Revue des deux mondes, Volume 5Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1844 |
From inside the book
Results 1-5 of 100
Page 14
... esprit d'aventure et le désir de faire fortune d'un tour de main , qui est si vif de nos jours , mais qui alors était plus ardent encore , excitaient les esprits à se précipiter vers le pays des épices , où l'on s'imagi- nait qu'il n'y ...
... esprit d'aventure et le désir de faire fortune d'un tour de main , qui est si vif de nos jours , mais qui alors était plus ardent encore , excitaient les esprits à se précipiter vers le pays des épices , où l'on s'imagi- nait qu'il n'y ...
Page 19
... esprits . Dans les conversations des posadas espagnoles , on s'en entretenait comme d'une légende ; et quand par ... esprit hu- main ; l'idée était restée à l'état fantastique ; il n'en existait pas une étude que le plus modeste de ...
... esprits . Dans les conversations des posadas espagnoles , on s'en entretenait comme d'une légende ; et quand par ... esprit hu- main ; l'idée était restée à l'état fantastique ; il n'en existait pas une étude que le plus modeste de ...
Page 80
... esprit comme dans le céleste empire , les descendans doivent anoblir les aïeux , et la piété littéraire nous commande , lorsque nous imitons un ancêtre qui ne nous vaut pas cependant et que nous dépassons de beaucoup , de lui rapporter ...
... esprit comme dans le céleste empire , les descendans doivent anoblir les aïeux , et la piété littéraire nous commande , lorsque nous imitons un ancêtre qui ne nous vaut pas cependant et que nous dépassons de beaucoup , de lui rapporter ...
Page 103
... esprit monastique , de son côté , gagne et se propage ; les ordres de la plus sévère observance , les trappistes , ont compté les fondations les plus nom- breuses , et la France , en moins de vingt - cinq ans , a vu s'établir plus de mo ...
... esprit monastique , de son côté , gagne et se propage ; les ordres de la plus sévère observance , les trappistes , ont compté les fondations les plus nom- breuses , et la France , en moins de vingt - cinq ans , a vu s'établir plus de mo ...
Page 115
... esprit de ces maîtres par des emportemens irréfléchis contre les plus nobles con- quêtes des temps modernes , et l'insaisissable mobilité de leurs sympathies , qui s'accommodent également du régicide au nom de la liberté , de la ...
... esprit de ces maîtres par des emportemens irréfléchis contre les plus nobles con- quêtes des temps modernes , et l'insaisissable mobilité de leurs sympathies , qui s'accommodent également du régicide au nom de la liberté , de la ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
anglais assez aurait avaient Boisguillebert Bréhat c'était cabinet canal catholicisme catholique cause Chagres chambre Charles IX Châteaubriand Chatham Chausey Chénier choses clergé cœur colonies contrefaçon côté dernier détenus devant dire donner duc de Newcastle écluses écrivains esprits États-Unis eût femme force Genoude George Grenville gouvernement grace guerre hommes intérêts jacobites Jean-Paul jeune Joinville jour journaux kilomètres l'ame l'Angleterre l'auteur l'église l'esprit l'état l'île l'isthme lac de Nicaragua laisser légitimistes liberté librairie littéraire littérature livre long-temps lord Bute lord Carteret lord Chatham lui-même lutte maison de Hanovre Marie-Joseph ment mesure mètres ministère Mme de Piennes monde morale n'avait n'était Narvaez navires Olozaga Panama parler passé passions pays pensée peuple philosophie Pitt poésie poète politique porte premier presque prisons public qu'un question raison reine religieux reste révolution rien s'est s'était saint semble sentiment serait sérieux Serrano seul siècle situation sorte succès surtout système tion trouve vrai whigs
Popular passages
Page 360 - Ce n'est point une nécessité qu'il y ait du sang et des morts dans une tragédie : il suffit que l'action en soit grande, que les acteurs en soient héroïques, que les passions y soient excitées, et que tout s'y ressente de cette tristesse majestueuse qui fait tout le plaisir de la tragédie.
Page 356 - Mais elle avait encore un intérêt secret à voir cette victoire représentée sur le théâtre : elle se ressouvenait des sentiments qu'elle avait eus longtemps pour Louis XIV, et du goût vif de ce prince pour elle. Le danger de cette passion, la crainte de mettre le trouble dans la famille royale , les noms de beau-frère et de belle-sœur, mirent un frein à leurs désirs ; mais il resta toujours dans leur cœur une inclination secrète , toujours chère à l'un et à l'a,utre.
Page 171 - Pendant que les grands négligent de rien connaître, je ne dis pas seulement aux intérêts des princes et aux affaires publiques, mais à leurs propres affaires; qu'ils ignorent l'économie et la science d'un père de famille, et qu'ils se louent eux-mêmes de cette ignorance; qu'ils se laissent appauvrir et maîtriser par des intendants; qu'ils se contentent d'être gourmets ou coteaux, d'aller chez Thaïs ou chez...
Page 321 - A l'exception de deux ou trois membres (1), il fallait voir la terreur des fiers républicains qui m'écoutaient et que l'indépendance de mes opinions épouvantait; ils frémissaient d'indignation et de frayeur au seul mot de liberté. M. Daru porta à Saint-Cloud le discours. Bonaparte déclara que, s'il eût été prononcé, il aurait fait fermer les portes de l'Institut, et m'aurait jeté dans un cul de basse-fosse pour le reste de ma vie (2) .
Page 274 - Chénier , malgré tout ce qu'on peut reprocher à sa vie , était susceptible d'être attendri, puisqu'il avait du talent , et du talent dramatique. Il s'émut à la peinture de la situation de Dupont de Nemours et de sa famille , et courut à la tribune , où il parvint à le sauver , en le faisant passer pour un homme de quatre-vingts ans, quoiqu'il en eût à peine soixante. Ce moyen déplut à l'aimable Dupont de Nemours, qui a toujours eu...
Page 240 - Les Français arrivent tard à tout, mais enfin ils arrivent. La lumière s'est tellement répandue de proche en proche, qu'on éclatera à la première occasion; et alors ce sera un beau tapage. Les jeunes gens sont bien heureux; ils verront de belles choses.
Page 194 - L'homme et la femme ont la même âme, la même destinée morale; un même compte leur sera demandé de l'emploi de leurs facultés, et c'est à l'homme une barbarie et à la femme un opprobre de dégrader ou de laisser dégrader en elle les dons que Dieu lui a faits. Les femmes ne doivent-elles pas savoir leur religion, si elles veulent la suivre et la pratiquer comme des êtres intelligents et libres? Et dès que l'instruction religieuse leur est non pas permise, mais commandée, quel genre d'instruction,...
Page 272 - Source de vérité qu'outrage l'imposture, De tout ce qui respire éternel protecteur, Dieu de la Liberté, Père de la Nature, Créateur et Conservateur; O toi! seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la Vertu, principe de la Loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire, La France est debout devant toi. Tu posas sur les mers les...
Page 297 - Journal d'Économie publique, 1797, n° xm. absurde, mais Ignorant; point méchant, mais vindicatif; point féroce, mais fanatique. Il n'a point commis de crimes, mais il a professé tous les mauvais principes qui les font commettre; il n'a point été l'assassin de son frère, etc. * Je reconnais le langage d'un écrivain de la réaction contre un écrivain de la révolution, d'un homme de 97 contre un homme de 92; je reconnais le ton d'un pamphlétaire irascible contre un satirique sans pitié.
Page 324 - Messieurs, ne serai-je point assez malheureux pour trouver un écueil ? Car en portant à M. Chénier ce tribut de respect que tous les morts réclament, je crains de rencontrer sous mes pas des cendres bien autrement illustres. Si des interprétations peu généreuses voulaient me faire un crime de cette émotion involontaire, je me réfugierais au pied de ces autels expiatoires qu'un puissant monarque élève aux mânes des dynasties outragées.