie gloire Goethe goût homme Horace Mann Horace Walpole ïambe idées j'ai jeune jour jugement l'esprit l'histoire laisse lettres liberté littéraire lui-même lutte Marie-Joseph marquis de Mirabeau marquise ment Mme de Staël Mme du Deffand Mme Roland monde mort Necker noble œuvres passer passion patriotes pensée père peuple philosophie poème poésie poète poétique politique première presque prison Properce public qu'un raison reste Révolution rien Robespierre Rousseau Saint-Lazare Sainte-Beuve salon scène Schiller semble sentiment serait seul sion Sismondi société sorte souvenirs sûreté générale talent tard Terreur tion travers triste trouve voilà voyage vrai Walpole yeux Zacharias Werner
Popular passages
Page 320 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 360 - La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes : elle n'en accorde point aux conspirateurs.
Page 55 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 331 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 353 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 331 - Pales encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts, Je ne veux point mourir encore.' Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Page 246 - S'égarant à son gré, mon ciseau vagabond Achève à ce poème ou les pieds ou le front, Creuse à l'autre les flancs, puis l'abandonne et vole Travailler à cet autre ou la jambe ou l'épaule. Tous, boiteux, suspendus, traînent; mais je les vois Tous bientôt sur leurs pieds se tenir à la fois. Ensemble lentement tous couvés sous mes ailes, Tous ensemble quittant leurs coques maternelles, Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir, Ensemble sous le bois voltiger et courir.
Page 236 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement; J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent dépeindre.
Page 335 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.
Page 331 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.