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NOUVELLE

BIOGRAPHIE GÉNÉRALE

DEPUIS

LES TEMPS LES PLUS RECULÉS

JUSQU'A NOS JOURS.

TOME TRENTE-NEUVIÈME.

Paaw. Philopémen.

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BIOGRAPHIE GÉNÉRALE

DEPUIS

LES TEMPS LES PLUS RECULÉS
JUSQU'A NOS JOURS,

AVEC LES RENSEIGNEMENTS BIBLIOGRAPHIQUES

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FIRMIN DIDOT FRERES, FILS ET C, EDITEURS
IMPRIMEURS-LIBRAIRES DE L'INSTITUË DE 'FRANCÊS,
RUE JACOB, 56.

M DCCC LXII.

Les éditeurs se réservent le droit de traduction et de reproduction à l'étranger.

ALD
CT

143

не 1852

314379

v.39

BIOGRAPHIE

GÉNÉRALE

DEPUIS LES TEMPS LES PLUS RECULÉS JUSQU'A NOS JOURS.

PAAW. Voy. PAUW. PABST. Voy. BAPST.

PAC (1) (Comtes), illustre famille lithua nienne, dont les généalogistes font remonter l'origine aux Pazzi de Florence. Au quinzième siècle, nous voyons Nicolas PAC, staroste de Lida, représenter Casimir Jagellon, grand-duc de Lithuanie, à la diète d'élection convoquée à Parczow, en Pologne, après la mort du roi Ladislas. Au seizième siècle, la famille des Pac compta plusieurs évêques, palatins, castellans et autres dignitaires en Lithuanie; mais ce fut surtout dans le cours du siècle suivant que les richesses et l'influence politique de cette maison dans le grand-duché atteignirent leur apogée, grâce au mérite et aux hautes fonctions de Michel-Casimir PAC, grand-général et palafin de Vilna, de Christophe PAC, grand-chancelier, et de Nicolas, évêque de Vilna, son frère. Le nom du premier se rattache glorieusement à Ja mémorable victoire de Choczim ( Khotine), en 1674; le second fut le fondateur d'une des plus magnifiques abbayes de l'Europe, érigée à Pozayscie,ou Mons Pacis, près de Kowno. Au dix-huitième siècle, Michel PAC, staroste de Zislow, se fit remarquer parmi les principaux chefs de la confédération de Bar, et s'étant réfugié en France, continua à y servir la cause de cette confédération auprès du cabinet de Louis XV.

Son petit-neveu, Louis-Michel, comte PAC, né à Strasbourg, en 1780, est mort à Smyrne, le 30 août 1835. Il se distingua dans presque toutes les guerres de l'empire, d'abord comme chef d'escadron des chevau-légers de la garde, puis comme colonel du 15° de cavalerie polonaise, enfin comme général de brigade et gé

(1) Le e final polonais ayant la même valeur que le z Italien ou allemand, il faut prononcer Patz. Cz se prononce tch, p. ex. dans Parczow (Partchof) et d'autres noms semblables.

NOUV. BIOGR. GÉNÉR. -T. XXXIX.

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néral de division attaché à l'état-major de Napoléon. Rentré dans la vie privée, en 1814, le général Pac, possesseur d'une grande fortune, devint un protecteur éclairé de l'agriculture et des beaux-arts en Pologne. Il fit élever dans sa terre de Dospuda (palatinat d'Augustow) un château dans le style gothique, et à Varsovie un beau palais d'architecture italienne, et ne démentit pas sa réputation de citoyen indépendant, lorsque, appelé au sénat, il fit partie de la haute-cour qui eut à juger le procès des associations secrèles, en 1828. Pendant la dernière révolution, le général Pac siégea à la diète, comme palatin, commanda pendant quelque temps un corps de réserve composé de troupes d'élite, fut blessé de deux coups de feu à Ostrolenka, puis s'opposa, après la prise de Varsovie, à toute honteuse capitulation; il préféra émigrer et perdre ses vastes domaines, qui furent confisqués, que d'adhérer au nouvel ordre de choses introduit en Pologne. Le général Pac mourut pendant un voyage qu'il avait entrepris en Orient. Par ses dernières volontés, il disposa généreusement d'un tiers des débris de sa fortune en faveur de ses compagnons d'exil. En lui s'éteignit la ligne masculine des Pac; sa fille unique, Louise, épousa le prince Xavier Sapieha. [ C. MOROZEWICZ, dans l'Enc. des G. du M.] L. Chodzko, La Pologne illustrée.

PACAREAU (Pierre), évêque français, né le 2 septembre 1716, à Bordeaux, où il mourut, le 5 septembre 1797. Après d'excellentes études, dans lesquelles il se rendit familiers l'hébreu, le syriaque, l'anglais, l'italien et l'espagnol, il em. brassa la carrière ecclésiastique et se voua à la prédication. Ses succès oratoires lui valurent un canonicat dans l'église métropolitaine de SaintAndré de Bordeaux, et ses connaissances en droit canonique le firent deux fois choisir pour vicaire capitulaire, le siége vacant, en 1769 et en 1787. Janséniste outré, Pacareau applaudit aux 1

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