Œuvres complètes de Voltaire, avec des notes et une notice sur la vie de Voltaire, Volumes 1-2

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Chez Firmin-Didot Frères, 1843

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Popular passages

Page 293 - Je ne vous peindrai point le tumulte et les cris, Le sang de tous côtés ruisselant dans Paris, Le fils assassiné sur le corps de son père, Le frère avec la sœur, la fille avec la mère, Les époux expirant sous...
Page 511 - Le passé n'est pour nous qu'un triste souvenir; Le présent est affreux, s'il n'est point d'avenir, Si la nuit du tombeau détruit l'être qui pense. Un jour tout sera bien, voilà notre espérance : Tout est bien aujourd'hui, voilà l'illusion.
Page 283 - Je chante ce héros qui régna sur la France Et par droit de conquête et par droit de naissance...
Page 294 - Mais ce que l'avenir aura peine à comprendre, Ce que vous-même encore à peine vous croirez, Ces monstres furieux de carnage altérés, Excités par la voix des prêtres sanguinaires, Invoquaient le Seigneur en égorgeant leurs frères , Et, le bras tout souillé du sang des innocents, Osaient offrir à Dieu cet exécrable encens. O combien de héros indignement périrent ! Rénel et Pardaillan chez les morts descendirent ; Et vous, brave Guerchy ; vous, sage Lavardin, Digne de plus de vie et d'un...
Page 490 - Et que, disciple sage, il prétendit savoir Quel est l'état de l'homme, et quel est son devoir ; Sur ce grand intérêt, sur ce point qui nous touche, Celui qui savait tout ouvrit alors la bouche ; Et dictant d'un seul mot ses décrets solennels : « Aimez Dieu, lui dit-il, mais aimez les mortels.
Page 287 - Aux murs de Westminster * on voit paraître ensemble Trois pouvoirs étonnés du nœud qui les rassemble, Les députés du peuple, et les grands, et le roi, Divisés d'intérêt, réunis par la loi ; Tous trois membres sacrés de ce corps invincible, Dangereux à lui-même, à ses voisins terrible*.
Page 216 - Sans la langue, en un mot, l'auteur le plus divin, Est toujours, quoi qu'il fasse, un méchant écrivain.
Page 505 - Notre cœur égaré, sans guide et sans appui, Est brûlé de désirs ou glacé par l'ennui. Nul de nous n'a vécu sans connaître les larmes. De la société les secourables charmes Consolent nos douleurs au moins quelques instants : Remède encor trop faible à des maux si constants, Ah ! n'empoisonnons pas la douceur qui nous reste.
Page 316 - D'olive et de lauriers mêlés à leurs pavots. Louis en ce moment prenant son diadème , Sur le front du vainqueur il le posa lui même...
Page 491 - J'ai fait quelques ingrats, et ne l'ai point été. Certain législateur1, dont la plume féconde Fit tant de vains projets pour le bien de ce monde, Et qui depuis trente ans écrit pour des ingrats, Vient de créer un mot qui manque à Vaugelas : Ce mot est bienfaisance : il me plaît ; il rassemble, Si le cœur en est cru, bien des vertus ensemble.

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