Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1887 |
From inside the book
Results 1-5 of 24
Page 54
... M. de Bourbon . Je le donne ici , avec deux autres pièces , comme la marque éclatante de ce qu'eût pu être Jean Hesnault . HIPPOLYTE BABOU . SONNETS Ministre avare et lâche , esclave malheureux ' , 54 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... M. de Bourbon . Je le donne ici , avec deux autres pièces , comme la marque éclatante de ce qu'eût pu être Jean Hesnault . HIPPOLYTE BABOU . SONNETS Ministre avare et lâche , esclave malheureux ' , 54 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
Page 55
... malheureux ' , Qui gémis sous le faix des affaires publiques , Victime dévouée aux chagrins politiques , Fantôme respecté sous un titre onéreux ; Vois combien des grandeurs le comble est dangereux ! Contemple de Fouquet les funestes ...
... malheureux ' , Qui gémis sous le faix des affaires publiques , Victime dévouée aux chagrins politiques , Fantôme respecté sous un titre onéreux ; Vois combien des grandeurs le comble est dangereux ! Contemple de Fouquet les funestes ...
Page 73
... Malheureux l'homme qui fonde Sur les hommes son appui ! Leur gloire fuit et s'efface . En moins de temps que la trace Du vaisseau qui fend les mers , Ou de la flèche rapide Qui , loin de l'œil qui la guide , Cherche l'oiseau dans les ...
... Malheureux l'homme qui fonde Sur les hommes son appui ! Leur gloire fuit et s'efface . En moins de temps que la trace Du vaisseau qui fend les mers , Ou de la flèche rapide Qui , loin de l'œil qui la guide , Cherche l'oiseau dans les ...
Page 92
... pouvoir aisément comprendre D'un amour malheureux quel était le bonheur , Tel que je crois qu'il devait rendre Les plus heureux amants jaloux de mon erreur ! SUR LA MORT DU MARQUIS DE LA FARE La Fare 92 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... pouvoir aisément comprendre D'un amour malheureux quel était le bonheur , Tel que je crois qu'il devait rendre Les plus heureux amants jaloux de mon erreur ! SUR LA MORT DU MARQUIS DE LA FARE La Fare 92 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
Page 141
... malheureux écrivain ait consumé la dernière partie de sa vie , si combattue , en tristes préoccu- pations d'œuvres vindicatives . Aujourd'hui , dans le lointain du temps où ces montagnes de haine et de colère s'amoindrissent et s ...
... malheureux écrivain ait consumé la dernière partie de sa vie , si combattue , en tristes préoccu- pations d'œuvres vindicatives . Aujourd'hui , dans le lointain du temps où ces montagnes de haine et de colère s'amoindrissent et s ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
aimable aime airs amant âme amis amour André Chénier assez auteur beau belle Bernard Boileau brillant chansons chants Charles Collé charme Chaulieu Chénier cher ciel cieux cœur comédie Delille Dieu dieux Dorat douce doux Dufresny écrits épigrammes esprit eût Fare fleurs Fontenelle fortune gaieté génie gloire goût Grécourt Hélas héros heureux HIPPOLYTE BABOU homme J'ai j'aime jamais JEAN MOREL Jean-Baptiste Rousseau jeune jolis jour l'abbé l'amour l'art l'auteur l'esprit laisse Lebrun littéraire littérature Louis Louis Racine Louis XIV lyre lyrique madame madame de Tencin madame Deshoulières main maître Mierre Molière monde mort muse noble odes œuvres Panard paresse parler Parnasse passion pensée philosophie pièces Pindare Piron plaisir plaisirs pleurs poëme poésie poëte poétique prose qu'un Racine rien rimes rimeur Rivarol Saint-Lambert sais sait satire Sedaine sentiment seul sort sourire souvent style talent tendre théâtre traits triste voix Voltaire vrai XVIIIe siècle yeux
Popular passages
Page 21 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 21 - Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée. En vain vous me frappez d'un son mélodieux, Si le terme est impropre , ou le tour vicieux : Mon esprit n'admet point un pompeux barbarisme, Ni d'un vers ampoulé l'orgueilleux solécisme. Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin Est toujours., quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 24 - L'ignorance et l'erreur à ses naissantes pièces, En habits de marquis, en robes de comtesses, Venaient pour diffamer son chef-d'œuvre nouveau, Et secouaient la tête à l'endroit le plus beau. Le commandeur voulait la scène plus exacte, Le vicomte indigné sortait au second acte.
Page 583 - L'orage a brisé le chêne Qui seul était mon soutien ; De son inconstante haleine Le zéphyr ou l'aquilon Depuis ce jour me promène De la forêt à la plaine, De la montagne au vallon . Je vais où le vent me mène; Sans me plaindre ou m'effrayer ; Je vais où va toute chose, Où va la feuille de rose, Et la feuille de laurier.
Page 479 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs : Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 546 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé , Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine.
Page 13 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue. L'Académie en corps a beau le censurer : Le public révolté s'obstine à l'admirer.
Page 44 - Comme roi des auteurs qu'on l'élève à l'empire : Ma bile alors s'échauffe, et je brûle d'écrire; Et . s'il ne m'est permis- de le dire au papier , J'irai creuser la terre, et, comme ce barbier, Faire dire aux roseaux par un nouvel organe : Midas, le roi Midas a des oreilles d'âne.
Page 74 - Mon Dieu , quelle guerre cruelle, Je trouve deux hommes en moi : L'un veut que , plein d'amour pour toi , Mon cœur te soit toujours fidèle ; L'autre, à tes volontés rebelle, Me révolte contre ta loi.
Page 545 - D'une prison sur moi les murs pèsent en vain, J'ai les ailes de l'Espérance. Échappée aux réseaux de l'oiseleur cruel, Plus vive, plus heureuse, aux campagnes du ciel Philomèle chante et s'élance. Est-ce à moi de mourir? Tranquille je m'endors, Et tranquille je veille; et ma veille aux remords Ni mon sommeil ne sont en proie. Ma bienvenue au jour me rit dans tous les yeux; Sur des fronts abattus mon aspect dans ces lieux Ranime presque de la joie.