Annales Franc-Comtoises, Volume 8

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Nicolas François Louis Besson
1896

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Page 115 - Les choses d'ici-bas ne me regardent plus : En quoi peut un pauvre reclus Vous assister? que peut-il faire Que de prier le ciel qu'il vous aide en ceci? J'espère qu'il aura de vous quelque souci.
Page 324 - ... de la décadence des sociétés modernes ; c'est à cette cause qu'il faut rapporter, en dernière analyse, et la lâcheté bourgeoise, et l'imbécillité populaire, et l'ineptie républicaine, et la dépravation de la littérature, et le despotisme dans le gouvernement. Tout attentat au mariage et à la famille est une profanation de la Justice, une trahison envers le peuple et la liberté, une insulte à la Révolution.
Page 404 - Buveurs de la Germanie, Quand partirez-vous enfin? Avez-vous conçu l'envie D'avaler tout notre vin? C'est, je crois, la seule affaire Qui vous retient parmi nous ; Mais soit dit sans vous déplaire, Nous le boirons bien sans vous. Protégez toujours la Franco, Gomme vous l'avez promis ; Et comptez sur sa constance A vous traiter en amis.
Page 393 - Paris, 1764, in-12 ; l'Origine des dieux du paganisme , et le sens des fables , découvert par une explication , suivie des poésies d'Hésiode, Paris, 1767, 2 vol.
Page 324 - Quant à ceux que tourmente la lassitude, la soif du plaisir, l'incompatibilité d'humeur, le défaut de charité, qu'ils fassent, comme l'on dit, séparation. L'époux digne n'a besoin que de guérir les plaies faites à sa conscience et à son cœur ; l'autre n'a plus le droit d'aspirer au mariage : ce qu'il lui faut, c'est le concubinage.
Page 213 - Rapport surtout ce monde; ce ne serait pas la pièce la moins curieuse de mes confessions. Je vous montrerais donc tous ces hommes : l'un fanatique de bonne foi ; l'autre rhéteur démagogue et ambitieux vulgaire ; celui-ci à l'intelligence maladive, au cerveau un peu toqué (c'est encore la catégorie la plus nombreuse) ; celui-là jouant le bon homme, et au-dedans ayant une conscience de renard; puis, à côté du chef plus ou moins généreux et sournois, le subalterne avide et féroce, à côté...
Page 213 - Il est évident pour moi que ce peuple, ' partie la plus barbare et conséquemment la plus rétrograde de la '.« société, ne se soucie guère des grands sentiments civiques et veut ', être mené, jusqu'à complète éducation, à la baguette 3.
Page 326 - La vérité que je crois, je ne la sais pas encore, je la cherche et je la chercherai toujours; je dis qu'elle est fugitive et mobile, et qu'on la saisit d'autant moins qu'on a envie de la fixer davantage.
Page 155 - Mémoires inédits de J. de Norvins. La vie de château à la veille de la Révolution. La société parisienne pendant l'hiver de 1788 à 1789. Un bal de l'Opéra. — Hubert- Valleroux : Les accidents du travail et l'assurance obligatoire.
Page 320 - ... racine dans la nature de l'homme et dans la nécessité des choses; que la République et le suffrage universel n'ont ni valeur ni signification, si le paysan ne s'élève à la dignité de propriétaire; que, si l'homme peut devenir véritablement libre et souverain, c'est uniquement par la propriété du sol; que le gage véritable de la sécurité économique est un capital assis sur les fondements de l'univers, consolidé dans le globe terrestre et aussi imperdable que lui. Les communistes...

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