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pas dans sa nouveauté; mais Sedaine ayant aidé, par quelques conseils, l'auteur à retoucher son ouvrage, Tom Jones se releva complètement à la reprise de mars 1766. Poinsinet composa, dans cette année, un divertissement en prose et en vers, intitulé le Choix des Dieux ou les Fêtes de Bourgogne. Le roi de Danemark se trouvant à Paris, dans le mois de décembre 1768, on cherchait à l'amuser par des spectacles, des fêtes et des bals: presque partout, Poinsinet fut l'organe des hommages qu'on adressa à ce prince, et l'auteur des couplets qu'on lui chanta. Il fit, pour l'Opéra, Theonis ou le Toucher, en un acte, qui fut joué au mois de novembre 1767. Ernelinde, représentée sur le même théâtre, le 22 février 1769, reparut plus tard sous le titre de Sandomir. Il a encore donné Gilles garçon peintre; la Réconciliation villageoise; l'Ogre malade; la Bagarre; enfin, Apelle et Campaspe, opéra bouffon. C'est à coup sûr une idée bien bouffonne, que d'avoir mis ce dernier sujet en ariettes d'un genre très-gai. Poinsinet tirait vanité d'avoir occupé la scène le même jour sur trois théâtres de Paris. Il ne se borna pas au genre dramatique; car il publia, outre plusieurs Epitres de 1757 à 1761, un poème en grands vers et en rimes croisées, sur l'Inoculation, qui parut en 1757. Il imprima, dix ans après, une héroïde intitulée: Gabrielle d'Estrée à Henri IV. Poinsinet était allé en Italie, en 1760. A son retour, il fit une visite à Ferney, et y fut bien reçu. Une Epître à madame Denis, et une autre à mademoiselle Corneille, payèrent cet accueil. Il partit au commencement de 1769, pour l'Espagne, où il prétendait exercer la

charge d'intendant des menus-plaisirs du Roi. On dit que tout simplement il conduisait dans ce pays une troupe de comédiens dont il était le directeur, et qu'il comptait y travail. ler à propager la musique italienne, pour laquelle il avait de l'enthousiasme. Mais ayant été assez imprudent pour se baigner dans le Guadalquivir, après avoir soupé, il s'y noya, à Cordoue, le 7 juin 1769. La mort le surprit au milieu de beaucoup d'ouvrages commencés. Il était de l'académie des Arcadiens de Rome, et de celle de Dijon. Laharpe dit de lui «< que >> fameux par une sorte d'existence >> tout en ridicules, ceux qu'il avait, >> ceux qu'on lui donnait, et ceux » qu'il affectait, il n'était pas sans » quelque esprit. » Plusieurs de ses ouvrages attestent que c'est trop peu dire. Son ignorance des choses les plus communes, jointe à beaucoup de crédulité et de présomption, le rendait le jouet de tous ceux qui voulaient s'en amuser. Il devint surtout l'objet des espiégleries d'une société de gens de lettres et de comédiens, dont étaient Préville et Bellecourt. Il serait trop long de raconter toutes ses mystifications, vraies ou prétendues, dont l'histoire remplit deux cent quatrevingts pages dans la Vie de Jean Monnet. D'ailleurs, il les a consacrées lui-même en composant une ode, où il se compare à un agneau qui va, la foudre à la main, poursuivre, dans les sombres abîmes ceux qui riaient de sa facilité à tout croire, et de ce que l'on appelait sa bêtise. Le fait est qu'on lui exaltait aisément la tête; qu'alors son imagination se frappait, et qu'il faisait, par faiblesse de caractère, des choses très-fortes en cédant à une impulsion étrangère: mais l'idée du

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dre le caractère de ses modèles. A vingt-six ans, il fit représenter Briséis, tragédie dans laquelle il avait eu l'art de réunir les scènes les plus brillantes de l'Iliade. Les représentations qui n'avaient pas cessé d'attirer la foule, en furent interrompues par un accident arrivé à Lekain, qui se démit le pied; mais cette pièce fut reprise depuis avec succès, et elle est restée au théâtre. La tragédie d'Ajax, qui suivit de près celle de Briséis, fut trouvée trèsinférieure; le plan en est entièrement romanesque, et la versification trop faible sup

danger le ramenait à la raison. On lui annonça, un jour, qu'il serait reçu membre de l'académie de Pétersbourg, et qu'il aurait part aux bienfaits de l'impératrice; mais qu'il fallait préalablement qu'il apprît le russe. Il crut prendre des leçons de cette langue; et au bout de six mois, il découvrit qu'on ne lui avait montré que le bas-breton. On lui persuada une autre fois que le roi de Prusse lui confierait l'éducation du prince royal, s'il voulait renoncer à la religion catholique; et il fit abjuration entre les mains d'un prétendu chapelain protestant, que ce monarque était posé avoir envoyé clandestinement en France. Lorsqu'il fut éclairé sur le tour qu'on lui avait joué, peu s'en fallut qu'il n'informât criminellement contre les auteurs d'une aussi mauvaise plaisanterie. Quelquefois il parvenait à mettre les rieurs de son côté Quand il n'était pas le jouet de la société, il l'étonnait par des saillies heureuses, triomphant souvent, dans cette sorte de lutte, de ceux mêmes qui étaient le plus accoutumés d'y briller.

L-P-E.

POINSINET DE SIVRY (Louis), né à Versailles, le 20 fév. 1733, était fils d'un huissier du cabinet du duc d'Orléans (1). Après avoir terminé ses études avec distinction au collége de la Marche, il publia un Recueil de poésies (les Egleides) dont le succès décida sa vocation pour les lettres. Peu de temps après, il fit paraître une traduction en vers d'Anacréon, Bion et Moschus, qui aurait suffi pour assurer sa réputation, s'il se fût attaché davantage à renren

(1) Poinsinet de Sivry était le cousin, et non pas le frère de l'auteur de la comédie du Cercle, comme on le dit dans le Diction. hist. crit. et bibliograph., qui ne manque jamais de copier les bévues des compilateurs qui l'ont précédé.

pour racheter, aux yeux des connaisseurs, les défauts de l'intrigue. La scène de la dispute des armes d'Achille, imitée d'Ovide, quoique très belle, ne put garantir cette pièce de la mauvaise humeur du parterre. Poinsinet éprouva le plus vif chagrin d'une chute à laquelle il était loin de s'attendre. Sans renoncer à travailler pour le théâtre, il ne voulut plus s'exposer aux rigueurs du parterre, et il crut devoir expliquer ses motifs dans une espèce de factum intitulé: Appel au petit nombre, on le procès de la multitude. Ce n'était pas le premier écrivain, qui se fût avisé de chercher querelle au public; et sans recourir, comme il l'a fait, aux anciens, il aurait pu s'appuyer des exemples de Duclos, J.-J. Rousseau, etc.; mais les auteurs dramatiques s'étaient toujours contentés d'appeler :

Du parterre en tumulte au parterre attentif;

et Poinsinet se trompait en soutenant qu'un lecteur est meilleur juge d'une pièce de théâtre, que le public assemblé pour l'entendre. Obligé, par son peu de fortune, de chercher une ressource dans ses talents, il se mit aux gages des libraires, et

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s'exerça sur toutes sortes de sujets: romans, histoire, morale, traductions, journaux, grammaire générale, antiquités, tout fut de son ressort. La rapidité avec laquelle il travaillait pour subvenir aux besoins de sa famille ne lui permit pas toujours de soigner ses compositions; et malgré les éloges de Palissot, son beau-frère, il eut bientôt la douleur de voir baisser sa réputation. En cherchant à s'étourdir sur les embarras de sa position, il eut le malheur de contracter la funeste habitude des liqueurs fortes; et il cessa d'être admis dans la bonne compagnie, dont il avait oublié jusqu'au langage. Dans un âge avancé, il revint à son goût pour le théâtre, et fit imprimer, en 1789, Caton d'Utique, tragédie tellement inférieure aux deux premières, qu'elle n'aurait jamais pu se soutenir sur la scène, si l'auteur eût tenté de l'y faire paraître. La révolution, dont il avait embrassé les principes avec chaleur, le priva de la pension qu'il recevait de la maison d'Orléans. Il fut compris dans le nombre des gens de lettres à qui la Convention accorda des secours, et mourut, oublié, à Paris, le 11 mars 1804. Poinsinet était membre de l'académie de Nanci. Ila reuni dans un petit v. in-12, Londres (Paris), 1759(2), intitulé: Thedtre et OEuvres diverses de Sivry, ses meilleurs ouvrages de poésie et les seuls qui doivent sauver son nom de l'oubli; ce sont Briséis (3), Ajax

(2) Ce recueil a eté réimprimé à Bouillon, en 1773, in-12.

(3) La tragédie de Briséis se trouve dans le Réper toire du Théâtre-Français, précédée d'une bonne Notice sur l'auteur, par M. Petitot. Le beau récit du passage du Xante a été traduit, dit Palissot, vers pour vers, en latin, par sou fils, jeune homme d'un esprit et d'un goût très-sains, qui a fait d'excellentes études, et à qui on ne peut reprocher que de porter beaucoup trop loin la modeste defiance qu'il

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qui

avec l'Appel au petit nombre, sert de préface à cette pièce; Aglaé, comédie en un acte; et la Traduction en vers d'Anacréon (4) Sapho, Moschus, Bion, Tyrtée, etc. (5). In dépendamment des ouvrages qu'on vient de citer, et outre un assez grand nombre d'articles insérés dans le Journal étranger (Voy. SUARD), le Nécrologe des hommes célèbres, et la Biblioth. des romans, on a de Poinsinet: I. Les Egleides, poésies amoureuses, Paris, 1754, in-8°. II. L'Emulation, poème, 1756, in-8o. III. Le Faux dervis, opéra-comique en un acte, 1757, in-8°. IV. La Berlue, 1759, petit in-12. V. Pygmalion, comédie, 1760, in-8°. VI. Les Philosophes de bois, comédie en un acte et en vers, 1760, in-12. VII. Cassandre, parodie du Père de famille, 1761, in-8°. VIII. Traité de la politique privée, tiré de Tacite et de divers auteurs, Amsterdam 1768, in-12. IX. Traité des causes physiques et morales du rire, relativement à l'art de l'exciter, ibid., 1768, in 12. X. Origine des premières sociétés, des peuples, des sciences, des arts et des idiomes anciens et modernes, 1769, in-8°. Poinsinet se propose de prouver,

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a de lui-même ( Mém, de littérat., art. Sivry ). Ce récit traduit par Louis-Charles Poinsinet de Sivry, alors âgé de dix-huit ans, est imprimé à la suite de la sixième édition de Brisés, Paris, Cailleau, an V, (1797), in-8°. A la fin on trouve le catalogue des principaux ouvrages de Louis; parmi ceux qui étaient manuscrits, on remarque une Traduction en vers des quatre premiers chants de l'Iliade, et une Traduction de Plaute, qui devait former dix volumes; Poinsinet y réclame le Commentaire sur Racine, livré à M. Luneau-de-Boisjermain pour lui servir de matériaux pour son édition de Racine.

(4) Cette Traduction d'Anacréon, dit encore Palissot, est incontestablement la meilleure qui existe. Mais quand Palissot en parlait ainsi, celle de M. de Saint-Victor n'avait point encore paru

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(5) La traduction d'Anacréon, Sapho, Moschus, etc., avait été publiée séparément, Paris, 1758, in12: elle reparut en 1760, même format; en 1771, Deux-Ponts, sous le titre des Muses grecques; et, en 1788, à Paris, avec quelques morceaux traduits

d'Homère.

dans cet ouvrage, que les sociétés doivent leur origine à la connaissance des divers usages du feu : l'ancienne Celtique étant, selon lui, la première contrée où l'usage du feu a été connu, il en conclut qu'elle a été la première habitée, et que les Celtes Uriens, en se multipliant, ont envoyé des colonies dans tout le reste de la terre. Ce système, qu'il appuie d'un grand appareil d'érudition, n'en est pas plus solide: c'est l'opposé de celui de Boulanger qui trouvait par-tout des traditions diluviennes (V. BouLANGER); Poinsinet n'en trouve partout que d'uriennes. XI. Phasma ou l'Apparition, histoire_grecque contenant les aventures de Nocelès, fils de Themistocle, Paris, 1772, in-12. XII. Le Fragment du 91e. livre de l'histoire de Tite-Live, tiré d'un manuscrit de la biblioth. du Vatican, trad. en français, Paris, 1773 (Voyez TITE-LIVE). XIII. Histoire naturelle de Pline, trad. en français, accompagné de Notes critiques, Paris, 1771-82, 12 vol. in-4°. Malesherbes, dès 1750, avait engagé plusieurs savants à s'occuper de la traduction de cet important ouvrage. D'après son invitation, La Nauze en traduisit les sept premiers livres; Jault, professeur de syriaque au college royal, et Querlon, traduisirent les suivants. Poinsinet convient qu'il a beaucoup profité de leur travail pour perfectionner le sien, qui, cependant, n'a pas rempli l'attente des savants ( Voyez PLINE, page 75 ci-dessus, et GUE ROULT au Supplément). XIV. Nouvelles recherches sur la science des médailles, inscriptions et hierogli phes antiques, Maestricht, 1778, in4°. avec six pl. Get ouvrage est divisé en huit chapitres. Dans les quatre premiers, l'auteur cherche à

prouver que les pièces antiques, surtout les romaines, ne sont pas des monnaies, mais de véritables médailles, frappées pour perpétuer le souvenir de quelque événement; que les monnaies romaines n'ont commencé à porter l'effigie des empereurs, que sous Alexandre-Sévère; et d'après ces principes, il réfute les explications que le P. Hardouin et d'autres numismates ont données de diverses médailles. Dans le cinquième chapitre, il traite des amulettes, pierres et anneaux constellés. Le sixième contient une nouvelle explication de l'inscription grecque trouvée sur le tombeau d'Homère, et des caractères hieroglyphiques qu'on lit sur l'antique du cabinet du roi de Sardaigne, connue sous le nom d'Isis de Turin (Voy. NEEDHAM). Enfin, dans le dernier chapitre, il a rassemblé divers alphabets anciens, qu'il croit très-utiles pour aider à li re toutes sortes de caractères. XV. Théatre d'Aristophane, traduit en français, partie en vers, partie en prose, avec les Fragments de Ménandre et de Philemon, Paris, 1784, 4 vol. in-8°. Cette traduction est assez estimée (6). L'auteur a fait précéder chaque pièce d'une Préface, et l'a accompagnée de notes philologiques et historiques, qui prouvent beaucoup de connaissance de la langue et des usages des Grecs; mais on peut lui reprocher d'avoir partagé les préventions d'Aristophane contre Socrate, au point de représenter ce dernier comme un homme dangereux, qui méritait la peine à la

senle complète. Mais on préfère généralement la (6) Elle fut assez recherchée, parce que c'était la

Traduction d'Aristophane, par Brotier, le neveu du célèbre éditeur de Tacite (Voy. BROTIER, VI, 39), qui fait partie des nouvelles éditions dn Théâtre des Grecs, du P. Brumoy. Cependant on ne peut se dis. simuler que le nouveau traducteur a beaucoup profité du travail de son devancier.

quelle il fut condamné (V. SOCRATE). XVI. Caton d'Utique, tragédie, avec une Épître à la patrie, un avant-propos sur la mort de Caton, etc., ibid., 1789, in-8°. XVII. Manuel poétique de l'adolescence républicaine, Paris, Lepetit, an I, 2 v. in-12.XVIII. Abrégé d'histoire romaine, en vers français, avec des notes, ibid., 1803, in-8°. XIX. Précis de l'histoire d'Angleterre ( d'après Hume), en vers techniques, ibid., 1804, in-8°. On lui doit aussi une édition latine, d'Horace, avec un Commentaire français, Paris, Didot, 1778, in-8°. W-s. POINTER (JEAN), antiquaire anglais, du dix-huitième siècle, était maître de philosophie, chapelain d'un des colléges d'Oxford, et recteur de Slapton, dans le comté de Northampton. Il est auteur des ouvrages suivants : I. Histoire d'Angleterre, depuis les temps des Romains jusqu'à la mort de la reine Anne. II. Account of a roman paviment lately found at Stunsfield, Oxford, 1713, in-8°. III. Roman antiquities in Britain, 1724, in-8°. IV. Oxoniensis academia, or the antiquities and curiosities of the university of Oxford, Londres, 1749, in-12; 1752, in-8°. C'est une description historique satisfaisante de toutes les institutions, de tous les établissements et de toutes les curiosités de l'université d'Oxford, et un bon guide pour ceux qui visitent ce lieu, quoique, depuis le temps que Pointer a écrit, il y ait eu des changements. Nous croyons que les Miscellanea in usum juventutis academica, Oxford, 1718, in-8°., sont aussi de Pointer.

D-G.

POINTIS JEAN - BERNARD DESJEANS, haron DE) chef d'escadre des armées navales de Fran

ce, et commissaire général de l'artillerie de la marine sous les ordres de Duquesne, se signala, d'abord à l'attaque de Tripoli de Barbarie, en 1681; et, les deux années suivantes, au bombardement d'Alger, où il commanda une galiote à bombes, avec beaucoup de bravoure et de sangfroid; enfin, au bombardement de Gènes. D'Estrées ayant été envoyé contre Tripoli, en 1685, Pointis eut une nouvelle occasion d'augmenter sa réputation, par l'intelligence avec laquelle les bombes furent dirigées : il brava le feu des ennemis, pour aller sonder l'entrée du port; ce qui facilita la descente et l'établissement de nouvelles batteries. L'escadre alla ensuite châtier Tunis. Pointis commandait un vaisseau de 66 dans l'avant-garde de l'armée de Tourville, qui, le 10 juillet 1690, fit éprouver un échec aux flottes combinées d'Angleterre et de Hollande, entre l'île de Whigt et le cap Frehel. En 1691, il était sous les ordres de D'Estrées, dans la Méditerranée. Le 22 juillet, l'escadre étant arrivée devant Alicante il alla reconnaître la rade, malgré le feu de la ville, commanda l'artillerie, et délogea les ennemis de tous leurs postes. A la création de l'ordre de saint Louis, en 1693, il fut reçu chevalier. Plus tard, il appuya le projet de prendre Carthagène, dans la mer des Antilles : l'entreprise avait paru si hardie, que l'on avait beaucoup hésité à en adop. ter l'idée. Enfin on lui donna dix vaisseaux, une corvette et plusieurs petits bâtiments. Une compagnie de capitalistes fit les frais de l'armement, à condition d'avoir sa part aux profits. Le 9 janvier 1697, Pointis part de Brest: le 1er. mars, il arrive à Saint-Domingue. Par les

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