Page images
PDF
EPUB

FRANÇOIS.

Şi j'avois su, cela, je ne me serois pas mêlé de vos

affaires.

BOURDEUIL.

Je ne l'aurois pas moins pris à mon service à ta place.

FRANÇOIS.

Quoi, Monsieur! vous oseriez!

BOURDEUIL.

Oui, vraiment j'ose; et c'est avec le plus grand plaisir que je chasse de chez moi un insolent et un fripon, comme je te l'ai déjà dit.

FRANÇOIS.

Un fripon, Monsieur?

BOURDEUIL.

Oui, Monsieur, un fripon. Je viens de comparer les anciens mémoires de mes marchands avec les nouveaux, et tout me prouve, à présent, qu'il n'y a que les honnêtes gens qui ne sont ni impertinens, ni insolens. Allons, sors de chez moi tout-àl'heure, et que je ne te revoie jamais.

FRANÇOIS.

Mons Lafleur, je me souviendrai de vous.

LAFLEUR.

Allez, allez-vous-en servir des femmes à présent.

FRANÇOIS.

Nous nous reverrons.

LAFLEUR.

Je ne crois pas cela; je ne vois pas les mauvaises

[blocks in formation]

Dame-Jeanne, j'espère que vous êtes contente de

DAME-JEANNE.

Sûrement; car rien ne nous empêchera, à présent, d'avoir la paix dans la maison.

[ocr errors][merged small][merged small][merged small][merged small]

LE MARI ADROIT,

PROVERBE.

PERSONNAGES.

LE MARQUIS.

LA MARQUISE.

LE COMMANDEUR, oncle de la Marquise.

LE CHEVALIER.

SOPHIE, femme de chambre de la Marquise.

La scène est chez la Marquise.

[blocks in formation]

Je voudrois m'habiller, et je ne sais ce que sont devenues mes femmes.

LE MARQUIS.

Je croyois que l'humeur que vous avez eue pendant le dîner seroit passée.

LA MARQUISE

Rien ne donne autant d'humeur que de se l'entendre reprocher.

LE MARQUIS.

C'est que je croyois avoir trouvé ce qui en étoit l'objet.

LA MARQUESE.

Vous croyez toujours tout savoir.

« PreviousContinue »