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lui. Ce que le sage fondateur avait prévu, ne tarda pas d'arriver. En sortant de chez les Jésuites, Postel fut mis en prison, et condamné, dit-on, à une réclusion perpétuelle. Il parvint cependant à s'échapper, et se rendit, en 1547, à Venise, où il fut attaché, comme aumônier (5), à l'hôpital de Saint-Jean et SaintPaul. Il devint bientôt le directeur d'une béate, qu'il a rendue célè bre sous le nom de la Mère Jeanne, et dont les visions achevèrent de lui brouiller la cervelle. Il distingua dans la raison humaine deux parties (6), l'une supérieure ( animus), et l'autre inférieure (anima); la partie supérieure avait été purifiée, rachetée et ressuscitée par les mérites de Jésus-Christ, de la mort de souveraines ténèbres; la partie inférieure n'avait pas éte restituée, et n'était pas capable d'entendre et de comprendre la divine vérité. Cette restitution consistait dans une force de raison qui mettait chaque homme en état de pénétrer le sens le plus profond des saintes Écritures : elle devait s'opérer par la substance humaine de Jésus-Christ, répandue dans la substance de la mère Jeanne, qui, par ses entretiens avec Postel, l'avait rendu capable d'instruire et de convertir le monde entier (7). Ainsi ce visionnaire ne renonçait point à ses premières idées : il trouvait au contraire dans l'accroisse ment de lumières qu'il avait reçu de la mère Jeanne, le moyen d'exécuter en

(5) Postel avait été ordonné prêtre pendant qu'il était à Rome, dans la maison du noviciat.

(6) Le système de Postel est si obscur, que l'abbé Sallier et le P. Desbillons ne s'accordent pas dans l'explication qu'ils n ont donnee.

(7) Postel, dit l'abbé Sallier, imaginait avoir la raison si vive et si éclairée au-dessus des autres hommes, qu'il assuait connaître un grand nombre de vérités que les apotres mêmes n'avaient pas comprises. On pourrait citer de lui beaucoup d'autres traits d'orgueil ou de folie.

fin le vaste projet auquel les Jésuites avaient refusé de coopérer. Ces nouvelles rêveries ne pouvaient manquer de le brouiller avec l'inquisition; mais, informé qu'il avait été dénoncé, il se constitua volontairement prisonnier, en provoquant luimême l'examen le plus scrupuleux de sa doctrine et de ses principes, qu'il déclara soumettre au jugement de l'Église. Le tribunal, en le disculpant de tout soupçon d'hérésie, prononça que Postel était fou, et le renvoya. Devenu par-là l'objet continuel des railleries, et poursuivi dans les rues par les ris et les huées des enfants, le malheureux ne pouvait plus habiter Venise. Il quitta cette ville, en 1549, pour se rendre dans l'Orient, où il avait résolu de demeurer quelques années, et de se perfectionner dans la connaissance de la langue arabe, et des usages des Turcs. Il revit Constantinople, s'avança jusque dans la Syrie, et satisfit sa dévotion en visitant les lieux saints. D'Aramont, alors ambassadeur de France, avait accompagné l'empereur Soliman dans son expédition contre les Perses en revenant, il trouva Postel à Jérusalem, et lui proposa de le suivre, promettant de lui donner tous les manuscrits qu'il pourrait se procurer dans le voyage. Le savant pélerin se garda bien de refuser une condition si avantageuse : il revint à Constantinople, rapportant un grand nombre d'ouvrages précieux, et ne tarda pas de repasser en Europe, avec toutes ses richesses. Il était à Bále en 1551; et il séjourna quelques mois dans les environs de cette ville, soit pour se délasser de ses fatigues, soit pour avoir plus de facilité de prendre des arrangements avec Oporin, son imprimeur. Il revint à Paris, vers la fin de la mê

me année, ou au commencement de 1552(8), et reprit l'enseignement des mathématiques et des langues orientales, avec un concours prodigieux d'auditeurs (9). L'année suivante, il eut une vision dont il s'empressa d'instruire le public dans l'ouvrage intitulé: Les très-merveilleuses victoires des femmes, etc. C'est là qu'il annonce que la mère Jeanne est venue le trouver à Paris; puis il ajoute: « Sa substance et corps spirituel, >> deux ans depuis son ascension au » ciel (10), est descendu en moy, et >> par tout mon corps est sensible» ment étendu, tellement que c'est >> elle et non pas moy qui vis en moy.» Le scandale qu'occasionna ce livre, et la crainte d'être arrêté, déterminèrent Postel à se rendre à l'invitation de Ferdinand Ier. (alors roi des Romains), qui le pressait de venir à Vienne, pour y professer les mathématiques, avec un traitement de deux cents écus. Postel fut trèsutile à Widmanstadt, qui préparait alors une édition du Nouveau-Testament en langue syriaque; mais, instruit qu'il se tramait quelque chose contre lui, il quitta brusquement Vienne, et s'enfuit vers l'Italie. Arrivé sur la frontière des états Vénitiens, il fut pris pour un cordelier accusé du meurtre d'un de ses con

(8) Bèze dit qu'à cette époque Postel songeait à

embrasser la réforme; mais il est certain qu'il n'eut jamais l'idée de s'unir aux protestants, qu'il combat it dans toutes les occasions avec beaucoup de zèle.

(9) Si l'on en croit les auteurs contemporains, quand Postel faisait ses leçons, au collège des Lombards, il avait une si grande foule d'auditeurs, que la salle ne pouvait les coutenir: il les faisait descendre dans la cour, et leur parlait d'une fenêtre.

(16) La Mère Jeanne était morte à Venise, en

1551, à l'âge de 55 ans. Dans une lettre à Masius, du 25 novembre 1563, Postel lui mande que la Mère

Jeanne lui tint la promesse qu'elle lui avait faite de l'assister quand elle serait au ciel; qu'elle vint en effet le trouver à Paris; et que ce fut alors qu'elle lui communiqua sa substance, et qu'elle l'établit dans tous ses droits de premier-ne de la régénération.

frères; et on le mit en prison. Il parvint à s'échapper pendant la nuit, et gagna Venise, où il arriva malade. La nécessité le força d'engager au duc de Bavière (Othon-Henri), pour deux cents ducats, une grande partie des manuscrits qu'il avait rapportés de l'Orient; il confia les autres, qui consistaient en d'anciennes copies du Nouveau-Testament, à la garde d'Ant. Tiepolo, l'un de ses amis. Pendant son séjour à Venise, il fit imprimer la Vergine Venetiana, production non moins extravagante que celle qui l'avait obligé de quitter Paris; mais elle n'excita pas la curiosité des Vénitiens, qui regardaient Postel comme un fou. En 1555, il se rendit à Pavie, dans l'intention d'acheter les caractères syriaques de Teseo Ambrosio ( mort depuis longtemps); et comme il manquait d'argent, il se proposait de les payer avec le produit des leçons qu'il donnerait à l'université de cette ville. Il trouva, dans le Crémonèse, un habile ouvrier, qui lui fabriqua des poinçons et des matrices du caractère arabe, et dont il espérait se servir pour une édition du Nouveau-Testament. On conjecture que Postel s'arrêta dans Padoue, où il publia, en 1556: Il libro della divina ordinatione; ouvrage non moins ridicule et presque aussi rare que le précédent. Il alla ensuite à Rome, y fut arrêté de nouveau, et ne sortit de prison qu'en 1559. L'infortuné Postel, que le malheur ne pouvait corriger ni abattre, revint alors à Paris, et publia ses Observations sur les mœurs et les lois des Turcs, dont il dédia la première partie au roi dauphin (François II), et la troisième au cardinal de Lorraine. Dans l'épître au roi, Postel lui rappelle ses droits à la monarchie uni

verselle et les moyens de l'établir; et dans celle qu'il adresse au cardinal de Lorraine, après lui avoir dit que << tous les peuples de la terre tiennent pour certain, et pour sentence divinement révélée, qu'il faut que le roi de Gaule soit monarque de l'univers,» il l'engage à se servir de la confiance que lui accorde son prince pour l'aider à remplir ses hautes destinées; puis ayant rapporté qu'il a refusé les offres que lui faisait le roi de Pologne pour l'attirer dans ses états, il termine ainsi : « J'aimerais mieux, moyennant que » mes labeurs fussent acceptés, vivre » ici en pauvreté et mépris, qu'ail>> leurs en richesse, plaisir et hon» neur. » Postel fut obligé de retour. ner à Venise pour consommer la vente de ses manuscrits, dont Paumgartner, patricien d'Augsbourg, voulait faire l'acquisition. Ne le voyant pas arriver, il résolut d'aller le trouver; mais craignant que Flaccus-Illyricus, le plus violent de ses adversaires, n'eût soudoyé quelqu'un pour l'assassiner, il prit sa route par le Tyrol, et vint à Trente (1561), où il s'arrêta trois mois, dans l'espérance d'y voir quelques-uns des prélats du concile, avec lesquels il aurait été bien aise d'avoir quelques conférences. Paumgartner était absent d'Augsbourg quand Postel y arriva demi-mort de fatigues. Après s'être reposé, il reprit la route de France, quoique malade et sans argent, et rentra, vers la fin de 1562, à Paris, résolu de n'en plus sortir. Dès l'année suivante, il donna des leçons publiques, que s'empressa de suivre une foule d'auditeurs; mais ses ennemis ne le laissèrent pas long. temps tranquille. On répandit qu'il continuait de débiter ses erreurs sur la trop fameuse Jeanne de Venise;

et, pour obtenir la paix, il rétracta tout ce qu'il avait dit, dans un ouvrage conservé parmi les manuscrits de la bibliothèque du Roi, mais dont l'abbé Sallier a inséré l'analyse dans le tome xv des Mémoires de l'acad. des inscriptions (11). Si l'on en croit Postel, Catherine de Médicis le choisit alors pour être précepteur du duc d'Alençon; mais il s'en excusa sur ce qu'il n'avait que trop éprouvé combien il lui était difficile de vivre dans les cours. Il se retira, peu de temps après (1564), au monastère de Saint-Martin-desChamps, où il fut visité par les plus grands seigneurs et par les savants les plus distingués, qu'étonnaient son érudition, sa prodigieuse mémoire et sa manière piquante de narrer. Daverdier (Voy. la Bibl. franc.), dans la visite qu'il rendit à Postel, le jugea peu favorablement. Il mit la conversation sur quelques points de philosophie et de théologie; et il trouva que Postel lui répondait de manière à faire connaître « qu'il n'avoit pas le cerveau » bien composé, ains rempli de fo» lie ou frénésie, ou bien qu'il étoit » méchant et malin. » Mais Duverdier, avant d'avoir vu Postel, le regardait déjà comme un fou; et s'il eût rapporté sa conversation avec ce vieillard, on jugerait peut-être que ce furent les questions, saus doute préparées, dont il accabla Postel, qui exaltèrent celui-ci, et le firent retomber dans des extravagances dont on ne prétend pas le disculper. Mais un autre auteur contemporain (Florimond de Ræmond,

(11) Cette pièce est intitulée, les Rétractation's de Guill. Postel, touchant les propos de la Mère Jeanne, autrement dite la Vierge Vénitienne, ainsi qu'il a exposé au souverain sénat à Venise, à Rome et à Paris.

rieux, et passait les jours et les nuits à lire ou à méditer. Ses opinions singulières lui firent un très-grand nombre d'ennemis, surtout parmi les écrivains protestants; ainsi c'est à tort qu'on l'a soupçonné de partager leurs erreurs (12). Tous ses historiens l'ont justifié de l'accusation d'athéisme, qui lui a fait attribuer, comme à tant d'autres, le livre prétendu des Trois imposteurs (Voy. LA MONNOIE, XXIX, 395). Il paraît, dit le P. Desbillons, qu'on ne peut équitablement regarder Postel que comme un visionnaire, dont les erreurs étaient plus ridicules que dangereuses, et trop accompagnées de probité, de piété, de simplicité, de soumission à l'Église, pour avoir été fort criminelles ; et encore faut-il convenir qu'elles n'ont duré qu'un certain temps, qu'il les a reconnues, et qu'il en a fait une assez longue pénitence. Outre la connaissance qu'il avait des langues orientales, si peu répandues à cette époque dans l'Occident, il possédait, plus ou moins à fond, la plupart des langues

Hist. de la naissance, progrès et de cadence de l'hérésie), nous représente Postel«< assis dans sa chaire, sa bar >> be blanche lui tombant jusqu'à la » ceinture, avec une telle majesté, >> une telle gravité en ses sentences, » que nul n'en retournoit jamais sans » desir de le revoir, et étonnement » de ce qu'il avait ouï. » Enfin, si l'on en croit Jacques Gautier (Tables chronologiques), « Postel en>> seignoit encore, en 1578, devant >> un auditoire fort nombreux, avec >> tant d'esprit et de savoir, que » Maldonat ( célèbre jésuite), s'é>> tonnoit qu'il pût y avoir un tel >> homme dans le monde, duquel >> il sortît autant d'oracles que de » paroles. » Si, comme Duverdier (loc. cit.), et quelques autres auteurs l'assurent, Postel eût été renfermé, par un arrêt, à Saint-Martin, on ne lui aurait pas permis de faire des leçons publiques, ni de publier des livres, dans la crainte qu'il ne continuât d'y glisser ses erreurs. Or, on sait qu'après sa retraite, malgré son âge avancé et ses distractions continuelles, il trouva le loisir de composer plusieurs ouvrages qu'il mit au jour sans nulle opposition. Quoi qu'il en soit, raison humaine. Ses principales erreurs étaient: 10. pendant les dernières années de sa vie, il édifia tous les religieux par sa piété sincère, par le repentir nations à la foi en Jésus Christ; 20, que l'ame huqu'il témoigna de ses fautes, et le regret d'avoir causé du scandale par ses écrits. Il mourut, emportant les regrets de tous ses compagnons, le 6 septembre 1681, à neuf heures du soir, et fut enterré le lendemain dans l'église de Saint Martin, où l'un de ses amis lui fit placer une épitaphe honorable. On ne peut nier que Postel ne fût un prodige d'érudition. Ses mœurs furent constamment pures: il était sobre, labo

(12) On peut dire même que tout ce que Postel débita sur la Mère Jeanne, n'est qu'une allégorie pour déguiser les prérogatives qu'il attribuait à la

qu'on pouvait démontrer par la raison tous les dog-
mes, et expliquer tous les mystères de la religion,
et que la sienne étant fort supérieure à celle des au-
tres hommes, il était appelé à convertir toutes les

maine de Jésus-Christ avait été créée et unie avec le
Verbe avant la création du monde; 3°. qu'on trouve
écrit dans le firmament en caractères hébreux, for-
més par l'arrangement des étoiles, tous les secrets de
la nature; système renouvelé depuis (V. GAFFA-
REL); 4. que le monde ne durerait
6000 ans,
que
et que sa destruction serait précédée d'un rétablis-
sement de toutes choses dans l'état où elles étaient
avant la chute du premier homme. Il faut joindre, à
ces folles idées, ce qui a été dit plus haut de son sys-
tème de la concorde. Au reste, la vivacité de son
esprit, la confusion qui se trouvait dans ses idées
et dans l'immensité de choses dont sa tête était rem-

plie, l'ont fait varier dans quelques-uns de ses sen-
timents ainsi, quand il se fut imaginé pouvoir ne
faire qu'une seule religion de toutes les religions du
moude, il poussa, à l'égard des protestants, dont il
avait parlé auparavant dans les termes les plus vio-
lents, la tolérance au-delà des justes bornes. T-D

que le punique, l'éthiopien ( qu'il appelle indien), le grec, le géorgien, le servien ou bosnien, l'illyrien, l'arménien et le latin. C'est le premier essai de grammaire polyglotte que l'on connaisse. II. De originibus, seu de hebraicæ linguæ et gentis an tiquitate; deque variarum linguarum affinitate liber, ibid., 1538, in4°., de 57 pag., non chiffrées. III. Grammatica arabica, in-4°., 44 pag. non chiffr., dont la première porte la signature D. Ces trois ouvrages doivent être réunis. Quant aux types arabes qui y ont été employés, on y aperçoit la naissance et l'imperfection de l'art; et je ne sais, dit Deguignes, si, dans un texte suivi, il serait bien facile de les lire, tant ils sont défigurés ( Notices et Extr. des Manuscrits, 1, 15). IV. Alcorani, seu legis Mahometi et evangelistarum concordiæ liber, ibid., 1543, in-8°. Cet ouvrage est dirigé contre les protestants, que l'auteur désigne par le nom d'évangélistes, et dont il compare les principes à ceux des mahométans. V. De rationibus Spiritús sancti libri duo, Paris, 1543, in-8°. C'est le premier ouvrage dans lequel Postel ait commencé à débiter ses rêveries sur la nécessité de réparer et d'étendre la religion chrétienne par des moyens qui, quoique naturels et humains, peuvent être nommés opérations divines, parce que c'est le Saint-Esprit qui doit les mettre en œuvre. VI. De orbis terrarum concordia libri 1v (Bâle, Oporin, 1544), in-fol. C'est le principal et le plus raisonnable des ouvrages de Postel. Dans le premier livre, il expose à sa manière les dogmes de la religion chrétienne; dans le second, après quelques recherches assez curieuses sur la vie de Mahomet, il examine l'Al

vivantes alors connues; et il se vantait de pouvoir parcourir le monde en tier sans truchement. Il fit l'admiration de ses contemporains; et jamais on n'a tant exalté, dans aucun homme de lettres, l'universalité des connaissances. François Ier., et la reine de Navarre, le regardaient comme la merveille de leur temps. Charles IX l'appelait son Philosophe par excellence; les cardinaux de Tournon, de Lorraine, d'Armagnac, et les plus grands seigneurs, recherchaient ses entretiens. Il était affable et intéressant dans la société, agréable et communicatif dans la conversation. Il négligeait ses propres affaires pour s'occuper de celles des autres, et partageait volontiers sa fortune. Tant de qualités devaient contribuer à lui faire passer en partie la bizarrerie de ses sentiments chimériques, qui n'offensaient que les théologiens, et qui servaient d'amusements aux gens du monde. Tous les ouvrages de Postel sont rares et recherchés des curieux: on en trouve la liste dans tous les auteurs cités à la fin de cet article; mais la plus complète et la plus exacte est celle qu'a donnée le P. Desbillons, à la suite des Nouveaux éclaircissements sur la vie de Postel. Elle contient les titres de cinquante-sept ouvrages, tous imprimés, mais dont quelques-uns sont si rares, qu'on n'en connaît aucun exemplaire. Les principaux sont: I. Linguarum duodecim characteribus differentium alphabetum, introductio ac legendi modus longè facillimus, Paris, 1538, in-4°., de 75 pages non chiffrées. Ces douze langues sont l'hébreu, le chaldaïque moderne (syriaque ), le chaldaïque ancien (qu'il appelle à transitu fluminis), le samaritain, l'arabe, que Postel croyait alors la même langue

xxxv.

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