Poésies de M.-J. ChénierCharpentier, 1844 - 151 pages |
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... sénat la justice rigide , Il insulte au courroux des impuissantes lois , Et de la renommée usurpe les cent voix . D'écrivains , d'imprimeurs quelle horde insensée Diffame ce bel art de peindre la pensée ! Un faquin sans esprit ...
... sénat la justice rigide , Il insulte au courroux des impuissantes lois , Et de la renommée usurpe les cent voix . D'écrivains , d'imprimeurs quelle horde insensée Diffame ce bel art de peindre la pensée ! Un faquin sans esprit ...
Page 7
... sénat placez les noirs soupçons ; Qu'au milieu des journaux la loi naisse flétrie ; Dans les pouvoirs du peuple insultez la patrie ; Députés à la Constituante . On lisait dans la première édition : Custine et Beauharnais , noms chers à ...
... sénat placez les noirs soupçons ; Qu'au milieu des journaux la loi naisse flétrie ; Dans les pouvoirs du peuple insultez la patrie ; Députés à la Constituante . On lisait dans la première édition : Custine et Beauharnais , noms chers à ...
Page 8
... , De l'État épuisé dévorantes harpies , Gorges de sang et d'or , ces tyrans du sénat Aux juges meurtriers dictaient l'assassinat ..... Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait 8 OEUVRES ANCIENNES .
... , De l'État épuisé dévorantes harpies , Gorges de sang et d'or , ces tyrans du sénat Aux juges meurtriers dictaient l'assassinat ..... Seul , attendant la mort quand leur coupable voix Demandait 8 OEUVRES ANCIENNES .
Page 54
... sénat rebelle à nos décrets , Des tribunaux futurs prononcé les arrêts , Et , la verge à la main , menant le Directoire , Calomnié l'armée , et jusqu'à la victoire . Je vois tous nos efforts ; je cherche nos succès : En France , par ...
... sénat rebelle à nos décrets , Des tribunaux futurs prononcé les arrêts , Et , la verge à la main , menant le Directoire , Calomnié l'armée , et jusqu'à la victoire . Je vois tous nos efforts ; je cherche nos succès : En France , par ...
Page 118
... sénat de la France , ainsi tombait la foudre Sur les tyrans épouvantés . En vain , pour conserver un sanguinaire empire , A tes yeux , ô soleil ! ils cachaient leur fureur ; Ivre du sang humain , leur troupe en vain conspire Avec la ...
... sénat de la France , ainsi tombait la foudre Sur les tyrans épouvantés . En vain , pour conserver un sanguinaire empire , A tes yeux , ô soleil ! ils cachaient leur fureur ; Ivre du sang humain , leur troupe en vain conspire Avec la ...
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Poésies de M.-J. Chénier: Précédées d'une Notice Et Accompagnées de Notes ... Marie-Joseph Chénier No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
adore AGRIPPINE aime amis André arts beau bientôt brillant c'était César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur courroux crime d'Agrippine d'André devant dévots Dieu dieux discours divin douleur doux écrits élégant encens enfants ennemis époux esprit Fénelon fils flétri frère Fréron front Fulcinius génie Germanicus gloire goût guerriers haine Harpe héros heureux Homère homme humain immortelle inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'art l'empereur l'empire laisser lauriers liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph Melpomène Molière muse OEUVRES POSTHUMES pardon parler patrie pensée père peuple pinceaux Pison pleurs poëme poésie poëte raison rimes rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Sophocle Suard succès suprême talent Talma théâtre TIBÈRE tragédie tribune triomphe tyrans vainqueur venger vertus veuve voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 93 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 9 - Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là même dans l'ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d'un frère infortuné Qu'avec la calomnie ils ont assassiné ! L'injustice agrandit une âme libre et fière.
Page 116 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans, descendez au cercueil. • La république nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir.
Page 117 - Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères, A nos épouses, à nos sœurs, A nos représentants, à nos fils, à nos mères, D'anéantir les oppresseurs. En tous lieux, dans la nuit profonde Plongeant la féodalité, Les Français donneront au monde Et la paix et la liberté.
Page 114 - Source de vérité, qu'outrage l'imposture, De tout ce qui respire éternel protecteur, Dieu de la liberté, père de la nature, Créateur et conservateur ! 0 toi ! seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire, La France est debout devant toi.
Page li - Chénier apporta et lut ce projet ; c'était une véritable amplification de rhétorique , déclamée avec l'affectation d'un écolier à voix de Stentor. Elle me donna sa mesure. On peut faire des vers et porter dans un autre genre de travail la justesse d'un bon esprit ; mais Chénier voulait encore être poète en écrivant de la prose et de la politique. Voilà , me dis-je , un homme mal placé...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé" défendait leur système, Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime, usurpant le nom de Liberté; Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 124 - Mais, ferme dans ma route, et vrai dans mes discours , Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours. Gorgé de honte et d'or, un impudent Maurice...