Oeuvres complètes de Voltaire, Volume 21la Société littéraire-typographique, 1784 |
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Page 69
... science certaine que jamais Louis XIV ne fit une réponse fi peu convenable . Il n'avait jamais été le maître chez les Anglais : il s'en fallait beaucoup . Il l'était chez lui ; mais il s'agiffait de favoir s'il était le maître d'éluder ...
... science certaine que jamais Louis XIV ne fit une réponse fi peu convenable . Il n'avait jamais été le maître chez les Anglais : il s'en fallait beaucoup . Il l'était chez lui ; mais il s'agiffait de favoir s'il était le maître d'éluder ...
Page 242
... les feules chofes dont ils aient réellement à fe plaindre . Mais les payfans , les artifans n'ont pas toujours chacun un lit , et ils ne gagnent rien les jours de fêtes . * CHAPITRE Des Sciences . X X X I. CE E 242 FINANCES .
... les feules chofes dont ils aient réellement à fe plaindre . Mais les payfans , les artifans n'ont pas toujours chacun un lit , et ils ne gagnent rien les jours de fêtes . * CHAPITRE Des Sciences . X X X I. CE E 242 FINANCES .
Page 243
... la pefanteur de l'air qui nous environne : on avait fait quelques expériences à Magdebourg . Avec ces faibles effais , toutes les écoles reftaient dans l'abfurdité , et le monde dans l'ignorance . Defcartes parut alors ; Q2 SCIENCES . 243.
... la pefanteur de l'air qui nous environne : on avait fait quelques expériences à Magdebourg . Avec ces faibles effais , toutes les écoles reftaient dans l'abfurdité , et le monde dans l'ignorance . Defcartes parut alors ; Q2 SCIENCES . 243.
Page 244
... , fous la fombre administration de Cromwell , s'affemblèrent pour ( * ) Voyez dans les Elémens de philofophie de Newton la préface des éditeurs . chercher en paix des vérités , tandis que le fanatifme 244 SCIENCE s .
... , fous la fombre administration de Cromwell , s'affemblèrent pour ( * ) Voyez dans les Elémens de philofophie de Newton la préface des éditeurs . chercher en paix des vérités , tandis que le fanatifme 244 SCIENCE s .
Page 245
... il refufa , dédaignant de profiter d'ane tolérance qui n'aurait été que pour lui . La liberté de penfer eft un droit ; et il n'en voulait pas à titre de grâce . peu à peu des connaiffances de toutes les parties de Q3 SCIENCES . 245.
... il refufa , dédaignant de profiter d'ane tolérance qui n'aurait été que pour lui . La liberté de penfer eft un droit ; et il n'en voulait pas à titre de grâce . peu à peu des connaiffances de toutes les parties de Q3 SCIENCES . 245.
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Common terms and phrases
accufations affez affuré ainfi auffi avaient c'eft C'eſt C'était calviniftes cardinal cardinal de Noailles cardinal de Richelieu caufe cents chofes Clément XI clergé Colbert commerce compofée comte confeil conferver confidérables d'Eſpagne difait difputes duc d'Orléans duc de Marlborough ducheffe efprit enfans enfuite ennemis eſpèce eſt évêques fans favait fcience fecours fecret fefait femblait fentait fervir feul fiècle fiége foit foldats font fous fouvent fouverain fuccès fuivi fujets fur-tout goût guerre Hollande hommes Innocent XII janféniftes jéfuites jufqu'à l'efprit l'Eglife l'Etat l'Europe laiffa long-temps Louis XIV Louvois madame de Maintenon mademoiſelle maifon maréchal de Villars Marlborough mémoires mille millions miniftre miniſtère Mme de Maintenon Montefpan mort n'avait n'eft n'était nation néceffaire paffer paix pape penfer perfonne peuple Philippe philofophie plufieurs préfent prefque prince Eugène princeffe propofa propofitions puiffance reffource refte reine religion Rome royaume s'eft Siècle de Louis ufage vaiffeaux Verſailles دو
Popular passages
Page 270 - Quiconque approfondit la théorie des arts purement de génie, doit, s'il a quelque génie luimême, savoir que ces premières beautés, ces grands traits naturels qui appartiennent à ces arts, et qui conviennent à la nation pour laquelle on travaille, sont en petit nombre.
Page 253 - Toutes les sortes d'éloquence y sont renfermées. Il n'ya pas un seul mot qui, depuis cent ans, se soit ressenti du changement qui altère souvent les langues vivantes. Il faut rapporter à cet ouvrage l'époque de la fixation du langage.
Page 91 - Je ne sais pas lire, répondit le pêcheur. Je viens de la trouver, personne ne l'a vue. » Ce paysan fut retenu jusqu'à ce que le gouverneur fût bien informé qu'il n'avait jamais lu, et que l'assiette n'avait été vue de personne. « Allez, lui dit-il, vous êtes bien heureux de ne savoir pas lire.
Page 253 - C'est moins un livre que des matériaux pour orner un livre. On lut avidement ce petit recueil; il accoutuma à penser, et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat. C'était un mérite que personne n'avait eu avant lui en Europe depuis la renaissance des . lettres; mais le premier livre de génie qu'on vit en prose fut le recueil des Lettres provinciales en 1654.
Page 271 - Il n'ya dans la nature humaine qu'une douzaine tout au plus de caractères vraiment comiques et marqués de grands traits.
Page 166 - VOUS recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 171 - Rien n'est si dangereux que la faiblesse, de quelque nature qu'elle soit. Pour commander aux autres, il faut s'élever au-dessus d'eux ; et après avoir entendu ce qui vient de tous les endroits, on...
Page 102 - V. eft aiFez déiîgné dans ces deux vers de la Bérénice de Racine. Qu'en quelque obfcurité que le ciel l'eût fait naître , Le monde , en le voyant, eût reconnu fon maître.
Page 90 - Bastille, où il fut logé aussi bien qu'on peut l'être dans le château. On ne lui refusait rien de ce qu'il demandait. Son plus grand goût était pour le linge d'une finesse extraordinaire, et pour les dentelles. Il jouait de la guitare.
Page 170 - C'est ce qui m'a fait réussir souvent dans ce que j'ai entrepris. Les fautes que j'ai faites, et qui m'ont donné des peines infinies, ont été par complaisance, et pour me laisser aller trop nonchalamment aux avis des autres. Rien n'est si dangereux que la faiblesse, de quelque nature qu'elle soit.