La fin du dix-huitième siècle: études et portraits, Volume 2Hachette, 1880 |
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... être assez grand pour leur dire , comme cet officier français au théâtre à Paris , en se retournant vers le parterre qui le provoquait : Accordez - vous , ca- nailles ! » Son voyage de 1765 eut pour occasion dé- terminante une ...
... être assez grand pour leur dire , comme cet officier français au théâtre à Paris , en se retournant vers le parterre qui le provoquait : Accordez - vous , ca- nailles ! » Son voyage de 1765 eut pour occasion dé- terminante une ...
Page 15
... être éduqués autant que les hommes , car ce ne sont que des productions bizarres et gauches , tant qu'on ne leur a pas appris à se tenir droits et à saluer quand il le faut . L'Académie des belles - lettres a même offert un prix à celui ...
... être éduqués autant que les hommes , car ce ne sont que des productions bizarres et gauches , tant qu'on ne leur a pas appris à se tenir droits et à saluer quand il le faut . L'Académie des belles - lettres a même offert un prix à celui ...
Page 29
... être réglée ; quant aux autres , je ne vois pas qu'il y ait moins de bigoterie à tenter des conversions contre que pour la religion . » Ce ton de prédicant des philosophes l'exaspère . « Ils ne font que prêcher , et leur doctrine avouée ...
... être réglée ; quant aux autres , je ne vois pas qu'il y ait moins de bigoterie à tenter des conversions contre que pour la religion . » Ce ton de prédicant des philosophes l'exaspère . « Ils ne font que prêcher , et leur doctrine avouée ...
Page 31
... être le jouet de celui que la Providence a placé au - dessus des autres hommes , en lui im- posant le devoir de les rendre heureux , etc. » Cette plaisanterie , bonne ou mauvaise , eut en Angleterre des suites fàcheuses pour Rousseau ...
... être le jouet de celui que la Providence a placé au - dessus des autres hommes , en lui im- posant le devoir de les rendre heureux , etc. » Cette plaisanterie , bonne ou mauvaise , eut en Angleterre des suites fàcheuses pour Rousseau ...
Page 35
... est que je suis dans le pays des Strubrugs1 , où l'on n'est ja- 1. Voyez le chapitre des Strubrugs ou Immortels , dans le Voyage de Gulliver . mais trop vieux pour être jeune . » Et quelques LA SOCIÉTÉ FRANCAISE EN 1765 35.
... est que je suis dans le pays des Strubrugs1 , où l'on n'est ja- 1. Voyez le chapitre des Strubrugs ou Immortels , dans le Voyage de Gulliver . mais trop vieux pour être jeune . » Et quelques LA SOCIÉTÉ FRANCAISE EN 1765 35.
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 320 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 360 - La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes : elle n'en accorde point aux conspirateurs.
Page 55 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 331 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 353 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 331 - Pales encore a des asiles verts, Les Amours des baisers, les Muses des concerts, Je ne veux point mourir encore.' Ainsi, triste et captif, ma lyre toutefois S'éveillait, écoutant ces plaintes, cette voix, Ces vœux d'une jeune captive ; Et secouant le faix de mes jours languissants, Aux douces lois des vers je pliai les accents De sa bouche aimable et naïve.
Page 246 - S'égarant à son gré, mon ciseau vagabond Achève à ce poème ou les pieds ou le front, Creuse à l'autre les flancs, puis l'abandonne et vole Travailler à cet autre ou la jambe ou l'épaule. Tous, boiteux, suspendus, traînent; mais je les vois Tous bientôt sur leurs pieds se tenir à la fois. Ensemble lentement tous couvés sous mes ailes, Tous ensemble quittant leurs coques maternelles, Sauront d'un beau plumage ensemble se couvrir, Ensemble sous le bois voltiger et courir.
Page 236 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt, chez moi souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement; J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent dépeindre.
Page 335 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs, Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli, J'ai le même destin.
Page 331 - Je ne suis qu'au printemps, je veux voir la moisson, Et, comme le soleil, de saison en saison, Je veux achever mon année. Brillante sur ma tige, et l'honneur du jardin, Je n'ai vu luire encor que les feux du matin ; Je veux achever ma journée.