Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1887 |
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... vrai jour , de com- prendre le rôle et la fonction de cette redoutable autorité , de ce caractère si droit et si aimable , de cet esprit novateur et correcteur , de cette raison aussi fière dans ses haines qu'intrépide et indépendante ...
... vrai jour , de com- prendre le rôle et la fonction de cette redoutable autorité , de ce caractère si droit et si aimable , de cet esprit novateur et correcteur , de cette raison aussi fière dans ses haines qu'intrépide et indépendante ...
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... vrai , cela est indubi- table . Voilà qui est merveilleux . Il faut lire cela au roi . » Et pourtant cette épître , qui fit tant de bruit , avait été rimée à la suite d'une dis- cussion avec le Père Cheminais , discussion aussi vive que ...
... vrai , cela est indubi- table . Voilà qui est merveilleux . Il faut lire cela au roi . » Et pourtant cette épître , qui fit tant de bruit , avait été rimée à la suite d'une dis- cussion avec le Père Cheminais , discussion aussi vive que ...
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... vrai qu'il est inimitable . On vient de le traduire en trois langues . Le Père répond Il n'en est pas plus vrai pour cela . Despréaux s'échauffe là- dessus , et , criant comme un fou , entame une autre dispute ; le Père s'échauffe de ...
... vrai qu'il est inimitable . On vient de le traduire en trois langues . Le Père répond Il n'en est pas plus vrai pour cela . Despréaux s'échauffe là- dessus , et , criant comme un fou , entame une autre dispute ; le Père s'échauffe de ...
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... , était alors une nouveauté singulière . Aussi tous nos vrais classiques , au rebours de leurs prédécesseurs qui étaient d'inclination épicuriens- gassendistes , furent - ils de sentiment chrétiens - cartésiens 6 DIX - SEPTIEME SIÈCLE .
... , était alors une nouveauté singulière . Aussi tous nos vrais classiques , au rebours de leurs prédécesseurs qui étaient d'inclination épicuriens- gassendistes , furent - ils de sentiment chrétiens - cartésiens 6 DIX - SEPTIEME SIÈCLE .
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... vrai ami . On doit avoir du respect pour le jugement du public ; et quand il s'est déclaré hautement pour un auteur , ou pour un ouvrage , on ne peut guère le combattre de front et le con- tredire ouvertement , qu'on ne s'expose à en ...
... vrai ami . On doit avoir du respect pour le jugement du public ; et quand il s'est déclaré hautement pour un auteur , ou pour un ouvrage , on ne peut guère le combattre de front et le con- tredire ouvertement , qu'on ne s'expose à en ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 21 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre , ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 24 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte indigné sortait au second acte.
Page 583 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 479 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 546 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 13 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 44 - Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire : Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et . s'il ne m'est permis- de le dire au papier , J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 74 - Mon Dieu , quelle guerre cruelle, Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que , plein d'amour pour toi , Mon cœur te soit toujours fidèle ; L'autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi.
Page 545 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'Espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.