La fin du dix-huitième siècle: études et portraits, Volume 2Hachette, 1880 |
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... pensées ; s'il se taisait , qui aurait pu exiger que les autres mon- trassent plus de sollicitude pour moi ? Mais que dire pour excuser la négligence de M. Conway ? Pour lui , j'avais tout sacrifié ; pour lui , j'avais subi toutes les ...
... pensées ; s'il se taisait , qui aurait pu exiger que les autres mon- trassent plus de sollicitude pour moi ? Mais que dire pour excuser la négligence de M. Conway ? Pour lui , j'avais tout sacrifié ; pour lui , j'avais subi toutes les ...
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... pensée de Walpole , Turgot , le seul homme capable d'affran- chir le travail et d'établir l'égalité de tous les Fran- çais devant l'impôt et devant la loi , capable même d'appliquer à la France les règles du vote et du contrôle des ...
... pensée de Walpole , Turgot , le seul homme capable d'affran- chir le travail et d'établir l'égalité de tous les Fran- çais devant l'impôt et devant la loi , capable même d'appliquer à la France les règles du vote et du contrôle des ...
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... pensée de se recueillir . Voilà pourquoi elle se disperse dans le tumulte , elle se perd avec une sorte de frénésie dans les dehors de la vie . Elle fait de la nuit une conversa- tion agitée qui chasse l'insomnie ; elle réserve le jour ...
... pensée de se recueillir . Voilà pourquoi elle se disperse dans le tumulte , elle se perd avec une sorte de frénésie dans les dehors de la vie . Elle fait de la nuit une conversa- tion agitée qui chasse l'insomnie ; elle réserve le jour ...
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... pensée . Avant tout , c'est sa pensée qu'il faut fuir . Ne la croyez pas un instant dupe de cette foule brillante où elle cherche l'oubli de soi . Rien n'égale l'amertume de ses jugements généraux sur le monde , sinon celle qui éclate ...
... pensée . Avant tout , c'est sa pensée qu'il faut fuir . Ne la croyez pas un instant dupe de cette foule brillante où elle cherche l'oubli de soi . Rien n'égale l'amertume de ses jugements généraux sur le monde , sinon celle qui éclate ...
Page 55
... pensée de Pascal ! « On ne recherche la conversation et les divertisse- ments que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir ... Quand j'ai voulu en découvrir la raison , j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective , qui ...
... pensée de Pascal ! « On ne recherche la conversation et les divertisse- ments que parce qu'on ne peut demeurer chez soi avec plaisir ... Quand j'ai voulu en découvrir la raison , j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective , qui ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 320 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 360 - La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes : elle n'en accorde point aux conspirateurs.
Page 55 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 331 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 353 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 331 - Pales encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts, Je ne veux point mourir encore.' Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Page 246 - S'égarant à son gré, mon ciseau vagabond Achève à ce poème ou les pieds ou le front, Creuse à l'autre les flancs, puis l'abandonne et vole Travailler à cet autre ou la jambe ou l'épaule. Tous, boiteux, suspendus, traînent; mais je les vois Tous bientôt sur leurs pieds se tenir à la fois. Ensemble lentement tous couvés sous mes ailes, Tous ensemble quittant leurs coques maternelles, Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir, Ensemble sous le bois voltiger et courir.
Page 236 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement; J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent dépeindre.
Page 335 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.
Page 331 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.