La fin du dix-huitième siècle: Études et portraits, Volume 2

Front Cover
Hachette, 1880

From inside the book

Common terms and phrases

Popular passages

Page 312 - Sont réputés gens suspects, i° ceux qui , soit par leur conduite, soit par leurs relations , soit par leurs propos ou leurs écrits , se sont montrés partisans de la tyrannie ou du fédéralisme, et ennemis de la liberté ; 2°...
Page 352 - La loi donne pour défenseurs aux patriotes calomniés des jurés patriotes : elle n'en accorde point aux conspirateurs.
Page 47 - Mais quand j'ai pensé de plus près, et qu'après avoir trouvé la cause de tous nos malheurs, j'ai voulu en découvrir la raison, j'ai trouvé qu'il y en a une bien effective, qui consiste dans le malheur naturel de notre condition faible et mortelle, et si misérable, que rien ne peut nous consoler, lorsque nous y pensons de près.
Page 345 - Sauvez-moi. Conservez un bras Qui lance votre foudre, un amant qui vous venge. Mourir sans vider mon carquois! Sans percer, sans fouler, sans pétrir dans leur fange Ces bourreaux barbouilleurs de lois! Ces vers cadavéreux de la France asservie, Égorgée! O mon cher trésor, O ma plume! fiel, bile, horreur, Dieux de ma vie!
Page 228 - Tantôt chez un auteur j'adopte une pensée, Mais qui revêt chez moi, souvent entrelacée, Mes images, mes tours, jeune et frais ornement; Tantôt je ne retiens que les mots seulement : J'en détourne le sens, et l'art sait les contraindre Vers des objets nouveaux qu'ils s'étonnent de peindre...
Page 327 - Les enfants qui suivaient ses ébats dans la plaine, Les vierges aux belles couleurs Qui le baisaient en foule, et sur sa blanche laine Entrelaçaient rubans et fleurs , Sans plus penser à lui, le mangent s'il est tendre. Dans cet abîme enseveli J'ai le même destin.
Page 306 - J'aime ; je vis ! Heureux rivage ! Tu conserves sa noble image, Son nom qu'à tes forêts j'ose apprendre le soir. Quand, l'âme doucement émue. J'y reviens méditer l'instant où je l'ai vue, Et l'instant où je dois la voir.
Page 305 - Fanny, l'heureux mortel qui près de toi respire Sait, à te voir parler et rougir et sourire, De quels hôtes divins le ciel est habité. La grâce, la candeur, la naïve innocence Ont, depuis ton enfance, De tout ce qui peut plaire enrichi ta beauté. Sur tes traits, où ton âme imprime sa noblesse, Elles ont su mêler aux...
Page 323 - L'illusion féconde habite dans mon sein. D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'espérance.
Page 364 - André Chénier, âgé de trente et un ans, né à Constantinople, homme de lettres, rue de Cléry. « Créquy de Montmorency, âgé de soixante ans, né à Chitzlembert, en Allemagne, ex-noble.

Bibliographic information