Poésies de M.-J. ChénierCharpentier, 1844 - 151 pages |
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Poésies de M.-J. Chénier: Précédées d'une Notice Et Accompagnées de Notes ... Marie-Joseph Chénier No preview available - 2017 |
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AGRIPPINE aime amis André arts beau bientôt brillant c'était César chants Charles Charles IX charme Châteaubriand Chénier cher ciel cieux CNÉIUS cœur courroux crime d'Agrippine d'André dévots Dieu dieux discours divin douleur doux écrits élégant encens enfants ennemis époux esprit Fénelon fils flétri frère Fréron front Fulcinius génie Germanicus gloire goût guerriers haine Harpe héros heureux Homère hommage homme humain immortelle inspiré j'ai jeune jour journaux l'amour l'art l'empereur l'empire laisser lauriers liberté licteurs loin lois madame madame de Genlis madame de Staël madame Roland main maître malheur Marie-Joseph Melpomène Molière muse OEUVRES POSTHUMES pardon parler patrie pensée père peuple pinceaux Pison pleurs poésie poëte raison rimes rivaux rois Romains Rome sacrés saint sang satire scène Séjan sénat sénateurs seul siècle Sophocle sots Suard succès suprême talent Talma théâtre TIBÈRE trad tragédie tribune triomphe tyrans vainqueur venger vertus veuve voix Voltaire yeux
Popular passages
Page 38 - des potentats la couronne éphémère, Trois mille ans ont passé sur la cendre d'Homère ; Et, depuis trois mille ans, Homère respecté Est jeune encor de gloire et d'immortalité; Nos Verrès, que du peuple enrichit l'indigence, Entendent Cicéron provoquer leur sentence; Tacite , en traits de flamme, accuse nos Séjans)
Page 112 - liberté! lille de la nature : Le peuple a reconquis son pouvoir immortel; Sur les pompeux débris de l'antique imposture Ses mains relèvent ton autel. Venez, vainqueurs des rois : l'Europe vous contemple; Venez; sur les faux dieux étendez vos succès; Toi, sainte liberté, viens habiter ce temple; Sois la déesse des
Page 116 - ivres de sang et d'orgueil ! Le peuple souverain s'avance : Tyrans, descendez au cercueil. La république nous appelle; Sachons vaincre, ou sachons périr : Un Français doit vivre pour elle; Pour elle un Français doit mourir '. UNE
Page 114 - SUPRÊME. Source de vérité, qu'outrage l'imposture, De tout ce qui respire éternel protecteur, Dieu de la liberté, père de la nature, Créateur et conservateur ; O toi, seul incréé, seul grand, seul nécessaire, Auteur de la vertu, principe de la loi, Du pouvoir despotique immuable adversaire! La France est debout devant
Page 117 - vaillants époux, les combats sont vos fêles ; Partez, modèles des guerriers; Nous cueillerons des fleurs pour en ceindre vos têtes ; Nos mains tresseront vos lauriers ; Et, si le Temple de Mémoire S'ouvrait à vos mânes vainqueurs, Nos voix chanteront votre gloire ; Et nos flancs portent vos vengeurs.
Page 117 - Les Français donneront au monde Et la paix et la liberté. CHOEUR GÉNÉRAL. La république nous appelle ; Sachons vaincre, ou sachons périr : Un Français doit vivre pour elle ; Pour elle un Français doit mourir.
Page 115 - Les mondes, les soleils, devant toi prosternés, Publiant tes bienfaits, d'une immense harmonie Remplissent les cieux étonnés. Grand Dieu ! qui sous le dais fais pâlir la puissance, Qui sous le chaume obscur visites la douleur, Tourment du crime heureux, besoin de l'innocence, Et dernier ami du malheur ! L'esclave et le tyran ne t'offrent point d'hommage : Ton
Page cxxvii - tout sentiment magnanime, toute pensée forte et « grande ? La liberté est si naturellement l'amie des sciences « et des lettres, qu'elle se réfugie auprès d'elles, lorsqu'elle « est bannie du milieu des peuples. C'est vous, messieurs, « qu'elle charge d'écrire ses annales, de la venger de ses « ennemis, de transmettre son nom et son culte à la
Page 33 - son nom n'a plus rien qui te blesse : Un moment divisés par l'humaine faiblesse, Vous recevez tous deux l'encens qui vous est dû ! Réunis désormais, vous avez entendu, Sur les rives du fleuve où la haine s'oublie, La voix du genre humain qui vous réconcilie! Que votre
Page 126 - des champs, et des vers, Par un doux souvenir peuplez ces lieux déserts; Suspendez aux tilleuls qui forment ces bocages Mes derniers vêtements mouillés de tant d'orages ; Là quelquefois encor daignez vous rassembler ; Là prononcez l'adieu : que je sente couler Sur le sol enfermant mes cendres endormies Des mots partis du cœur et des larmes amies!