Petite encyclopédie poétique; ou, Choix de poésies dans tous les genres, Volume 1Louis Philipon de La Madelaine Capelle et Cie., 1804 |
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accens adore aimable aime airs amans amant amour appas attraits autel beau beauté bel âge belle belvéder berceau bras brille brûlant caché CHANT charme cher Childebrand ciel cieux cœur courroux cruelle Cypris Cythère d'appas déesse déités desirs Diane dieu dieux dit-il divin douleur doux Echo enfans enfin époux faible feux flambeau flamme fleurs front funeste gazon goût hélas heureux immortelle Iphis ivresse Ixion j'ai jaloux jeune jouir jour juge Junon Jupiter l'ame l'amour l'art L'ART D'AIMER l'homme l'œil langueur lieux loin long-tems main malheurs mortel myrte naïade Narcisse nature nectar nœuds nuit nymphe œil Pandore Paphos Pâris peine Phœbé plaisir plaisirs pleurs poème Priam printems Prométhée pudeur regards sage Samos secret séjour sens sentiment seul sommeil sort soudain soupirs sourit suprême tems tendre tendresse Tirésias tombeau traits trésors triste Troyen vaine vainqueur Vénus verdure veut vœux voile vois voit voix vole volupté yeux zéphyrs
Popular passages
Page 117 - Ces remords, me dit-il, ces cris de la nature, Ne sont que l'habitude, et les illusions Qu'un besoin mutuel inspire aux nations.
Page 126 - Notre cœur égaré, sans guide et sans appui, Est brûlé de désirs ou glacé par l'ennui : Nul de nous n'a vécu sans connaître les larmes. De la société les secourables charmes Consolent nos douleurs au moins quelques instants , Remède encor trop faible à des maux si constants : Ah ! n'empoisonnons pas la douceur qui nous reste.
Page 135 - Manière de lire les Vers. ARRÊTE , sot lecteur , dont la triste manie Détruit de nos accords la savante harmonie ; Arrête, par pitié! Quel funeste travers, En dépit d'Apollon, te fait lire des vers? Ah ! si ta voix ingrate ou languit , ou détonne , Ou traîne avec lenteur son fausset monotone ; Si du feu du génie en nos vers allumé N'étincelle jamais ton œil inanimé; Si ta lecture enfin , dolente psalmodie , Ne dit rien , ne peint rien à mon âme engourdie , Cesse, ou laisse-moi fuir....
Page 283 - L'excès fatal du tribut amoureux. Qu'un Salamandre en ses premiers vertiges , Tombe énervé pour conter ses prodiges : Un sage athlète , au combat plus certain . Retrouve au soir ses combats du matin. Silène a bu ; mais la soif qui lui reste Surnage encor sur sa coupe céleste. Aimons ainsi ; l'amour doit avec soin Laisser grossir le torrent du besoin. Que le vainqueur dans les courses...
Page 269 - J'y vois la place où va tomber Delphire. Achève, éprouve un instant de courroux, Meurs à ses pieds, embrasse ses genoux, Baigne de pleurs cette main qu'elle oublie : Elle rougit, c'est sa fierté qui plie ; Elle se tait, l'Amour parle : crois-moi, Presse, ose tout, et Delphire est à toi.
Page 174 - C'était assez pour être curieuse: C'était assez ; filles le sont pour moins. Mais je ne Veux fronder ce sexe aimable, Et pour Echo sa faute est excusable. Si cette nymphe est coupable en ceci, Je lui pardonne; Amour la fit coupable : Puisse le sort lui pardonner aussi ! Discrètement, et d'une main habile, En écartant le feuillage mobile, L'œil et l'oreille avidement ouverts, Elle...
Page 128 - Voilà le fruit affreux des pieuses querelles. Toutes les factions à la fin sont cruelles ; Pour peu qu'on les soutienne , on les voit tout oser : Pour les anéantir, il les faut mépriser. Qui conduit des soldats peut gouverner des prêtres.
Page 118 - C'est une source pure : en vain dans ses canaux Les vents contagieux en ont troublé les eaux ; En vain sur sa surface une fange étrangère Apporte en bouillonnant un limon qui l'altère; L'homme le plus injuste et le moins policé S'y contemple aisément quand l'orage est passé.
Page 115 - La morale, uniforme en tout temps, en tout lieu, A des siècles sans fin parle au nom de ce Dieu. C'est la loi de Trajan, de Socrate, et la vôtre : De ce culte éternel la nature est l'apôtre, Le bon sens la reçoit, et les remords vengeurs, Nés dans la conscience, en sont les défenseurs.
Page 31 - Les doigts en s'alongeant vont dessiner la main. Bientôt de ce beau corps la taille souple et libre Sur sa double colonne a pris son équilibre : Le Titan s'applaudit et poursuit son essor.