Revue des deux mondes, Volume 8François Buloz, Charles Buloz, Ferdinand Brunetière, Francis Charmes, René Doumic, André Chaumeix Au Bureau de la Revue des deux mondes, 1875 |
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... mère , dont j'avais causé le désespoir et qui , au lieu de me maudire , me pressait les mains et m'appelait son ami , était toujours devant moi . En vain , durant près de quatre années , j'avais évité d'être sous ses yeux ; en vain j ...
... mère , dont j'avais causé le désespoir et qui , au lieu de me maudire , me pressait les mains et m'appelait son ami , était toujours devant moi . En vain , durant près de quatre années , j'avais évité d'être sous ses yeux ; en vain j ...
Page 7
... mère . Quand tout fut déballé , le roulier qui avait amené ces tombes et que je n'avais pas songé à regarder vint à moi et me dit avec une voix qui me fit tressaillir : - Eh bien ! monsieur Charles , êtes - vous content de moi ? N'ai ...
... mère . Quand tout fut déballé , le roulier qui avait amené ces tombes et que je n'avais pas songé à regarder vint à moi et me dit avec une voix qui me fit tressaillir : - Eh bien ! monsieur Charles , êtes - vous content de moi ? N'ai ...
Page 9
... mère lui avait mise au cou le jour de sa naissance . Elle pleura de n'avoir pu reconnaître son fils qu'après la mort , et jura à son mari qu'il lui avait fait insulte , car elle n'avait point aimé le sire de Mandaille . Alors le sire de ...
... mère lui avait mise au cou le jour de sa naissance . Elle pleura de n'avoir pu reconnaître son fils qu'après la mort , et jura à son mari qu'il lui avait fait insulte , car elle n'avait point aimé le sire de Mandaille . Alors le sire de ...
Page 12
... mère . Chargez - vous de lui porter cette révélation . Ce secret me pèse , rendez - moi le service de m'en dé- barrasser . Mais alors une mauvaise honte me retenait . J'avais mis de l'amour - propre à mener à bien la chose qu'au premier ...
... mère . Chargez - vous de lui porter cette révélation . Ce secret me pèse , rendez - moi le service de m'en dé- barrasser . Mais alors une mauvaise honte me retenait . J'avais mis de l'amour - propre à mener à bien la chose qu'au premier ...
Page 13
... mère , ou le petit Espérance , si sa famille vient à l'abandonner . J'en ai touché deux mots à Michelin et à sa femme , et ils m'ont dit que , si vous approuviez , ils me garderaient ici volontiers . Alors c'est à vous de décider , car ...
... mère , ou le petit Espérance , si sa famille vient à l'abandonner . J'en ai touché deux mots à Michelin et à sa femme , et ils m'ont dit que , si vous approuviez , ils me garderaient ici volontiers . Alors c'est à vous de décider , car ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 705 - Physiologiquement, ils sont la lente succession des accidents nerveux et sanguins qui se déclarent dans une race, à la suite d'une première lésion organique, et qui déterminent selon les milieux, chez chacun des individus de cette race, les sentiments, les désirs, les passions, toutes les manifestations humaines, naturelles et instinctives, dont les produits prennent les noms convenus de vertus et de vices.
Page 706 - Ces caractères, dit-on, sont naturels: ainsi , par cette règle, on occupera bientôt tout l'amphithéâtre d'un laquais qui siffle, d'un malade dans sa garderobe, d'un homme ivre qui dort ou qui vomit : y at-il rien de plus naturel? C'est...
Page 835 - Paros pour placer ton image Auprès d'Harmodius, auprès de son ami ; Et des chœurs sur ta tombe , en une sainte ivresse , Chanteraient Némésis , la tardive déesse , Qui frappe le méchant sur son trône endormi.
Page 820 - Sauveur est employé dans la gendarmerie nationale, mais je ne sais ce qu'il pense ni s'il pense. Constantin trouve qu'on n'a rien changé, et que, quoiqu'il n'y ait plus de...
Page 834 - J'aime ; je vis. Heureux rivage ! Tu conserves sa noble image , Son nom , qu'à tes forêts j'ose apprendre le soir , Quand , l'âme doucement émue , J'y reviens méditer l'instant où je l'ai vue , Et l'instant où je dois la voir.
Page 815 - ... ennemis de tout ce qui peut avoir l'air de violence ; se reposant sur la bonté de leur cause ; espérant trop des hommes, parce qu'ils savent que, tôt ou tard, ils reviennent à la raison; espérant trop du temps, parce qu'ils savent que, tôt ou tard, il leur fait justice, perdent les moments favorables, laissent dégénérer leur prudence en timidité, se découragent, composent avec l'avenir, et, enveloppés de leur conscience, finissent par s'endormir dans une bonne volonté immobile et...
Page 823 - Et quelques centaines d'oisifs réunis dans un jardin ou dans un spectacle, ou quelques troupes de bandits qui pillent des boutiques, sont effrontément appelés le peuple; et les plus...
Page 811 - LORSQU'UNE grande nation, après avoir vieilli dans l'erreur et dans l'insouciance, lasse enfin de malheurs et d'oppression, se réveille de cette longue léthargie, et, par une insurrection juste et légitime, rentre dans tous ses droits et renverse l'ordre de choses qui les violait tous, elle ne peut en un instant se trouver établie et calme dans le nouvel état qui doit succéder à l'ancien. La forte impulsion donnée à une si pesante masse la fait vaciller quelque temps avant de pouvoir prendre...
Page 812 - N'est-ce pas une certaine raison générale, une certaine sagesse pratique et comme de routine, à peu près également départie...
Page 469 - ART. 2. — La population d'un territoire non occupé qui, à l'approche de l'ennemi, prend spontanément les armes pour combattre les troupes d'invasion, sans avoir eu le temps de s'organiser conformément à l'article premier, sera considérée comme belligérante si elle porte les armes ouvertement et si elle respecte les lois et coutumes de la guerre.