Bibliotheque des mémoires relatifs a l'histoire de France, Volume 8Firmin-Didot, 1878 |
From inside the book
Results 1-5 of 38
Page 70
... garde nationale , d'abord laquais , commis aux barrières , puis massacreur à Saint - Firmin , brise des scellés ... gardé au Luxembourg avec cet adoucissement . Trois ou quatre fem- mes perdues , appartenant aux miséra- bles gangrénés ...
... garde nationale , d'abord laquais , commis aux barrières , puis massacreur à Saint - Firmin , brise des scellés ... gardé au Luxembourg avec cet adoucissement . Trois ou quatre fem- mes perdues , appartenant aux miséra- bles gangrénés ...
Page 75
... vois cela . Mais prenez garde qu'elle ne devienne une savante , ce serait grand'- pitié . » La conversation s'établit entre ces dames sur la famille - - ― - - - - et la société de la maîtresse de la maison ; DE MADAME ROLAND . 75.
... vois cela . Mais prenez garde qu'elle ne devienne une savante , ce serait grand'- pitié . » La conversation s'établit entre ces dames sur la famille - - ― - - - - et la société de la maîtresse de la maison ; DE MADAME ROLAND . 75.
Page 95
... devait lire sur son grotesque visage les six cents ans de sa noblesse prouvée . Elle reconnut deux ou trois gardes du roi , dont elle nous donna fort " exactement la généalogie , se trouvant précisément la parente DE MADAME ROLAND . 95.
... devait lire sur son grotesque visage les six cents ans de sa noblesse prouvée . Elle reconnut deux ou trois gardes du roi , dont elle nous donna fort " exactement la généalogie , se trouvant précisément la parente DE MADAME ROLAND . 95.
Page 102
... garde contre ce qui m'environne ; rien ne me plaît comme la confiance : elle est mon élément et ma vie . Il fallait toutes les observations réfléchies que j'ai faites sur la fausseté , la légèreté des hommes , en général , pour me ...
... garde contre ce qui m'environne ; rien ne me plaît comme la confiance : elle est mon élément et ma vie . Il fallait toutes les observations réfléchies que j'ai faites sur la fausseté , la légèreté des hommes , en général , pour me ...
Page 114
... garde , je trou- vais la main , j'entendais la voix de ma mère ; à chaque instant , hors de son lit pour s'approcher de mon chevet , ses yeux avi- des dévoraient les gestes , et , pour ainsi dire , les paroles du médecin ; des larmes ...
... garde , je trou- vais la main , j'entendais la voix de ma mère ; à chaque instant , hors de son lit pour s'approcher de mon chevet , ses yeux avi- des dévoraient les gestes , et , pour ainsi dire , les paroles du médecin ; des larmes ...
Common terms and phrases
10 août Adam Lux Adieu âme amis appelé assez avaient Boismorel bonheur bonne Brissot Buzot c'était caractère champ de Mars cher chose citoyen cœur comité commune connaissance conseil convention courage crime Danton décret demande députés devait dire donner douce Dumouriez écrits enfants ennemis esprit eût Évreux faisait fallait femme fille force Garat gens Gensonné girondins goût Guadet heures homme honnête j'ai j'aurais j'avais j'étais jacobins jamais jeune jour juger justice l'assemblée laisser lettre liberté Louis XVI m'avait m'en madame Roland malheureux Marat mari ment mère ministre Miranda mœurs n'ai n'avait n'était Note de l'éditeur Pache parler passer patriotes père personne Pétion peuple peut-être philosophie plaisir porte pouvait premier principes prison public quelquefois raison république révolution révolutionnaire rien Robespierre s'était sage Sainte-Pélagie sais sans-culottes sentiment serait servir seul société soin sort talents tion tribunal tribunal révolutionnaire trouver tyrannie Valazé venait Vergniaud vérité visite voilà voulait
Popular passages
Page 25 - Après sa condamnation, elle repassa dans le guichet avec une vitesse qui tenait de la joie. Elle indiqua par un signe démonstratif qu'elle était condamnée à mort. Associée à un homme que le même sort attendait , mais dont le courage n'égalait pas le sien , elle parvint à lui en donner avec une gaieté si douce et si vraie, qu'elle fît naître le rire sur ses lèvres à plusieurs reprises. A la place du supplice , elle s'inclina devant la statue de la liberté , et prononça ces paroles...
Page 109 - ... la compléter un jour ; mais avec ce charme d'un désir sans impatience , qui ne fait que colorer les nuages de l'avenir des rayons de l'espoir ! Combien de fois j'ai cueilli dans tes fraîches retraites , des palmes de la fougère marquetée , des fleurs de...
Page 441 - Adieu, mon enfant, mon époux, ma bonne, mes amis; adieu , soleil dont les rayons brillants portaient la sérénité dans mon âme comme ils la rappelaient dans les cieux ; adieu, campagnes solitaires dont le spectacle m'a si souvent émue ; et vous rustiques habitants de...
Page 504 - Vous avez créé un tribunal révolutionnaire chargé de punir les conspirateurs : nous croyions que l'on verrait ce tribunal, découvrant le crime d'une main et le frappant de l'autre ; mais il est encore asservi à des formes qui compromettent la liberté. Quand un coupable est saisi commettant un assassinat, avons-nous besoin, pour être convaincus de son forfait, de compter le nombre des coups qu'il a donnés à sa victime ? Eh bien ! les délits des députés sont-ils plus difficiles à juger?...
Page 109 - Comme j'aimais à me reposer sous ces grands arbres, non loin des clairières où je voyais quelquefois passer la biche timide et légère ! Je me rappelle ces lieux plus sombres où nous passions les moments de la chaleur; là, tandis que mon père couché sur l'herbe, et ma mère doucement appuyée sur un amas de feuilles que j'avais préparé, se livraient au sommeil de l'après-dîner, je contemplais la majesté de tes bois silencieux, j'admirais la nature, j'adorais la Providence dont je sentais...
Page 253 - Je savais quel rôle convenait à mon sexe , et je ne le quittai jamais. Les conférences se tenaient en ma présence sans que j'y prisse aucune part; placée hors du cercle et près d'une table, je travaillais des mains , ou faisais des lettres , tandis que l'on délibérait...
Page 19 - ... fleur caresse mon imagination et flatte mes sens à un point inexprimable ; elle réveille avec volupté le sentiment de mon existence. Sous le tranquille abri du toit paternel , j'étais heureuse dès l'enfance avec des fleurs et des livres : dans l'étroite enceinte d'une prison , au milieu des fers imposés par la tyrannie la plus révoltante , j'oublie l'injustice des hommes, leurs sottises et mes maux, avec des livres et des fleurs.
Page 414 - ... de la municipalité : cela ressemble à une incongruité ; c'en est une véritablement. Cubières , fidèle à ce double caractère d'insolence et de bassesse qu'il porte au suprême degré sur sa répugnante figure , prêche le sans-culottisme comme il chantait les Grâces ; fait des vers à Marat , comme il en faisait à Iris , et sanguinaire sans fureur, comme il fut apparemment amoureux sans tendresse , il se prosterne humblement devant l'idole du jour, fût-ce Tantale ou Vénus.
Page 82 - Boismorel , qui m'avait laissé des traces profondes; je ne pouvais me dissimuler que je valais mieux que mademoiselle d'Hannaches, dont les quarante ans et la généalogie ne lui donnaient pas la faculté de faire une lettre qui eût le sens commun , ni qui fût lisible ; je trouvais le monde bien injuste et les institutions sociales bien extravagantes.
Page 89 - L'inquiétude fut telle, qu'elle parvint ensuite à me réveiller avant la catastrophe. Lorsque je n'avais pu la sauver , je sautais au bas du lit, les pieds nus sur un carreau frotté, malgré le froid de l'hiver, et, les bras en croix, je priais le Seigneur de me garder des piéges du démon.