Poésies de M.-J. ChénierCharpentier, 1844 - 151 pages |
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... cités et qu'il faut citer encore pour confondre les haineux mensonges : Hélas ! pour arracher la victime aux supplices , De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices , J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ...
... cités et qu'il faut citer encore pour confondre les haineux mensonges : Hélas ! pour arracher la victime aux supplices , De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices , J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ...
Page 10
... cités se fermant devant l'auteur d'Émile ; Sur l'éternel fléau de leurs jours malheureux J'interroge en pleurant ces mortels généreux : 1 J. B. Rousseau ( ' . plus loin l'épître à Le Sueur où Chénier a reproduit ces vers . ) Leurs mânes ...
... cités se fermant devant l'auteur d'Émile ; Sur l'éternel fléau de leurs jours malheureux J'interroge en pleurant ces mortels généreux : 1 J. B. Rousseau ( ' . plus loin l'épître à Le Sueur où Chénier a reproduit ces vers . ) Leurs mânes ...
Page 21
... cités se fermant devant l'auteur d'Émile ; Le vainqueur de Térence à peine enseveli ; Corneille vieillissant presque mis en oubli ; Milton chez les Anglais mourant sans renommée ; La muse des Toscans à Ferrare opprimée ; Et les ...
... cités se fermant devant l'auteur d'Émile ; Le vainqueur de Térence à peine enseveli ; Corneille vieillissant presque mis en oubli ; Milton chez les Anglais mourant sans renommée ; La muse des Toscans à Ferrare opprimée ; Et les ...
Page 32
... cités , Par un mélange impur s'affaiblit et s'altère ; Mais , prompte à dépouiller sa parure adultère , Seule , dans les loisirs d'un champêtre séjour , Elle croît et s'épure aux rayons d'un beau jour . Qui sait aimer les champs ne peut ...
... cités , Par un mélange impur s'affaiblit et s'altère ; Mais , prompte à dépouiller sa parure adultère , Seule , dans les loisirs d'un champêtre séjour , Elle croît et s'épure aux rayons d'un beau jour . Qui sait aimer les champs ne peut ...
Page 38
... cités les débris sont épars ; Sur des remparts détruits s'élèvent des remparts ; L'un par l'autre abattus , les empires s'écroulent ; Les peuples entraînés , tels que des flots qui roulent , Disparaissent du monde ; et les peuples ...
... cités les débris sont épars ; Sur des remparts détruits s'élèvent des remparts ; L'un par l'autre abattus , les empires s'écroulent ; Les peuples entraînés , tels que des flots qui roulent , Disparaissent du monde ; et les peuples ...
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Poésies de M.-J. Chénier: Précédées d'une Notice Et Accompagnées de Notes ... Marie-Joseph Chénier No preview available - 2017 |
Common terms and phrases
adore AGRIPPINE aime amis André arts beau bientôt brillant c'était César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur courroux crime d'Agrippine d'André devant dévots Dieu dieux discours divin douleur doux écrits élégant encens enfants ennemis époux esprit Fénelon fils flétri frère Fréron front Fulcinius génie Germanicus gloire goût guerriers haine Harpe héros heureux Homère homme humain immortelle inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'art l'empereur l'empire laisser lauriers liberté LICTEURS loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph Melpomène Molière muse OEUVRES POSTHUMES pardon parler patrie pensée père peuple pinceaux Pison pleurs poëme poésie poëte raison rimes rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Sophocle Suard succès suprême talent Talma théâtre TIBÈRE tragédie tribune triomphe tyrans vainqueur venger vertus veuve voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 9 - Ces reptiles hideux, sifflant dans la poussière , En vain sèment le trouble entre son ombre et moi : Scélérats, contre vous elle invoque la loi. Hélas ! pour arracher la victime aux supplices, De mes pleurs chaque jour fatiguant vos complices, J'ai courbé devant eux mon front humilié : Mais ils vous ressemblaient, ils étaient sans pitié.
Page 9 - Lion ramènera l'année, 0 mon frère, je veux, relisant tes écrits, Chanter l'hymne funèbre à tes mânes proscrits. Là, souvent tu verras, près de ton mausolée, Tes frères gémissants, ta mère désolée, Quelques amis des arts, un peu d'ombre et des fleurs...
Page 93 - C'est le bon sens, la raison qui fait tout. Vertu, génie, esprit, talent et goût. Qu'est-ce vertu ? raison mise en pratique ; Talent ? raison produite avec éclat ; Esprit ? raison qui finement s'exprime ; Le goût n'est rien qu'un bon sens délicat ; Et le génie est la raison sublime.
Page 9 - Demandait à grands cris du sang et non des lois ! Ceux que la France a vus ivres de tyrannie, Ceux-là même dans l'ombre armant la calomnie, Me reprochent le sort d'un frère infortuné Qu'avec la calomnie ils ont assassiné ! L'injustice agrandit une âme libre et fière.
Page 116 - La victoire en chantant nous ouvre la barrière ; La liberté guide nos pas, Et du nord au midi la trompette guerrière A sonné l'heure des combats. Tremblez, ennemis de la France, Rois ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance ; Tyrans, descendez au cercueil. • La république nous appelle, Sachons vaincre ou sachons périr ; Un Français doit vivre pour elle, Pour elle un Français doit mourir.
Page 117 - Sur le fer, devant Dieu, nous jurons à nos pères, A nos épouses, à nos sœurs, A nos représentants, à nos fils, à nos mères, D'anéantir les oppresseurs. En tous lieux, dans la nuit profonde Plongeant la féodalité, Les Français donneront au monde Et la paix et la liberté.
Page 114 - Source de vérité, qu'outrage l'imposture, De tout ce qui respire éternel protecteur, Dieu de la liberté, père de la nature, Créateur et conservateur ! 0 toi ! seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire, La France est debout devant toi.
Page li - Chénier apporta et lut ce projet ; c'était une véritable amplification de rhétorique , déclamée avec l'affectation d'un écolier à voix de Stentor. Elle me donna sa mesure. On peut faire des vers et porter dans un autre genre de travail la justesse d'un bon esprit ; mais Chénier voulait encore être poète en écrivant de la prose et de la politique. Voilà , me dis-je , un homme mal placé...
Page 7 - Ah ! si quelque insensé" défendait leur système, Regarde, lui dirais-je, et prononce toi-même. Vois le crime, usurpant le nom de Liberté; Rouler dans nos remparts son char ensanglanté ; Vois des pertes sans deuil, des morts sans mausolées ; Les grâces, les vertus d'un long crêpe voilées ; Près d'elles le génie éteignant son flambeau, Et les beaux-arts pleurant sur un vaste tombeau.
Page 124 - Mais, ferme dans ma route, et vrai dans mes discours , Tel je fus, tel je suis, tel je serai toujours. Gorgé de honte et d'or, un impudent Maurice...