ADR

ADRY (Jean-Félicissime), ci-devant oratorien, né en 1749, à Vincelotte près Auxerre ; après avoir professé pendant plusieurs années la rhétorique au collége de Troyes, devint bibliothécaire dans la maison de l'Oratoire, rue Saint-Honoré. Il conserva cette place jusqu'à la révolution, qui vint l'en priver, sans diminuer cependant son goût pour les recherches bibliographiques. Il continua à s'y livrer, et donna des éditions de différens ouvrages de Cicéron, de Juvénal, de Phèdre, du Télémaque, et d'autres auteurs qu'il a eurichis de notes, de préfaces ou de supplémens. On trouve dans le Magasin encyclopédique quelques articles de cet écrivain; et un biographe récent lui attribue la partie hébraïque dans les essais de traductions interlinéaires en plusieurs langues, publiés par Boulard. Adry

est encore auteur d'une Notice sur M. de Sacy de l'Académie française, sur Boccace, sur le college de Juilly; de recher

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ches curieuses sur les Elzevirs, insérées dans le Magasin encyclopédique, et publiées à part en 1806; d'une histoire de Vittoria Accorambona, duchesse de Bracciano; avec la vie de Mme de Hauefort, duchesse de Schomberg, par une de ses amies (Mme de Montmorency-Luyues), 2e édit. 1807. On dit que cet ancien confrère laïque de l'Oratoire était très-attaché aux opinions des Appelans. Il est mort le 20 mars 1818, après avoir passé plusieurs années dans un état de souffrances continuelles. Il a laissé une bibliothèque précieuse, et plusieurs manuscrits parmi lesquels on cite une histoire littéraire de Port-Royal, et une Vie de Malebranche.

AGIER (Pierre-Jean), ancien avocat au parlement, et un des présidens de la Cour royale de Paris, naquit dans cette ville le 28 décembre 1748. Son père, procureur au parlement, lui fit donner une éducation soignée à laquelle il répon dit par de brillans succès, en