Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1887 |
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Page 8
... voit par cet extrait , d'être regardé comme un janséniste et un ami des nouveautés , c'est - à - dire un cartésien ; il courait de lui - même au - devant de l'accu- sation , et pour bien marquer d'ailleurs sa mission essentiellement ...
... voit par cet extrait , d'être regardé comme un janséniste et un ami des nouveautés , c'est - à - dire un cartésien ; il courait de lui - même au - devant de l'accu- sation , et pour bien marquer d'ailleurs sa mission essentiellement ...
Page 27
... voit sous les lauriers haleter les Orphées . Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment , Et se fait de sa peine un noble amusement . Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un mortel sans étude , Qui ...
... voit sous les lauriers haleter les Orphées . Leur esprit toutefois se plaît dans son tourment , Et se fait de sa peine un noble amusement . Mais je ne trouve point de fatigue si rude Que l'ennuyeux loisir d'un mortel sans étude , Qui ...
Page 38
... blesser les lois ni la coutume , Peut conduire un héros au dixième volume . De là vient que Paris voit chez lui , de tout temps , 1 Recueil de chansons du temps . Les auteurs à grands flots déborder tous les ans ; 38 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... blesser les lois ni la coutume , Peut conduire un héros au dixième volume . De là vient que Paris voit chez lui , de tout temps , 1 Recueil de chansons du temps . Les auteurs à grands flots déborder tous les ans ; 38 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
Page 39
... voit peindre en autrui ce qu'il remarque en soi . 1 Allusion à une épigramme de Saint - Pavin contre Boileau ; épigramme qui se trouve citée dans la spirituelle notice que notre collaborateur , M. Hippolyte Babou a consacrée à ce poëte ...
... voit peindre en autrui ce qu'il remarque en soi . 1 Allusion à une épigramme de Saint - Pavin contre Boileau ; épigramme qui se trouve citée dans la spirituelle notice que notre collaborateur , M. Hippolyte Babou a consacrée à ce poëte ...
Page 56
... voit de vos pareils un second entre mille . Le reste échappe à peine à la stérilité , Et , sans se diviser dans la postérité , De héros en héros jusqu'à la fin défile . Condé , tu n'as qu'un fils ; Enghien , tu n'en as qu'un ; Avec cent ...
... voit de vos pareils un second entre mille . Le reste échappe à peine à la stérilité , Et , sans se diviser dans la postérité , De héros en héros jusqu'à la fin défile . Condé , tu n'as qu'un fils ; Enghien , tu n'en as qu'un ; Avec cent ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 21 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 21 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre , ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 24 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte indigné sortait au second acte.
Page 583 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 479 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 546 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 13 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 44 - Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire : Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et . s'il ne m'est permis- de le dire au papier , J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 74 - Mon Dieu , quelle guerre cruelle, Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que , plein d'amour pour toi , Mon cœur te soit toujours fidèle ; L'autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi.
Page 545 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'Espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.