Mémoires de Madame Roland écrits durant sa captivité, Volume 1L. Hachette, 1864 |
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Page iv
... voyais dans cette circonstance un motif de plus de m'acquitter de cette tâche . Mme Champagneux m'y avait autorisé , en se fiant à moi du soin d'expliquer et de présenter sous leur vrai jour , ou même de passer tout à fait sous silence ...
... voyais dans cette circonstance un motif de plus de m'acquitter de cette tâche . Mme Champagneux m'y avait autorisé , en se fiant à moi du soin d'expliquer et de présenter sous leur vrai jour , ou même de passer tout à fait sous silence ...
Page 12
... voyais la ruine , tout ce que j'aime au monde exposé aux derniers dangers , sentant fortement , m'ex- primant avec facilité , trop fière pour ne pas le faire avec noblesse , j'avais les plus grands intérêts à traiter , quel- ques moyens ...
... voyais la ruine , tout ce que j'aime au monde exposé aux derniers dangers , sentant fortement , m'ex- primant avec facilité , trop fière pour ne pas le faire avec noblesse , j'avais les plus grands intérêts à traiter , quel- ques moyens ...
Page 19
... voyais pres- que plus personne ; les maîtres d'une des maisons où j'aurais pu me céler étaient à la campagne ; dans une autre , il y avait un malade qui rendait difficile l'admis- sion d'un nouvel hôte ; celle où Roland s'était caché ne ...
... voyais pres- que plus personne ; les maîtres d'une des maisons où j'aurais pu me céler étaient à la campagne ; dans une autre , il y avait un malade qui rendait difficile l'admis- sion d'un nouvel hôte ; celle où Roland s'était caché ne ...
Page 35
... voyais bien qu'en réclamant ces soins , ils ne me seraient pas refusés , mais je jugeais parfaitement qu'en les payant beaucoup il faudrait néanmoins beau- coup aussi les attendre , et qu'ils seraient toujours fort superficiels ; il y ...
... voyais bien qu'en réclamant ces soins , ils ne me seraient pas refusés , mais je jugeais parfaitement qu'en les payant beaucoup il faudrait néanmoins beau- coup aussi les attendre , et qu'ils seraient toujours fort superficiels ; il y ...
Page 69
... voyais d'un côté la droiture et la fran- chise en personne , la sévère équité sans aucuns des moyens des courtisans , ni des ménagements de l'homme du monde ; de l'autre je croyais reconnaître un roué très - spirituel , un hardi ...
... voyais d'un côté la droiture et la fran- chise en personne , la sévère équité sans aucuns des moyens des courtisans , ni des ménagements de l'homme du monde ; de l'autre je croyais reconnaître un roué très - spirituel , un hardi ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 134 - ... il paraît fait pour goûter et procurer le bonheur domestique; il oublierait l'univers dans la douceur des vertus privées avec un cœur digne du sien.
Page 373 - A cette nouvelle, les clameurs publiques, élevées de toutes parts, ont fait sentir à l'Assemblée nationale la nécessité urgente de s'unir au peuple, et de rendre à la commune, par le rapport du décret de destitution, le pouvoir dont elle l'avait investie.
Page 192 - Ceux qui plaignent les fermiers et marchands avides contre lesquels la loi est obligée de prendre des mesures. 5) Ceux qui, ayant toujours les mots de Liberté, République et Patrie sur les lèvres, fréquentent les ci-devant nobles, les prêtres contrerévolutionnaires, les aristocrates, les feuillants, les modérés et s'intéressent à leur sort.
Page 134 - ... accuser de hauteur, et lui a donné des ennemis. La médiocrité ne pardonne guère au mérite; mais le vice hait et poursuit la vertu courageuse qui lui déclare la guerre. Buzot est l'homme le plus doux de la terre pour ses amis, et le plus rude adversaire des fripons. Jeune encore , la maturité de son jugement et l'honnêteté de ses mœurs lui valurent l'estime et la confiance de ses concitoyens. Il justifia l'une et l'autre par son dévouement à la vérité, par sa fermeté, sa persévérance...
Page 34 - ... a deux sources : les bonnes mœurs qui font les sages lois, et les lumières qui nous ramènent aux unes et aux autres par la connaissance de nos droits; mon âme ne sera plus navrée du spectacle de l'humanité avilie, l'espèce va s'améliorer et la félicité de tous sera la base et le gage de celle de chacun.
Page 332 - Clavières pour s'entretenir avec lui. Quelquefois aussi son sexe reprenait le dessus, et on voyait qu'elle avait pleuré au souvenir de sa fille et de son époux. Ce mélange d'amollissement naturel et de force la rendait plus intéressante. La femme qui la servait me dit un jour...
Page 353 - L'état actuel de la France ne peut subsister long-temps : c'est un état de crise dont la violence a atteint le plus haut degré ; il faut qu'il se termine par un éclat qui doit intéresser Votre Majesté , autant qu'il importe à tout l'empire. Honoré de votre confiance , et placé dans un poste où je vous dois la vérité , j'oserai vous la dire ; c'est une obligation qui m'est imposée par vous-même. Les Français se sont donné une constitution ; elle...
Page 356 - Il n'est plus temps de reculer, il n'ya même plus moyen de temporiser. La révolution est faite dans les esprits; elle s'achèvera au prix du sang, et sera cimentée par lui, si la sagesse ne prévient pas des malheurs qu'il est encore possible d'éviter.
Page 328 - ... courage de me soustraire au jugement que je prévoyais ; j'ai cru qu'il était plus convenable de le subir ; j'ai cru devoir cet exemple à mon pays ; j'ai cru que, si je devais être condamnée, il fallait laisser à la tyrannie l'odieux d'immoler une femme qui n'eut d'autre crime que quelques...
Page 173 - ... de la municipalité : cela ressemble à une incongruité ; c'en est une véritablement. Cubières , fidèle à ce double caractère d'insolence et de bassesse qu'il porte au suprême degré sur sa répugnante figure , prêche le sans-culottisme comme il chantait les Grâces ; fait des vers à Marat , comme il en faisait à Iris , et sanguinaire sans fureur, comme il fut apparemment amoureux sans tendresse , il se prosterne humblement devant l'idole du jour, fût-ce Tantale ou Vénus.