Mémoires de Madame Roland, Volume 2Baudouin, 1827 |
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Page 31
... arriver à Paris ; et le peuple , qui ne s'informe que de la distance , sans calculer tout ce qui est nécessaire à la marche d'une armée pour ses vivres , son bagage , son artillerie , tout ce qui rend enfin son allure si différente de ...
... arriver à Paris ; et le peuple , qui ne s'informe que de la distance , sans calculer tout ce qui est nécessaire à la marche d'une armée pour ses vivres , son bagage , son artillerie , tout ce qui rend enfin son allure si différente de ...
Page 87
... arriver . J'étais accablée de fatigue je me fis donner à souper ; je finis mon billet , le confiai à ma fidèle bonne , et me couchai . Je dormais profondément depuis une heure , lors- que mon domestique entre dans ma chambre , pour m ...
... arriver . J'étais accablée de fatigue je me fis donner à souper ; je finis mon billet , le confiai à ma fidèle bonne , et me couchai . Je dormais profondément depuis une heure , lors- que mon domestique entre dans ma chambre , pour m ...
Page 92
... arriver des per- sonnes de son sexe : « Car , ajoute - t - elle , toutes n'ont pas l'air serein comme Madame . » Je la re- mercie en souriant ; elle m'enferme . Me voilà donc en prison ! me dis - je . Ici je m'assieds et me recueille ...
... arriver des per- sonnes de son sexe : « Car , ajoute - t - elle , toutes n'ont pas l'air serein comme Madame . » Je la re- mercie en souriant ; elle m'enferme . Me voilà donc en prison ! me dis - je . Ici je m'assieds et me recueille ...
Page 139
... arriver , il valait mieux , pour l'utilité publique et pour sa gloire personnelle , que le ministre pérît à son poste . En conséquence , nous ne découchâmes plus ; je fis apporter le lit de mon mari dans ma chambre , pour que nous ...
... arriver , il valait mieux , pour l'utilité publique et pour sa gloire personnelle , que le ministre pérît à son poste . En conséquence , nous ne découchâmes plus ; je fis apporter le lit de mon mari dans ma chambre , pour que nous ...
Page 206
... , depuis sa nomina- tion , que je vis arriver chez moi madame Robert . « Ah ça ! voilà votre mari en place ; les patriotes doivent se servir réciproquement ; j'espère que vous - n'oublierez pas le mien . Je serais , Madame 206 PORTRAITS .
... , depuis sa nomina- tion , que je vis arriver chez moi madame Robert . « Ah ça ! voilà votre mari en place ; les patriotes doivent se servir réciproquement ; j'espère que vous - n'oublierez pas le mien . Je serais , Madame 206 PORTRAITS .
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Common terms and phrases
10 août Adam Lux administrateurs amis arrestation arrêté assez avaient Barbaroux Brissot bureau Buzot c'était calomnie Chabot Champ-de-Mars choses citoyenne Roland comité commissaires commune connaissance Conseil conspiration constitution Convention nationale coupable courage crime Danton décret défense demande dénonciation départemens département députés devait donner Dumouriez Duperret écrit ennemis esprit eût événemens faisait fallait femme force Garat Gensonné Guadet heures homme j'ai j'avais j'étais Jacobins jamais jour juger justice l'Abbaye l'accusateur laisser législatif lettre liberté lois long-temps Louvet madame Roland maire Marat membres ment ministre de l'intérieur Miranda municipalité n'ai n'avait n'était nation Note des nouveaux nouveaux éditeurs Pache passer patrie patriotes personne Pétion peuple porte pouvait premier principes prison prisonniers public publique Quittance raison représentans républicains république révolution rien Robespierre Sainte-Pélagie sais sans-culottes section sentimens sentiment septembre sera seul soin sort talens tion toyens tribunal révolutionnaire trouver tyrannie Vergniaud vérité Viard victimes voulait
Popular passages
Page 259 - Une vie sévère et occupée est le premier préservatif de tous les périls ; et la nécessité , autant que la sagesse , t'impose la loi de travailler sérieusement. Sois digne de tes parents; ils te laissent de grands exemples , et si tu sais en profiter , tu n'auras pas une inutile existence.
Page 534 - Convention nationale, sont convaincus d'être auteurs ou complices de la conspiration qui a existé contre l'unité et l'indivisibilité de la République, contre la liberté et la sûreté du peuple français...
Page 408 - Barbares s'avancent contre elle, la Commune de Paris se hâte d'informer ses frères de tous les départemens, qu'une partie des conspirateurs féroces, détenus dans les prisons, a été mise à mort par le peuple ; actes de...
Page 539 - La femme Roland, bel esprit à grands projets, philosophe à petits billets, reine d'un moment, entourée d'écrivains mercenaires à qui elle donnait des soupers, distribuait des faveurs, des places et de l'argent, fut un monstre sous tous les rapports. Sa contenance dédaigneuse envers le peuple et les juges choisis par lui, l'opiniâtreté orgueilleuse de ses réponses, sa gaieté ironique et cette fermeté dont elle faisait parade dans son trajet du palais de justice à la place de la Révolution...
Page 41 - Flamand; qu'il était difficile de faire régner sur une si grande surface cet attachement qui fait la force des républiques, parce qu'enfin l'amour de la patrie n'est pas précisément celui de la terre qu'on habite, mais des citoyens avec lesquels on vit et des lois qui les régissent, sans quoi les Athéniens n'eussent pas transporté leur existence sur des vaisseaux en abandonnant leur ville; qu'on ne peut bien aimer que ceux qu'on connaît , et que jamais l'enthousiasme d'hommes séparés par...
Page 317 - Mes liaisons d'amitié avec un petit nombre d'entre eux sont trèsantérieures aux circonstances politiques qui les font considérer aujourd'hui comme coupables. Les rapports que j'ai conservés avec eux , par une voie intermédiaire , à l'époque de leur départ de Paris, sont absolument étrangers aux affaires. Je n'ai point eu proprement de correspondance politique, et, à cet égard, je pourrais m'en tenir à une dénégation absolue ; car je ne saurais être interpellée de rendre compte de...
Page 78 - Elle pourrait tout, m'écriai-je, car la majorité de Paris ne demande qu'à savoir ce qu'elle doit faire; si je suis admise, j'oserai dire ce que vous-même ne pouvez exprimer sans qu'on vous accuse ; je ne crains rien au monde , et si je ne sauve pas Roland, j'exprimerai avec force des vérités qui ne seront pas inutiles à la République...
Page 246 - J'ai pris pour Tacite une sorte de passion ; je le relis pour la quatrième fois de ma vie avec un goût tout nouveau ; je le saurai par cœur : je ne puis me coucher sans en avoir savouré quelques pages.
Page 185 - Chabot n'y paraissait point encore; l'heure arrivée, il n'était pas venu. Grangeneuve en conclut qu'il a abandonné l'idée du partage; mais croyant à l'exécution pour lui, il part, il prend le chemin convenu, le parcourt à petits pas, ne rencontre personne au monde, repasse une seconde fois crainte d'erreur sur l'instant, et il est obligé de rentrer chez lui sain et sauf, mécontent de l'inutilité de sa préparation. Chabot se sauva des reproches par de misérables défaites, et ne démentit...
Page 71 - ... mai, où le bon peuple de Paris, très-décidé à ne massacrer personne, fit d'ailleurs tout ce que voulurent bien lui dicter ses audacieux directeurs , son insolente commune et le comité révolutionnaire de messeigneurs les jacobins, devenus fous, enragés, ou stipendiés par les ennemis. Roland avait écrit pour la huitième fois à la convention, qui n'avait pas fait lire ses lettres. Je me...