La fin du dix-huitième siècle: études et portraits, Volume 2Hachette, 1880 |
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... enfin avec le frère aîné de Conway , le comte de Hertford , qui remplissait alors en France les fonctions d'ambassadeur , tout cela lui assurait une bienvenue exceptionnelle dans une société blasée , curieuse de nouveautés de visage ou ...
... enfin avec le frère aîné de Conway , le comte de Hertford , qui remplissait alors en France les fonctions d'ambassadeur , tout cela lui assurait une bienvenue exceptionnelle dans une société blasée , curieuse de nouveautés de visage ou ...
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... enfin le titre légal du pauvre homme était gènant , et sa mort , qui fut une dernière politesse , un dernier petit soin , agréable celui - là , pour sa veuve , la laissa libre d'ouvrir un salon . Elle restait avec ses reprises , avec ...
... enfin le titre légal du pauvre homme était gènant , et sa mort , qui fut une dernière politesse , un dernier petit soin , agréable celui - là , pour sa veuve , la laissa libre d'ouvrir un salon . Elle restait avec ses reprises , avec ...
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... enfin je n'avais parfaitement bien connu personne ... A qui puis - je done avoir recours ? ( 20 octobre 1766 ) . >> Ces plaintes , ces retours désolés sur soi , et en même temps cette fuite perpétuelle hors de soi , cette crainte de se ...
... enfin je n'avais parfaitement bien connu personne ... A qui puis - je done avoir recours ? ( 20 octobre 1766 ) . >> Ces plaintes , ces retours désolés sur soi , et en même temps cette fuite perpétuelle hors de soi , cette crainte de se ...
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... enfin , lorsqu'elle mourut , c'était l'heure de se souvenir de tant de dévoùment pendant dix années , d'une si grande intimité , de cette mutuelle adoration dont on avait fait grand fracas . Voici en trois lignes son oraison funèbre ...
... enfin , lorsqu'elle mourut , c'était l'heure de se souvenir de tant de dévoùment pendant dix années , d'une si grande intimité , de cette mutuelle adoration dont on avait fait grand fracas . Voici en trois lignes son oraison funèbre ...
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... enfin sa plume . « Je ne sais plus la conduire au milieu des horreurs qui déchirent ma patrie ; je ne puis plus vivre sur des ruines , j'aime mieux m'y ensevelir . Nature , ouvre ton sein ... Dieu juste , re- çois - moi ! » Ainsi c'est ...
... enfin sa plume . « Je ne sais plus la conduire au milieu des horreurs qui déchirent ma patrie ; je ne puis plus vivre sur des ruines , j'aime mieux m'y ensevelir . Nature , ouvre ton sein ... Dieu juste , re- çois - moi ! » Ainsi c'est ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 320 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 360 - La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes : elle n'en accorde point aux conspirateurs.
Page 55 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 331 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 353 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 331 - Pales encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts, Je ne veux point mourir encore.' Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Page 246 - S'égarant à son gré, mon ciseau vagabond Achève à ce poème ou les pieds ou le front, Creuse à l'autre les flancs, puis l'abandonne et vole Travailler à cet autre ou la jambe ou l'épaule. Tous, boiteux, suspendus, traînent; mais je les vois Tous bientôt sur leurs pieds se tenir à la fois. Ensemble lentement tous couvés sous mes ailes, Tous ensemble quittant leurs coques maternelles, Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir, Ensemble sous le bois voltiger et courir.
Page 236 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement; J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent dépeindre.
Page 335 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.
Page 331 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.