Mémoires de Madame Roland, Volume 2Baudouin, 1827 |
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... particulier , voyait déjà les troupes étrangères dans la capitale fumante et ravagée . Rien ne fut négligé de tout ce qui était propre à enflammer l'imagination , grossir les objets , ac- croître les dangers ; il ne fut pas difficile d ...
... particulier , voyait déjà les troupes étrangères dans la capitale fumante et ravagée . Rien ne fut négligé de tout ce qui était propre à enflammer l'imagination , grossir les objets , ac- croître les dangers ; il ne fut pas difficile d ...
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... particulier , lui dit , dans son langage toujours relevé d'expressions énergi- ques : « Savez - vous de quoi ils se sont avisés ? Est - ce qu'ils n'ont pas lancé un mandat d'arrêt contre Ro- land ? Qui cela ? demande Pétion . - Eh ! cet ...
... particulier , lui dit , dans son langage toujours relevé d'expressions énergi- ques : « Savez - vous de quoi ils se sont avisés ? Est - ce qu'ils n'ont pas lancé un mandat d'arrêt contre Ro- land ? Qui cela ? demande Pétion . - Eh ! cet ...
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... particulier , de manière que ses ennemis affectèrent de répandre qu'il ne s'était soulevé contre ces exécutions que par la crainte qu'il avait eue d'être compris parmi ceux qui en avaient été les victimes , tandis qu'il ne faisait que ...
... particulier , de manière que ses ennemis affectèrent de répandre qu'il ne s'était soulevé contre ces exécutions que par la crainte qu'il avait eue d'être compris parmi ceux qui en avaient été les victimes , tandis qu'il ne faisait que ...
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... particuliers , dits sus- pects , où elle avait fait apposer les scellés . Elle avait reçu de grands dépôts ; elle avait fait enlever des trésors ; nul compte ne paraissait , et le ministre de l'intérieur ne pouvait obtenir les ren ...
... particuliers , dits sus- pects , où elle avait fait apposer les scellés . Elle avait reçu de grands dépôts ; elle avait fait enlever des trésors ; nul compte ne paraissait , et le ministre de l'intérieur ne pouvait obtenir les ren ...
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... particulier pour nous , ils tiennent » à la nature des choses : il faut les connaître , les observer , >> les combattre voilà le devoir des fondateurs de la liberté . » : ( Note des nouveaux éditears . ) nistration tyrannique et celle ...
... particulier pour nous , ils tiennent » à la nature des choses : il faut les connaître , les observer , >> les combattre voilà le devoir des fondateurs de la liberté . » : ( Note des nouveaux éditears . ) nistration tyrannique et celle ...
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Common terms and phrases
10 août Adam Lux administrateurs amis arrestation arrêté assez avaient Barbaroux Brissot bureau Buzot c'était calomnie Chabot Champ-de-Mars choses citoyenne Roland comité commissaires commune connaissance Conseil conspiration constitution Convention nationale coupable courage crime Danton décret défense demande dénonciation départemens département députés devait donner Dumouriez Duperret écrit ennemis esprit eût événemens faisait fallait femme force Garat Gensonné Guadet heures homme j'ai j'avais j'étais Jacobins jamais jour juger justice l'Abbaye l'accusateur laisser législatif lettre liberté lois long-temps Louvet madame Roland maire Marat membres ment ministre de l'intérieur Miranda municipalité n'ai n'avait n'était nation Note des nouveaux nouveaux éditeurs Pache passer patrie patriotes personne Pétion peuple porte pouvait premier principes prison prisonniers public publique Quittance raison représentans républicains république révolution rien Robespierre Sainte-Pélagie sais sans-culottes section sentimens sentiment septembre sera seul soin sort talens tion toyens tribunal révolutionnaire trouver tyrannie Vergniaud vérité Viard victimes voulait
Popular passages
Page 259 - Une vie sévère et occupée est le premier préservatif de tous les périls ; et la nécessité , autant que la sagesse , t'impose la loi de travailler sérieusement. Sois digne de tes parents; ils te laissent de grands exemples , et si tu sais en profiter , tu n'auras pas une inutile existence.
Page 534 - Convention nationale, sont convaincus d'être auteurs ou complices de la conspiration qui a existé contre l'unité et l'indivisibilité de la République, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 408 - Barbares s'avancent contre elle, la Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départemens, qu'une partie des conspirateurs féroces, détenus dans les prisons, a été mise à mort par le peuple ; actes de...
Page 539 - La femme Roland, bel esprit à grands projets, philosophe à petits billets, reine d'un moment, entourée d'écrivains mercenaires à qui elle donnait des soupers, distribuait des faveurs, des places et de l'argent, fut un monstre sous tous les rapports. Sa contenance dédaigneuse envers le peuple et les juges choisis par lui, l'opiniâtreté orgueilleuse de ses réponses, sa gaieté ironique et cette fermeté dont elle faisait parade dans son trajet du palais de justice à la place de la Révolution...
Page 41 - Flamand; qu'il était difficile de faire régner sur une si grande surface cet attachement qui fait la force des républiques, parce qu'enfin l'amour de la patrie n'est pas précisément celui de la terre qu'on habite, mais des citoyens avec lesquels on vit et des lois qui les régissent, sans quoi les Athéniens n'eussent pas transporté leur existence sur des vaisseaux en abandonnant leur ville; qu'on ne peut bien aimer que ceux qu'on connaît , et que jamais l'enthousiasme d'hommes séparés par...
Page 317 - Mes liaisons d'amitié avec un petit nombre d'entre eux sont trèsantérieures aux circonstances politiques qui les font considérer aujourd'hui comme coupables. Les rapports que j'ai conservés avec eux , par une voie intermédiaire , à l'époque de leur départ de Paris, sont absolument étrangers aux affaires. Je n'ai point eu proprement de correspondance politique, et, à cet égard, je pourrais m'en tenir à une dénégation absolue ; car je ne saurais être interpellée de rendre compte de...
Page 78 - Elle pourrait tout, m'écriai-je, car la majorité de Paris ne demande qu'à savoir ce qu'elle doit faire; si je suis admise, j'oserai dire ce que vous-même ne pouvez exprimer sans qu'on vous accuse ; je ne crains rien au monde , et si je ne sauve pas Roland, j'exprimerai avec force des vérités qui ne seront pas inutiles à la République...
Page 246 - J'ai pris pour Tacite une sorte de passion ; je le relis pour la quatrième fois de ma vie avec un goût tout nouveau ; je le saurai par cœur : je ne puis me coucher sans en avoir savouré quelques pages.
Page 185 - Chabot n'y paraissait point encore; l'heure arrivée, il n'était pas venu. Grangeneuve en conclut qu'il a abandonné l'idée du partage; mais croyant à l'exécution pour lui, il part, il prend le chemin convenu, le parcourt à petits pas, ne rencontre personne au monde, repasse une seconde fois crainte d'erreur sur l'instant, et il est obligé de rentrer chez lui sain et sauf, mécontent de l'inutilité de sa préparation. Chabot se sauva des reproches par de misérables défaites, et ne démentit...
Page 71 - ... mai, où le bon peuple de Paris, très-décidé à ne massacrer personne, fit d'ailleurs tout ce que voulurent bien lui dicter ses audacieux directeurs , son insolente commune et le comité révolutionnaire de messeigneurs les jacobins, devenus fous, enragés, ou stipendiés par les ennemis. Roland avait écrit pour la huitième fois à la convention, qui n'avait pas fait lire ses lettres. Je me...