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rentséquestres. Depuis la conjuration, Carvalho ne paraissait plus qu'entouré de gardes; et Joseph, en témoignage de sa satisfaction, l'avait fait comte d'Oeyras, le 6 juin 1756. La conduite de ce ministre, en augmentant la haine des grands, l'avait affermi encore plus, dans la confiance et dans les faveurs de son maître. A la plus légère occasion, il déployait contre eux une sévérité incroyable. Quelques-uns, tels que les comtes d'Obidos (5) et de Ribeira, furent conduits en Afrique et détenus dans des forteres ses. D'autres, en grand nombre, res tèrent plusieurs années prisonniers dans le royaume, sans qu'il transpirât la moindre chose de leurs procès ou des motifs qui les avaient fait arrê ter. « Tout est ici plus secret et plus » caché qu'à Venise, disait, en 1762, » un témoin oculaire. Le comte d'Oey ras fait tout. Il a deux secré » taires, qui n'osent voir personne. » La noblesse épouvantée ne se mon»tre point; les négociants vaquent à » leurs affaires, et jouent gros jeu le » reste de la journée. On fait myse »tère des travaux qui se font au fort » Saint-Julien et à Cascaes, à l'entrée du port, bien que deux mille hom» mes y travaillent journellement. » C'est le frère du comte d'Oeyras » qui dirige ces travaux, quoique » prêtre et principal de la patriar »cale. Le comte ne se fie qu'à ses

(5) Ce seigneur avait déjà été l'objet du ressentiment du comte d'Oeyras. M. Link, dans son Voyage en Portugal, rapporte à ce sujet l'anecdote qui suit; «Lors du tremblement de terre de Lisbonne, une maison située près l'église de Sainte-Madelène, qui appartenait au comte d'Oeyras, était restée intacte; le roi parla de ce fait à la cour, comme d'une preuve que son ministre était protégé du ciel. Un des premiers gentilshommes, le comte d'Obidos, remarqua que la rua suja (littéralement rue de boue), habitée par les filles publiques, avait eu le meme bonheur. paya son imprudence par une prison de plusieurs années. >>

» proches (6). Les ministres étran»gers se réunissent chez la comtes» se. Il s'y trouve presque toujours: >> on y joue; mais pas un mot d'af»faires, et encore moins de nou» velles. » Peu après l'expulsion des Jésuites (en 1759), Carvalho avait renvoyé le nonce (le cardinal Acciaiuoli), et entièrement rompu avec le pape Clément XIII, sur ce motif que le bref de sa Sainteté, de janvier 1759, portant approbation et confirmation de l'institut des Jésuites, était une insulte à S. M. T. F. La rupture dura plusieurs années; et, pendant sa durée, le comte d'Oeyras s'occupa beaucoup d'attaques contre la juridiction pontificale. Les Giannoni, les Fra-Paolo, devinrent sa lecture favorite. Nourri de leurs doctrines, il publia un manifeste pour établir une distinction des puissances temporelle et spirituelle, tellement que la dépendance du chef de l'Eglise devint purement intellec tuelle et relative au dogme, mais nullement au droit du culte. Il en avait préparé les matériaux dans un comité composé d'ecclésiastiques et de magistrats, et réuni chez le patriarche, qu'il avait persuadé, ou du moins intimidé. Au reste, tout le mouvement que se donnait le comte d'Oeyras contre le bref approbatif de l'institut, avait surtout les Jésuites pour objet (7). Les dispositions

(6) Son autre frère, dom Fraucisco, ex-gouver neur du Maragnon, qu'il s'était fait adjoindre, en juillet 1759, était devenu, en janvier 1762, ministre de la marine,

(7) « Cela est devenu en lui une telle passion, » disait le témoin oculaire cité plus haut, qu'il ne >> peut parler d'autre chose, et qu'il reproche à cette » société tout le mal qui s'est fait, et tout le bien » qui ne s'est pas fait. On s'étonne de la contradic >>tion qui se trouve entre ce qu'il a dit lors de leur » expulsion, et son langage actuel. On doit s'éton »ner aussi de l'infidélite avec laquelle il a fait tra » duire en portugais l'article de la soumission que » do t avoir au conseil du général, un jésuite qui » est forcé d'accepter une prélature. Ce qui marque

hostiles que montrait déjà contre eux le ministre français, duc de Choiseul, valurent à la France quelques bons procédés de la part du ministre portugais, et ne furent pas sans influence sur l'espèce de tenacité avec laquelle il exigea des réparations de la cour de Londres, pour la violation du droit des gens commise par des bâtiments anglais, qui avaient brûlé, sur la côte de Lagos, plusieurs vaisseaux français aux ordres de M. de La Clue. Les cabinets de Versailles et de Madrid se trompèrent néanmoins, en inférant de la conduite de Carvalho envers l'Angleterre, qu'ils l'amène raient à une rupture ouverte avec cette puissance. Après la conclusion du pacte de famille, étant pressé d'y faire accéder Joseph, en raison de l'origine commune des maisons de Bourbon et de Bragance, et de renoncer aux liens avec l'Angleterre, en lui fermant les ports, etc., il répondit aux propositions des deux ambassadeurs O'Dunne et Torrero : Que le roi son maître vendrait jusqu'aux tuiles de son palais, plutôt que de subir des conditions aussi humiliantes. Les ambassadeurs d'Espagne et de France quittèrent Lisbonne, et la guerre commença. Le comte d'Oeyras, qui s'était assuré de l'assistance britannique, crut pouvoir braver deux grandes puissances, quoique l'état militaire

» encore sa préoccupation, c'est la chaleur avec la» quelle le comte d'Oeyras soutient le prétendu mi»racle opéré à Madrid, sur une demoiselle, par la >> signature de l'évêque d'Osma, Jean Palafox, grand >> ennemi des Jésuites. On a fait imprimer, comme » chose très-intéressante pour le gouvernement,l'ex»trait de la dépêche de l'ambassadeur de Portugal >> en Espagne, relatant ce prétendu miracle. Le comte » d'Oeyras l'a reçue avec plus de plaisir que si elle >> eût annoncé la prise de Rio-Grande. C'est une >> vraie manie en lui; et il néglige les affaires les » plus importantes de l'état, pour lire tous les livres » qui y ont rapport. Il ne songe à attaquer et à » mortifier la cour de Rome, qu'en proportion de >> l'attachement qu'elle témoigne pour cette société. »

portugais ne lui permît pas de faire la guerre. Il fut au reste mieux servi par l'imprévoyance et l'incurie du général espagnol que par la force et l'habileté des armes portugaises. Il avait cependant appelé un étranger capable, le comte de La Lippe-Buckebourg. Mais le royaume était, pour ainsi dire, sans troupes, sans officiers, sans armes, sans places-fortes, sans magasins; il ne pouvait espérer d'être secouru à temps par les Anglais. Il fallut donc toutes les lenteurs et les incroyables dispositions de l'armée espagnole, pour qu'elle manquât sa conquête, et que le Portugal fût sauvé sans avoir été défendu. Le comte de La Lippe, avant de combattre, voulut réorganiser l'armée, et la mettre sur un pied plus respectable; mais il fut peu secondé par Carvalho, qui, n'ayant aucune connaissance de la guerre, ne voyait, dans le militaire, qu'un instrument de sa politique. Cette réforme à peine ébauchée, la paix fut conclue; et le ministre fit remercier le général étranger, dont il craignait que les plans d'amélioration et le crédit naissant ne pussent nuire à sa propre faveur (8). Jaloux de tenir l'armée dans sa dépendance, il se serait bien gardé de laisser à son chef trop d'autorité; et, s'il ne mit pas la profession militaire plus en honneur, ce fut parce qu'il avait peur que la noblesse ne l'embrassát, et n'y acquît une grande influence.

(8) Le comte de La Lippe avait été fait maréchalgénéral attaché à la personne du roi (marechal general junto a pessoa); grade réputé si considérable en Portugal, qu'il n'a été conferé depuis qu'au duc d'Alafoens, et récemment au général Beresford. Le comte de La Lippe revint encore à Lisbonne, en 1767. C'est une chose étrange, que, depuis l'établissement de la maison de Bragance jusqu'à nos jours, les armées portugaises aient été le plus souvent commandées par des généraux étrangers. Le fameux Schomberg fut un des premiers appelés, et, depuis les Maclean, les Beresford, etc.

Ses idées étant tournées vers la prospérité commerciale; son activité s'attacha davantage au rétablissement de la marine. Il appela des étrangers, et particulièrement des Anglais et des Français, pour enseigner la navigation et la construction des vaisseaux à un peuple qui, deux siècles auparavant, avait été le souverain des mers. Il mit d'ailleurs le pavillon portugais à l'abri des insultes des Algériens; en sorte qu'en peu d'années, la marine se ressentit de ses vues régénératrices. En autorisant la navigation des particuliers, sans convoi; en créant les compagnies de Fernambouc, de Para et de Maragnon, il augmenta la culture et les établissements du Brésil et des autres colonies. Avant lui, les principales productions du Brésil consistaient en bois de teinture, en diamants et en métaux extraits de ses mines. Les plantations de sucre, de coton, de riz, d'indigo, de café, de cacao, n'existaient pas: il les introduisit au Brésil (9). Aujourd'hui, et même sous son ministère, les produits se sont élevés à plusieurs millions. Ileût réellement mérité l'amour et la reconnaissance des Portugais, s'il se fût borné à ces soins, ainsi qu'à rendre le commerce et l'industrie de la métropole plus étendus et plus avantageux à la nation; mais, au milieu de travaux qui semblaient avoir pour but la prospérité de l'état, Carvalho laissait dominer sa pensée par le desir d'assouvir ses haines et sa cupidité. Dans toutes

(9) En 1772, on envoya à Lisbonne, comme pre

miers produits, dix livres de coton. En 1806, il sortait du Brésil, pour les ports de la métropole, 130 à 140 mille balles de coton de 4 arrobes chacune. En 1772, les détracteurs de Pombal se moquaient de la construction des vastes magasins des Indes, qu'il faisait élever sur la place du commerce, à Lisbonne : en 1806, ces magasins étaient insuffisants pour y placer - les cotons, cafés, sucres et indigos, venus du Brésil,

les mesures qu'il ordonnait, il n'avait ou ne paraissait avoir en vue que son intérêt, sa vengeance, et l'augmentation de sa puissance. Créait-il des compagnies financières ou commerciales; il y prenait un grand nombre d'actions. Faisait-il arracher une partie des vignes du royaume; on était, d'après son caractère, autorisé à penser que c'était pour donner plus de valeur à celles qu'il possédait. Poursuivait-il un grand, faisait-il prononcer, par le roi ou par les tribunaux, la confiscation des biens des proscrits; c'était avec le dessein de s'approprier leur fortune. D'ailleurs, à l'exemple de Richelieu, il ne frappait que les têtes les plus élevées. Il poussait le despotisme jusqu'à empêcher les mariages que les familles des Fidalgos projetaient entre elles; il refusait aux enfants les titres de leurs pères, qu'ils ne pouvaient porter sans l'autorisation du souverain : en un mot, la destruction ou l'humiliation de ses deux ennemis principaux, les Jésuites et les grands, furent constamment le mobile et l'objet de sa politique, tant intérieure qu'extérieure. Non content d'avoir expulsé les premiers du Portugal, il leur fit la guerre à outrance au dehors jusqu'à leur entière extinction. Ce fut pour atteindre ce but, qu'il montra au duc de Choiseul une sorte de velléité de favoriser le commerce français aux dépens des Anglais (10); et qu'il se rapprocha de la cour de Rome (en 1768), dès qu'il crut entrevoir que le

pape Clément XIV serait moins porté que son prédécesseur pour

la

(10) Cette velléité dura peu: en 1772, il chargea d'entraves et de prohibitions le commerce de la France, et nia qu'il eût promis aux négociants français un traitement égal à celui dont jouissaient les négociants des îles Britanniques.

Société. Il fit rendre des honneurs extraordinaires au prélat Conti, nonce du nouveau pape, à son arrivée en juin 1770. Ces honneurs n'empêchèrent pas les restrictions qu'il mit à la juridiction du nonce; et le pape lui-même consentit au sacrifice des droits les plus chers de la sienne, en faveur d'une réconciliation desirée les deux souverains. Dans sa par joie, Joseph créa Carvalho, mar→ quis de Pombal (17 septembre 1770), Cette dignité le plaçait dans les rangs de la plus haute noblesse. Il est bon de remarquer que, malgré sa passion contre les grands, qui n'était sans doute au fond qu'une envie déguisée, il n'y eut point de moyens que Carvalho n'employât, point d'obstacles qu'il n'essayât de vaincre, pour s'allier aux premières maisons du royau me (11). En janvier 1770, il avait fait nommer son fils aîné président du sénat ; et, dans le même temps, son frère Paul, qui était déjà grandinquisiteur, avait été élevé au cardinalat; en sorte que toutes les grâces et tous les honneurs se cumulaient sur sa famille. Une des opérations auxquelles le marquis de Pombal sembla mettre le plus d'importance, fut la réforme de l'université de Coïmbre. Dans un ouvrage qu'il fit publier sur cette université, il imputait aux Jésuites un grief assez

(11) Il maria une de ses filles avec le comte de Sampayo, et une autre avec D. Antoine de Salda

ha d'Oliveira. Il fit épouser, en 1764, Mllc, de Menezes, à son fils aîné; ce qui lui valut la grandesse, T'excellence et le titre de comte: il usa également de son crédit pour marier au deuxième de ses fils l'unique héritière des deux maisons de Souza-Coutinho et des comtes d'Alva. Mais cette jeune dame, fille du comte de Souza, ambassadeur en France depuis 1764 jusqu'en 1792, ayant refusé de vivre avec un anari qui lui était imposé de la sorte, le comte

étrange: c'était celui de la décadence des sciences et des beaux-arts, qui y florissaient avant eux. Après avoir ainsi préparé l'opinion du public, it se fit revêtir, par le roi, du titre de lieutenant-général pour cette réforme; et, suivi d'un cortége nombreux et brillant, il se rendit à Coïmbre, le 15 septembre 1772. Il changca plusieurs professeurs, ainsi que le système général des études, donna de nouveaux statuts, assigna une sorte de prééminence aux sciences physiques et mathématiques, appela à grands frais des savants étrangers pour les enseigner, et fit augmenter la dotation et les priviléges de l'université. On ne peut nier que cette réforme, et l'établissement des écoles publiques dans tout le royaume, n'aient mérité au marquis de Pombal les éloges des nationaux, comme ceux des étrangers. Ce fut peu de temps après, qu'il fit construire le célèbre canal d'Oeyras, le seul monument de ce genre que possède le Portugal. Bien que ce canal, ereusé aux frais du roi, eût été conçu dans l'intérêt du ministre pour l'exportation de ses vins, on ne doit pas moins le regarder comme une entreprise utile au pays. Il fit aussi, vers cette époque, rendre divers édits que réclamait l'humanité en faveur des dé biteurs reconnus insolvables, et des propriétaires dépossédés par la fraude et l'injustice. D'autres lois pour l'introduction de quelques changements dans la forme du gouvernement des établissements portugais des. Indes orientales, et pour la destruction des entraves apportées à la vente et à la sortie du tabac; enfin

d'Oeyras fit casser le mariage au bout de quelques les encouragements donnés à l'école

années, et la comtesse de Souza fut enfermée dans un couvent, jusqu'à la mort de Joseph Ier. Cemême fils, créé depuis comte de Redinha, épousa ensuite une demoiselle de Tavora, dont les parents avaient été dévoués à l'infamie par Carvalho.

de commerce, fondée en 1765, et les ressources qu'offrit à l'industrie la paix conclue on cette même année

avec la cour de Maroc, furent bien reçus de la nation. L'ouverture d'un établissement précieux à l'humanité et à la religion, le grand hôpital, auquel il avait affecté l'ancienne maison conventuelle des Jésuites, eut lieu en avril 1775; et peu après (le 6 juin), il ordonna l'inauguration de la statue équestre qu'il avait fait ériger à son maître, à son bienfaiteur, sur la place du commerce. Parmi les ornements qui décoraient le piedestal, on voyait un superbe médaillon représentant le favori. Rien ne manquait à son ambition; et il semblait vouloir regagner l'affection et l'estime de ses concitoyens. Les différends qui s'élevèrent entre l'Espagne et le Portugal, dans leurs possessions d'Amérique, au commencement de 1775, prirent, en 1776, de fâcheux développements. Dès 1770, les Portugais avaient dépassé le Rio-Grande, qui formait la limite des territoires respectifs, et établi des postes sur celui d'Espague. De là des plaintes de la part de la cour de Madrid, des promesses de restitution de la part de celle de Lisbonne. Les empiètements continuèrent: on voulut les empêcher; et à la suite de promesses faites et violées par l'artificieux marquis de Pombal, on en était venu à des hostilités. L'île Sainte-Catherine et la colonie du Saint-Sacrement tombèrent au pouvoir des Espagnols. Le caractère haineux et tracassier de Pombal, auteur secret de ces entreprises, son obstination, son mépris pour les Espagnols, et surtout pour le marquis de Grimaldi, ministre principal, peuvent seuls expliquer une conduite qui devait lui rendre nécessaire l'alliance des Anglais, dont cependant il paraissait fatigué. Ce n'est que dans ses passions qu'on peut

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chercher la clef de ce problème; car, dans l'embarras où l'insurrection des colonies américaines de l'Angleterre allait mettre cette puissance, il était souverainement impolitique de provoquer une rupture avec l'Espagne, d'exciter le ressentiment de la France, et d'aliéner entièrement du Portugal l'affection, de la maison de Bourbon. C'est cependant ce que fit l'imprudent Pombal, qui ne cessait d'armer et de fomenter la guerre, pendant qu'il invoquait la médiation dela France, et qu'il proposait même l'ouverture d'un congrès à Paris. IL n'est pas difficile d'apprécier les conséquences funestes que son systè me aurait eues pour sa nation, si la mort de Joseph Ier. n'eût mis fin à la guerre. Dès 1774, la santé de ce. prince commençait à décliner, et avec elle le crédit du premier ministre. La reine, qui avait regagné sur l'esprit du roi une partie de l'ascendant que la faveur du marquis lui avait fait perdre, profitait de l'état de maladie de ce monarque pour éloigner de lui Pombal. Plusieurs fois, elle le lui fit signifier par son gendre, l'infant dom Pedre, qu'au temps de sa puissance l'orgueilleux. favori avait abreuvé d'humiliations; en sorte que, même avant la déclaration de la régence de la reine, qui fut publiée le 4 décembre 1776, il ne lui était plus permis de voir le roi. On a prétendu que, pour conserver le pouvoir, il avait donné à Joseph le conseil d'abdiquer en faveur de son petit - fils, qu'il avait pris soin d'entourer, soit pour son service, soit pour son éducation, de personnes dont, comme ministre, il disposait uniquement. Mais il n'était pas présumable que la princesse du Brésil, héritière présomptive de la couronne, renonçât à un droit qui 18

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