www JE AVIS DU LIBRAIRE-ÉDITEUR. E me crois obligé d'expliquer le retard qu'a éprouvé la publication de ce troisième volume. Le nombre des Souscripteurs pour les OEuvres de Voltaire ayant excédé de beaucoup le nombre d'exemplaires que j'avais déterminé d'abord, il a fallu que je fisse sur-le-champ réimprimer le premier volume. Cette opération, qui ne pouvait pas être confiée à une autre imprimerie qu'à celle d'où l'ouvrage entier doit sortir, a nécessairement un peu ralenti l'impression du volume qu'on était en train de composer. Je vais faire les plus grands efforts pour reprendre le courant, et faire coïncider, ainsi que je l'ai promis, l'achèvement de chaque volume avec la fin de chaque mois, de manière que l'édition, commencée avec l'année, se termine avec elle. Quelques soins qu'on ait apportés à la correction des épreuves, quelque attention qu'on ait eue à rectifier le texte très-fautif de l'édition de Kehl qui servait de copie, en le conférant avec celui des éditions les plus estimées, il s'est glissé dans l'impression un petit nombre de fautes qui intéressent le sens par la difficulté de suppléer ce qui est omis ou de rétablir ce qui est altéré. Les deux volumes publiés ont été soumis à la révision la plus sévère; les fautes dont je parle ont été notées exactement, et des cartons seront délivrés avec un des volumes suivans, pour remplacer chacune des pages où elles se trouvent. J'aurais pu fournir de simples Errata, ou, suivant un usage plus commode encore et plus ordinaire, laisser subsister les fautes sans les corriger en aucune façon; mais il n'est ni soin ni dépense qui puisse me coûter pour satisfaire le Public, et justifier la faveur dont il a honoré mon entreprise. Au moyen de ces cartons, dont le nombre égalera celui des fautes vraiment graves, mon Édition, faite avec une célérité dont il est peu d'exemples, ne sera inférieure, pour la correction, à aucune de celles qu'on exécute avec le plus de lenteur. Quelques personnes m'ont reproché l'épaisseur des volumes. |