Mémoires, Volume 2Baudouin frères, 1820 |
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... venir me voir dans les derniers jours d'août ; ils ne voulaient pas sans doute s'exposer à des yeux attentifs , lorsqu'ils chantaient les matines de septembre , et ils avaient assez jugé ce qu'étaient Roland et ses entours . Un ...
... venir me voir dans les derniers jours d'août ; ils ne voulaient pas sans doute s'exposer à des yeux attentifs , lorsqu'ils chantaient les matines de septembre , et ils avaient assez jugé ce qu'étaient Roland et ses entours . Un ...
Page 52
... venir hier pour les répartir dans les sections , et cela sur la demande particulière de celle des Gravilliers , dont on connaît les indécentes délibérations ; assurément , dis - je , toutes ces choses doivent effrayer les individus ...
... venir hier pour les répartir dans les sections , et cela sur la demande particulière de celle des Gravilliers , dont on connaît les indécentes délibérations ; assurément , dis - je , toutes ces choses doivent effrayer les individus ...
Page 70
... l'injurier sans en venir à la preuve , obscurcir , égarer l'opinion publique à son sujet , au point de pouvoir le perdre impunément , et se défaire aussi d'un incommode témoin de tant d'horreurs 7༠ NOTICES HISTORIQUES.
... l'injurier sans en venir à la preuve , obscurcir , égarer l'opinion publique à son sujet , au point de pouvoir le perdre impunément , et se défaire aussi d'un incommode témoin de tant d'horreurs 7༠ NOTICES HISTORIQUES.
Page 75
... venir un huissier , pour que je les lui » confie . » La porte s'ouvre , et j'entre dans la salle des pétitionnaires ; je demande un huissier : << Attendez qu'il en sorte un , » me répondent les sentinelles de l'intérieur : un quart - d ...
... venir un huissier , pour que je les lui » confie . » La porte s'ouvre , et j'entre dans la salle des pétitionnaires ; je demande un huissier : << Attendez qu'il en sorte un , » me répondent les sentinelles de l'intérieur : un quart - d ...
Page 77
... venir un dé- puté que je puisse entretenir . -Qui ? — Eh ! j'en connais beaucoup ; mais je n'estime que les pros- crits ; dites à Vergniaux que je le demande . » Rôse va le chercher et le prévenir : il paraît après un fort long temps ...
... venir un dé- puté que je puisse entretenir . -Qui ? — Eh ! j'en connais beaucoup ; mais je n'estime que les pros- crits ; dites à Vergniaux que je le demande . » Rôse va le chercher et le prévenir : il paraît après un fort long temps ...
Common terms and phrases
10 août accusés Adam Lux administrateurs amis arrestation avaient Brissot bureau Buzot c'était calomnie Chabot Champ-de-Mars choses citoyenne Roland comité commissaires commission des douze commune Conseil conspiration constitution Convention nationale courage crime Danton décret demande dénonciation départemens département députés devait donner Duperret écrit ennemis esprit eût événemens faisait femme force Garat Gensonné Guadet heures hommes j'ai j'avais j'étais Jacobins jamais jour juger justice l'Abbaye l'accusateur public l'Assemblée nationale laisser législatif lettre liberté lois long-temps Louvet madame Roland maire Marat membres ment ministre de l'Intérieur Miranda municipalité n'ai n'avait n'était nation Note des nouveaux nouveaux éditeurs pable Pache passer patrie patriotisme personne Pétion peuple porte pouvait principes prison prisonniers publique Quittance raison représentans république révolution révolutionnaire rien Robespierre Sainte-Pélagie sais sans-culottes section sentimens sentiment septembre sera seul soin sort talens tion toyens tribunal tribunal révolutionnaire tribune trouver tyrannie Vergniaux vérité Viard victimes voulait
Popular passages
Page 213 - J'ai vu Chénier quelquefois; je me souviens que Roland le chargea de dresser le projet d'une proclamation du conseil dont il lui donna l'idée. Chénier apporta et me lut ce projet : c'était une véritable amplification de rhétorique déclamée avec l'affectation d'un écolier à voix de stentor. Elle me donna sa mesure. On peut faire des vers et porter dans un autre genre de travail la justesse d'un bon esprit; mais Chénier voulait encore être poète en écrivant de la prose et de la politique.
Page 215 - Cutnères , fidèle à ce double caractère d'insolence et de bassesse qu'il porte au suprême degré sur sa répugnante figure, prêche le sans-culottisme comme il chantait les Grâces ; fait des vers à Marat comme il en faisait à Iris ; et, sanguinaire sans fureur comme il fut apparemment amoureux sans tendresse , il se prosterne humblement devant l'idole du jour, fût-ce Theutatès ou Vénus.
Page 93 - Je rappelai le passé , je calculai les e'vénemens futurs ; et si je trouvai , en écoutant ce cœur sensible , quelque affection trop puissante , je n'en découvris pas une qui dût me faire rougir, pas une qui ne servît d'aliment à mon courage , et qu'il ne sût encore dominer. Je me consacrai, pour ainsi dire , volontairement à ma destinée...
Page 392 - Bazire , a essayé de se faire écouter par un début adroit; mais quand le peuple vit qu'il ne parlait pas selon ses vues , il le força de se taire. Chacun de nous parlait à ses voisins à droite et à gauche ; mais les intentions pacifiques de ceux qui nous écoutaient, ne pouvaient se communiquer à des milliers d'hommes rassemblés.
Page 538 - La femme Roland , bel esprit à grands projets , philosophe à petits billets , reine d'un moment , entourée d'écrivains mercenaires à qui elle donnait des soupers , distribuant des faveurs , des places et de l'argent , fut un monstre sous tous les rapports. Sa contenance dédaigneuse envers le peuple et les juges choisis par lui; l'opiniâtreté orgueilleuse de ses réponses , sa gaieté ironique , et cette fermeté dont elle faisait parade dans son trajet du Palais de Justice à la place de...
Page 388 - Hier, fut un jour sur les événemens duquel il faut peutêtre laisser un voile; je sais que le peuple, terrible dans sa vengeance, y porte encore une sorte de justice ; il ne prend pas pour victime tout ce qui se présente à sa fureur : il la dirige sur ceux qu'il croit avoir été trop long-temps épargnés par le glaive de la loi , et que le péril des circonstances lui persuade devoir être immolés sans délai.
Page 35 - Il monte chez Pétion , le prend en particulier , lui dit , dans son langage toujours relevé d'expressions énergiques : « Savez-vous de quoi ils se sont avisés ? Est-ce qu'ils n'ont pas lancé un mandat d'arrêt contre Roland ? — Qui cela ? demande Pétion. — Eh ! cet enragé de comité. J'ai pris le mandat; tenez, le voilà: nous ne pouvons laisser agir ainsi. Diable! contre un membre du conseil...
Page 236 - Robespierre , si je me trompe , je vous mets à même de me le prouver ; c'est à vous que je répète ce que j'ai dit de votre personne, et je veux charger votre ami d'une lettre que la rigueur de mes gardiens laissera peut-être passer, en faveur de celui à qui elle est adressée. « Je ne vous écris pas pour vous prier, vous l'imaginez bien ; je n'ai jamais prié personne ; et certes , ce n'est pas d'une prison que je commencerais à le faire à l'égard de quiconque me tient en son pouvoir.
Page 173 - L'idée parut excellente. On fait parler à Pache, qui manifeste aussitôt le plus grand empressement de servir Roland , en étant utile à la chose publique , mais sous la condition qu'il conservera son indépendance , sans prendre aucune espèce de titre ni d'appointemens.
Page 402 - Professant les principes de la plus parfaite égalité, n'ambitionnant d'autre privilège que celui de se présenter la première à la brèche, elle s'empressera de se soumettre au niveau de la commune la moins nombreuse de l'empire, dès qu'il n'y aura plus rien à redouter.