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très-bien accueilli de Toussaint-Louverture, et revint en France porteur de communications, qui ne furent pas agréées du premier consul, alors occupé de la funeste expédition de Saint-Domingue. Même article, page 150, 1re colonne, au lieu de S. M. nomma en 1815, et tout le reste de l'article, lisez : Depuis les cent jours, pendant lesquels M. d'Ambrugeac fut occupé à réorganiser la Vendée, non-seulement il n'a point été employé, mais il a même été destitué. En 1818, il fut nommé l'un des officiers-généraux du corps royal d'état-major, et, en 1820, chevalier de l'ordre royal de la légion-d'honneur. AMBRUGEAC (le comte Louis d'), page 150, 1re colonne, 5e ligne, au lieu de: Il commandait un corps de hullans britanniques, lisez : Il était sous-officier dans un corps, etc.

Deux lignes après, supprimez ces mots : comme chef de bataillon. Deuxième colonne, 2o ligne, après : comme régiment de ligne, lisez : S. M. le nomma en 1815 commandant de la première brigade de la garde royale, etc.

ANTHOINE, baron de Saint-Joseph, page 206, 2o colonne, au lieu de : relever, lisez élever.

ARENBERG (le prince Prosper d'), page 237, 1re colonne, 13e ligne, au lieu de : La même année il leva, etc., jusqu'au point, lisez : Il fut autorisé à former un régiment de cavalerie étrangère qui s'appela d'abord le régiment de chevau-légers d'Arenberg, et qui, quelque temps après, fut organisé en régiment de chasseurs cheval de la garde, et prit, dans cette arme, le no 27. En 1801, le prince d'Arenberg partit pour l'Espagne à la tête de ce régiment.

Même page, 2o colonne, supprimez les deux dernières lignes de l'article. ARENBERG (Auguste, prince d'), page 238, 3o ligne, au lieu de Englebert, lisez Engelbert.

Dix lignes plus bas, après : Il passa dans l'Inde, etc., lisez : Ce régiment passa dans l'Inde; mais le comte de Lamarck ne quitta point la France.

Sept lignes après, au lieu de 1814, lisez 1784.

Deuxième colonne, avant-dernière ligne de l'article, après : ancien membre, lisez du côté gauche, etc.

ARNOLD, page 262, 1re colonne, au lieu de vols frauduleux, lisez actes.

DU SECOND VOLUME.

BACHEVILLE (LES FRÈRES) ne se sont pas moins rendus recommandables par leur amitié fraternelle que par leur bravoure, leur dévouement à la patrie, et les persécutions dont ils ont été l'objet. Issus d'une famille estimable de Trévoux, département de l'Ain, ces deux frères, entrés fort jeunes dans la carrière des armes, parvinrent l'un et l'autre au grade de capitaine dans le corps de héros qu'on appelle aujourd'hui l'ex-garde. Leur courage et leur intrépidité leur méritèrent de bonne heure la décoration des braves. Tous deux ils avaient fait les campagnes glorieuses qui ont illustré les armes françaises, depuis l'an 12 (1804) jusqu'en 1814. A la première abdication de l'empereur, l'aîné seul, Barthélemy, né en 1784, obtint l'honneur de l'accompagner dans son exil. De retour avec lui de l'île d'Elbe, il le suivit encore au jour du dernier combat; et après la funeste bataille de Waterloo, il se retira avec son frère dans leur ville natale, au sein de leur famille. Mais le génie proscripteur de 1815 vint bientôt troubler leur tranquillité, et sous le prétexte qu'ils sortaient du département, en allant voir leurs parens dans une ville voisine, on voulut les arrêter, S'éSUPP. 2 vol.

tant soustraits à cette mesure arbitraire, les deux frères furent forcés de se cacher, et bientôt de se dérober par la fuite aux persécutions qu'on leur préparait. En effet, pour avoir, dit-on, résisté à la gendarmerie, leur tête fut mise à prix, et la cour prévôtale du département du Rhône, séant à Lyon, s'empressa, le 9 juillet 1816, de condamner les frères Bacheville, savoir l'aîné à la peine de mort, et le second à deux ans d'emprisonnement, pour prétendue rébellion à la force armée. Cependant les deux frères s'étaient réfugiés en Suisse; mais bientôt informés que le signalement de Barthélemy était affiché à Lausanne et dans tout le canton de Vaud, ils vécurent retirés au fond d'un bois : là un ministre protestant, homme véritablement religieux, car il était humain et secourable, leur apportait, chaque jour, dans leur solitude, les objets nécessaires à leur subsistance, et enfin il leur procura les moyens de partir pour la Pologne, comme ouvriers génevois. De là, ils passèrent en Valachie. Barthélemy seul se rendit à Bucharest, puis à Constantinople, parcourut les îles de l'Archipel, visita Athènes et Corinthe, et pour éviter la peste qui ravageait ces bel

les contrées, il se réfugia à Janina, aveo des lettres d'introduction pour Ali-pacha, qui lui fit un accueil bienveillant, non pas à cause de ces lettres, mais d'après une recommandation bien plus puissante à ses yeux, une action de bravoure. Barthélemy avait voyagé dans l'Albanie avec une caravane de 50 hommes, qui fut attaquée par 200 janissaires licenciés, de venus brigands: il prit le commandement de la caravane, et mit en fuite les janissaires, dont il tua lui-même le chef. Cependant le frère de Barthélemy, Antoine, ayant voulu le rejoindre, s'était rendu à Constantinople, où il demanda un passe-port à l'ambassadeur français. M. le marquis de Rivière ne le refusa point, mais, par une singulière prévoyance, il y fit transcrire le jugement des deux frères, avec ordre, à la gendarmerie de France, de le faire conduire de brigade en brigade jusqu'à Lyon. A Paris on n'eût pas agi avec plus de rigueur. Antoine partit pour la Perse, d'où il se rendit successivement à Alep, à Bagdad, à Bassora, et à Mascate, dans l'Arabie-Heureuse, où succombant enfin aux longues fatigues du désert, et au chagrin de son exil forcé, il mourut dans le mois de juin 1820. Quoique Ali-pacha admît Barthélemy à sa table, à boire dans sa coupe, à fumer dans sa pipe, et à d'autres honneurs

dont les Orientaux sont si jaloux et si peu prodigues, Barthélemy ne put se familiariser avec les horreurs dont le cruel pacha le rendait témoin chaque jour, souvent pour l'étonner, plus souvent pour lui plaire; car Ali-pacha l'avait pris en amitié. Il aima mieux revoir sa patrie, dût-il lui sacrifier sa tête. Après avoir obtenu un passe-port du consul anglais, il arriva sur les frontières de la France, et se constitua prisonnier afin de purger sa contumace. La cour royale de Lyon prononça qu'il n'y avait pas lieu à le poursuivre, et qu'il serait sur-le-champ mis en liberté, justice d'autant plus remarquable qu'elle fut rendue d'après les mêmes pièces qui avaient fait condamner Barthélemy à mort trois ans plus tôt. Profondément affligé de la perte de son frère, mort dans l'exil volontaire qu'il avait dû s'imposer, Barthélemy Bacheville, privé de sa demi-solde après tant de persécutions et de malheurs, a présenté une pétition à la chambre des députés, au mois de juillet 1821. Cette réclamation, vivement appuyée par l'un des plus zélés défenseurs de nos libertés constitutionnelles, M. de Corcelles, qui a prononcé à cette occasion un discours plein d'énergie, a obtenu de l'assemblée une recommandation auprès du ministre de la guerre.

FIN DU SUPPLÉMENT.

BACHELU, page 15, 1re colonne, 14 ligne, au lieu de la jeune, etc., jusqu'à même vaisseau qu'elle, lisez: Après la mort du général en chef Leclerc, le général Bachelu partit du Cap, porteur pour le premier consul des dépêches de M. d'Aure, préfet colonial, capitaine-général par

interim.

Ajoutez à la fin de l'article: Le général Bachelu est actuellement lieutenant-général en disponibilité.

BARAGUAY D'HILLIERS, page 73, 1re colonne, au lieu de Saint-George, lisez Sea-Horse.

BARNAVE, page 123 et suiv. Quelque soin que nous ayons mis à nous procurer des renseignemens exacts sur tout ce qui concerne l'histoire de ce défenseur et de ce martyr de la liberté, des erreurs consignées dans les autres Biographies, et non démenties par les amis de Barnave, ont été accueillies par nous comme faits avérés. D'abord son père n'était point procureur, comme on l'a dit, mais avocat-consultant, très - estimé. Nous avons attribué à Barnave cette phrase célèbre : Périssent les colonies plutôt qu'un principe; et en cela nous nous fondions sur l'autorité de M. le duc de Levis (voyez dans son ouvrage intitulé Souvenirs et Portraits, l'article Barnave). Il nous a été prouvé que M. de Levis s'était trompé. Si nous relevons ici son erreur, qui est au fait d'une grave importance, c'est surtout pour réparer la nôtre. Mal à propos aussi sur la foi d'un des frères Michaud et de quelques autres biographes qui n'ont pas plus de droit à faire autorité, nous avons dit que Barnave avait épousé la fille d'un ancien conseiller au parlement de Grenoble, laquelle lui avait apporté 700,00 fr. en dot. C'est encore une erreur. Barnave, quand il fut envoyé à l'échafaud, avait du moins le bonheur d'être célibataire. Enfin il n'a jamais été maire de Grenoble.

BARRIÈRE (Jean-François), page 145. Il s'est glissé des inexactitudes dans l'article de ce jeune littérateur, dont le talent s'annonce avec éclat. M. Barrière ne travaille point aux articles politiques du Journal de Paris. Il est l'un des collaborateurs les plus estimés du Constitutionnel, et il a toujours professé les principes d'une sage liberté. Il concourt avec M. Berville à la belle édition des Mémoires écrits pendant la révolution. BEAUCHAMP (Alphonse de), page 235, 1re et 2o colonnes, lisez Suard au lieu de Sicard; et pour plus ample rectification de cette importante erreur, voyez dans le troisième volume l'article Bonaparte (Lucien).

BEAUVAU. La Biographie des hommes vivans, publiée par les frères Michaud, contient une notice historique sur un officier vendéen, soi-disant Charles-Eugène de Beauvau, et se prétendant le fils du marquis de Beauvau, tué par l'armée catholique et royale, le 14 mars 1793, à la première affaire de Cholet, dans l'exercice de ses fonctions de procureursyndic du district. Mais rien ne porte à croire que cet officier appartienne à la famille Beauvau. D'abord les divers membres de cette famille, et notamment la veuve du marquis de Beauvau, qui serait la mère du récla

mant si sa prétention était fondée, cités devant le tribunal de première instance d'Angers, où il s'était pourvu en réclamation d'état, ont déclaré formellement qu'ils ne reconnaissaient point ce prétendu rejeton. En second lieu, ils ont produit l'acte de décès du seul fils du marquis de Beaucet enfant était mort le 2 février 1789. Enfin le tribunal vau, constatant que a rendu, le 23 mai 1820, un jugement définitif qui confirme un jugement du même tribunal, rendu par défaut le 6 avril précédent, faisant défense au réclamant de porter à l'avenir le nom de Beauvau. Il paraît toutefois n'avoir pas renoncé à ses prétentions il s'est récemment pourvu, auprès de la cour de cassation, contre la décision du tribunal d'Angers.

:

BEGOUIN, pages 3c4 et 305. Dans tout cet article, au lieu de Bégouin, lisez Begouen.

BEER-BING, page 302. Cet article du deuxième volume étant inexact, a été remplacé dans le troisième par un nouvel article: voir BING (J. B.). BELLIARD ( le comte ), page 329, 1re colonne, supprimez ces mots : Chef d'état-major sous Dumouriez.

BERRUYER (général ), page 425. A la suite de l'article de cet ancien gouverneur des Invalides, on devrait lire une notice sur son fils, maréchal-decamp, mort des blessures qu'il avait reçues à Waterloo. Cette notice paraîtra dans le Supplément général de cet ouvrage.

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BERTHEZÈNE (le baron), page 429, première ligne, au lieu de fils du précédent, etc., lisez est fils d'un propriétaire des environs de Lunel (Hérault). Au lieu de né en Provence, lisez : né dans les environs de Lunel. A la fin de l'article, au lieu de n'a point été employé, lisez: a été employé, en 1819, sous le maréchal Saint-Cyr, comme inspecteur-général d'infanterie. BERTON, maréchal-de-camp. Les renseignemens relatifs à cet officier-général ne nous étant pas encore parvenus, nous sommes forcés de renvoyer son article au Supplément générul.

BESSIÈRES (Julien), page 457. Les faits doivent être rectifiés ainsi : M. Bessières est né à Grammat près de Cahors. A son retour d'Égypte en France, en 1798, il fut capturé par un corsaire barbaresque, conduit en Albanie, et vendu à Ali-pacha, auprès duquel il resta jusqu'en 1800. Transporté à cette époque à Constantinople, il obtint son élargissement, et rentra en France en 1801. Il fut nommé, en 1803, à un emploi dans les droitsréunis, puis préfet à Gap, en 1804; chargé d'une mission politique auprès d'Ali-pacha; consul-général à Venise, en 1806; commissaire impérial, en 1807, à Corfou, où il resta jusqu'en 1811. Tout ce qui est relatif à ses rapports avec l'Espagnol Badia, soi-disant Aly-Bey, doit être retranché.

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