Oeuvres complètes, Volume 201791 |
From inside the book
Results 1-5 of 9
Page 4
... ainsi qu'ils étaient l'objet de la curiofité de toutes les cours de l'Europe et de tous les con- temporains . La fplendeur de fon gouvernement s'eft répandue fur fes moindres actions . On eft plus avide , fur tout en France , de favoir ...
... ainsi qu'ils étaient l'objet de la curiofité de toutes les cours de l'Europe et de tous les con- temporains . La fplendeur de fon gouvernement s'eft répandue fur fes moindres actions . On eft plus avide , fur tout en France , de favoir ...
Page 9
... nation . Les luthériens et les calvinistes en avaient usé ainsi du temps du pape Léon X. Il fuffit d'ailleurs d'être novateur pour être auftère . Les mêmes efprits , qui bouleverferaient un Etat pour établir ET ANECDOTE S. 9.
... nation . Les luthériens et les calvinistes en avaient usé ainsi du temps du pape Léon X. Il fuffit d'ailleurs d'être novateur pour être auftère . Les mêmes efprits , qui bouleverferaient un Etat pour établir ET ANECDOTE S. 9.
Page 87
... ainsi , au bout de foixante ans , des bruits de ville , fi vagues , fi peu vraisemblables , fi décriés , ce n'eft point écrire l'histoire , c'eft compiler au hafard des fcandales pour gagner de l'ar- gent . Sur quel fondement cet ...
... ainsi , au bout de foixante ans , des bruits de ville , fi vagues , fi peu vraisemblables , fi décriés , ce n'eft point écrire l'histoire , c'eft compiler au hafard des fcandales pour gagner de l'ar- gent . Sur quel fondement cet ...
Page 88
... ainsi que beaucoup d'autres arts : c'était une preuve fans replique . Le cri public était affreux ; il faut en avoir été témoin pour le croire . Plufieurs écrits écrits et quelques malheureufes hiftoires de Louis XIV éterniferaient les ...
... ainsi que beaucoup d'autres arts : c'était une preuve fans replique . Le cri public était affreux ; il faut en avoir été témoin pour le croire . Plufieurs écrits écrits et quelques malheureufes hiftoires de Louis XIV éterniferaient les ...
Page 114
... ainsi le beau portail de St Gervais eft demeuré offufqué ; et la plupart des monumens de Paris laiffent des regrets . La nation défirait que Louis XIV eût préféré fon louvre et fa capitale au palais de Versailles , que le duc de Créqui ...
... ainsi le beau portail de St Gervais eft demeuré offufqué ; et la plupart des monumens de Paris laiffent des regrets . La nation défirait que Louis XIV eût préféré fon louvre et fa capitale au palais de Versailles , que le duc de Créqui ...
Other editions - View all
Common terms and phrases
accufations affez affuré ainfi arts auffi avaient c'eft c'eſt C'était calviniftes Cambrai cardinal de Noailles cardinal de Richelieu cardinal Mazarin caufe cents chofes Clément XI clergé Colbert commerce compofa condamner confeil conferver confidérables cour difait difputes donner duc d'Orléans ducheffe efprit enfans enfuite eſt évêques fages faibleffe fans favait fcience fecond fecret fefait femblait Fénélon fentait fervir feul fiècle figner fociété foit font fouvent fouverain fubfifte fuivant fujets fur-tout goût guerre Henri IV Hollande homme huguenots inftruit Innocent XII janféniftes jéfuites jufqu'à l'abbé l'archevêque l'efprit l'Eglife l'Etat l'Europe l'hiftoire laiffa lettres livre long-temps Louis XIV Louvois madame de Maintenon mademoiſelle maifon maréchal mémoires ment mille millions miniftre Mme de Maintenon Montefpan mort n'avait n'eft n'était nation néceffaire paffé pape penfer perfonne peuple philofophie plaifirs plufieurs prefque prifon prince princeffe propofitions proteftans puiffance refte religion Rome royaume s'eft Séron ufage دو دو
Popular passages
Page 101 - il a fallu que je lui ordonne de se retirer, parce que tout ce « qui passait par lui perdait de la grandeur et de la force qu'on « doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France.
Page 190 - Juifs avec celle des autres nations a trouvé des contradicteurs chez les savants, son style n'a trouvé que des admirateurs. On fut étonné de cette force majestueuse dont il décrit les mœurs, le gouvernement, l'accroissement et la chute des grands empires , et de ces traits rapides d'une vérité énergique dont il peint et dont il juge les nations.
Page 197 - C'est le privilège du vrai génie, et surtout du génie qui ouvre une carrière, de faire impunément de grandes fautes.
Page 186 - Un des ouvrages qui contribuèrent le plus à former le goût de la nation, et à lui donner un esprit de justesse et de précision, fut le petit recueil des Maximes de François, duc de La Rochefoucauld.
Page 187 - C'est moins un livre que des matériaux pour orner un livre. On lut avidement ce petit recueil; il accoutuma à penser, et à renfermer ses pensées dans un tour vif, précis et délicat. C'était un mérite que personne n'avait eu avant lui en Europe depuis la renaissance des . lettres; mais le premier livre de génie qu'on vit en prose fut le recueil des Lettres provinciales en 1654.
Page 63 - L'aventure infortunée d'une fille d'honneur de la reine, en 1673, donna lieu à un nouvel établissement. Ce malheur est connu par le sonnet de l'Avorton, dont les vers ont été tant cités : Toi que l'amour fit par un crime, Et que l'honneur défait par un crime à son tour, Funeste ouvrage de l'amour, De l'honneur funeste victime...
Page 204 - Quiconque approfondit la théorie des arts purement de génie, doit, s'il a quelque génie luimême, savoir que ces premières beautés, ces grands traits naturels qui appartiennent à ces arts, et qui conviennent à la nation pour laquelle on travaille, sont en petit nombre. Les sujets et les embellissements propres aux sujets ont des bornes bien plus resserrées qu'on ne pense.
Page 94 - VOUS recommande plus fortement est de n'oublier jamais les obligations que vous avez à Dieu. Souvenez-vous que vous lui devez tout ce que vous êtes. Tâchez de conserver la paix avec vos voisins. J'ai trop aimé la guerre; ne m'imitez pas en cela, non plus que dans les trop grandes dépenses que j'ai faites.
Page 334 - Jeune, j'étais trop sage, Et voulais trop savoir; Je ne veux en partage Que badinage, Et touche au dernier âge Sans rien prévoir.
Page 13 - Provence, un prisonnier inconnu, d'une taille au-dessus de l'ordinaire, jeune, et de la figure la plus belle et la plus noble. Ce prisonnier, dans la route, portait un masque dont la mentonnière avait des ressorts d'acier, qui lui laissaient la liberté de manger avec le masque sur son visage.