Mémoires de Madame Roland écrits durant sa captivité, Volume 1L. Hachette, 1864 |
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... affaires domestiques , ma santé , et beaucoup de bonnes raisons ; je calculais , entr'autres , combien il se- rait plus facile à Roland seul de se soustraire à la pour- suite de ses ennemis s'ils en venaient aux derniers excès , qu'il ...
... affaires domestiques , ma santé , et beaucoup de bonnes raisons ; je calculais , entr'autres , combien il se- rait plus facile à Roland seul de se soustraire à la pour- suite de ses ennemis s'ils en venaient aux derniers excès , qu'il ...
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... affaire de quelques minutes . Mon domestique était absent ; je laisse un ami qui était à la maison près de Roland ; je monte seule dans un fiacre à qui je recommande la plus grande vitesse , et j'arrive au Car- rousel . La cour des ...
... affaire de quelques minutes . Mon domestique était absent ; je laisse un ami qui était à la maison près de Roland ; je monte seule dans un fiacre à qui je recommande la plus grande vitesse , et j'arrive au Car- rousel . La cour des ...
Page 17
... 'interroger , commencer cette affaire , je ne serais pas embarrassée de les confon- dre ; cela même pourrait servir à éclairer plutôt sur le compte de Roland ceux qui ne sont véritablement qu'abusés I - 2 NOTICES HISTORIQUES . 17.
... 'interroger , commencer cette affaire , je ne serais pas embarrassée de les confon- dre ; cela même pourrait servir à éclairer plutôt sur le compte de Roland ceux qui ne sont véritablement qu'abusés I - 2 NOTICES HISTORIQUES . 17.
Page 59
... affaire du Champ de Mars ; mais j'en avais pitié . La nature l'a fait si peureux qu'il me semblait avoir doublement du courage à soutenir la bonne cause . Je ne calculais pas que la faveur popu- laire à laquelle il visait déjà , lui ...
... affaire du Champ de Mars ; mais j'en avais pitié . La nature l'a fait si peureux qu'il me semblait avoir doublement du courage à soutenir la bonne cause . Je ne calculais pas que la faveur popu- laire à laquelle il visait déjà , lui ...
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... apprit que l'Assemblée nationale avait fixé le sort du roi , elle expédia ses commissaires au Champ de Mars , pour annoncer au peuple que le décret étant porté sur l'affaire du roi , il n'y avait plus lieu NOTICES HISTORIQUES . 63.
... apprit que l'Assemblée nationale avait fixé le sort du roi , elle expédia ses commissaires au Champ de Mars , pour annoncer au peuple que le décret étant porté sur l'affaire du roi , il n'y avait plus lieu NOTICES HISTORIQUES . 63.
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Common terms and phrases
10 août administrateurs affaires amis arrestation arrêté assez avaient Barbaroux Bosc Brissot bureau Buzot c'était calomnie caractère Chabot Champ de Mars Champagneux chose citoyenne Roland collègues comité commissaires Commune confiance connaissance conseil conspiration constitution Convention Convention nationale courage crime d'Orléans Danton décret demande dénoncer départements députés devait donner Dumouriez Duperret Duranthon écrits ennemis esprit eût faisait fallait femme force Garat gens Gensonné Grandpré heures homme honnête j'ai j'avais j'étais Jacobins jamais jour juger justice l'Abbaye l'Assemblée l'esprit l'in laisser législative lettre liberté Louis XVI Louvet MADAME ROLAND maire Marat mari ment ministre de l'intérieur Mme Roland n'ai n'avait n'était nationale nommé Pache passer patriotes Père Duchesne personnes Pétion peuple place plaisir pouvait premier principes prison prison de l'Abbaye public publique quelquefois raison république révolution rien Robespierre s'était sages Sainte-Pélagie sais section sentiments serait Servan servir seul sorte talents tion trouver venir vérité voulait
Popular passages
Page 134 - ... il paraît fait pour goûter et procurer le bonheur domestique; il oublierait l'univers dans la douceur des vertus privées avec un cœur digne du sien.
Page 373 - A cette nouvelle, les clameurs publiques, élevées de toutes parts, ont fait sentir à l'Assemblée nationale la nécessité urgente de s'unir au peuple, et de rendre à la commune, par le rapport du décret de destitution, le pouvoir dont elle l'avait investie.
Page 192 - Ceux qui plaignent les fermiers et marchands avides contre lesquels la loi est obligée de prendre des mesures. 5) Ceux qui, ayant toujours les mots de Liberté, République et Patrie sur les lèvres, fréquentent les ci-devant nobles, les prêtres contrerévolutionnaires, les aristocrates, les feuillants, les modérés et s'intéressent à leur sort.
Page 134 - ... accuser de hauteur, et lui a donné des ennemis. La médiocrité ne pardonne guère au mérite; mais le vice hait et poursuit la vertu courageuse qui lui déclare la guerre. Buzot est l'homme le plus doux de la terre pour ses amis, et le plus rude adversaire des fripons. Jeune encore , la maturité de son jugement et l'honnêteté de ses mœurs lui valurent l'estime et la confiance de ses concitoyens. Il justifia l'une et l'autre par son dévouement à la vérité, par sa fermeté, sa persévérance...
Page 34 - ... a deux sources : les bonnes mœurs qui font les sages lois, et les lumières qui nous ramènent aux unes et aux autres par la connaissance de nos droits; mon âme ne sera plus navrée du spectacle de l'humanité avilie, l'espèce va s'améliorer et la félicité de tous sera la base et le gage de celle de chacun.
Page 332 - Clavières pour s'entretenir avec lui. Quelquefois aussi son sexe reprenait le dessus, et on voyait qu'elle avait pleuré au souvenir de sa fille et de son époux. Ce mélange d'amollissement naturel et de force la rendait plus intéressante. La femme qui la servait me dit un jour...
Page 353 - L'état actuel de la France ne peut subsister long-temps : c'est un état de crise dont la violence a atteint le plus haut degré ; il faut qu'il se termine par un éclat qui doit intéresser Votre Majesté , autant qu'il importe à tout l'empire. Honoré de votre confiance , et placé dans un poste où je vous dois la vérité , j'oserai vous la dire ; c'est une obligation qui m'est imposée par vous-même. Les Français se sont donné une constitution ; elle...
Page 356 - Il n'est plus temps de reculer, il n'ya même plus moyen de temporiser. La révolution est faite dans les esprits; elle s'achèvera au prix du sang, et sera cimentée par lui, si la sagesse ne prévient pas des malheurs qu'il est encore possible d'éviter.
Page 328 - ... courage de me soustraire au jugement que je prévoyais ; j'ai cru qu'il était plus convenable de le subir ; j'ai cru devoir cet exemple à mon pays ; j'ai cru que, si je devais être condamnée, il fallait laisser à la tyrannie l'odieux d'immoler une femme qui n'eut d'autre crime que quelques...
Page 173 - ... de la municipalité : cela ressemble à une incongruité ; c'en est une véritablement. Cubières , fidèle à ce double caractère d'insolence et de bassesse qu'il porte au suprême degré sur sa répugnante figure , prêche le sans-culottisme comme il chantait les Grâces ; fait des vers à Marat , comme il en faisait à Iris , et sanguinaire sans fureur, comme il fut apparemment amoureux sans tendresse , il se prosterne humblement devant l'idole du jour, fût-ce Tantale ou Vénus.