Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 |
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... Et pourtant cette épître , qui fit tant de bruit , avait été rimée à la suite d'une dis- cussion avec le Père Cheminais , discussion aussi vive que celle qui eut lieu chez M. de Lamoignon entre Boileau et un autre 4 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... Et pourtant cette épître , qui fit tant de bruit , avait été rimée à la suite d'une dis- cussion avec le Père Cheminais , discussion aussi vive que celle qui eut lieu chez M. de Lamoignon entre Boileau et un autre 4 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
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... vive ? » aux chats de gouttière , et songeant que dans cette maison où s'agitent une douzaine de frères et de sœurs , il n'a point de famille parce que son père l'oublie , et que sa mère est morte . Le jeune soli- taire , tout en ...
... vive ? » aux chats de gouttière , et songeant que dans cette maison où s'agitent une douzaine de frères et de sœurs , il n'a point de famille parce que son père l'oublie , et que sa mère est morte . Le jeune soli- taire , tout en ...
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... vive Mignot et tout ce qu'il apprête ! >> Les cheveux cependant me dressaient sur la tête : 1 Roman de Mlle de Scudéry . 2 Pâtissier célèbre du temps . Car Mignot , c'est tout dire , et dans le 30 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
... vive Mignot et tout ce qu'il apprête ! >> Les cheveux cependant me dressaient sur la tête : 1 Roman de Mlle de Scudéry . 2 Pâtissier célèbre du temps . Car Mignot , c'est tout dire , et dans le 30 DIX - SEPTIÈME SIÈCLE .
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... vive Qui ne s'épuise jamais . Chacun peut boire en cette onde , Elle invite tout le monde : Mais nous courons follement Chercher des sources bourbeuses , Ou des citernes trompeuses D'où l'eau fuit à tout moment . CHEUR D'ESTHER ( Acte ...
... vive Qui ne s'épuise jamais . Chacun peut boire en cette onde , Elle invite tout le monde : Mais nous courons follement Chercher des sources bourbeuses , Ou des citernes trompeuses D'où l'eau fuit à tout moment . CHEUR D'ESTHER ( Acte ...
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... vive de sa plume , de sa prose et de ses vers . Cette situation indépendante qui est l'honneur des écrivains de nos jours était , au XVIIe siècle , une nouveauté ; on ne l'acceptait pas librement et par choix ; la nécessité l'imposait à ...
... vive de sa plume , de sa prose et de ses vers . Cette situation indépendante qui est l'honneur des écrivains de nos jours était , au XVIIe siècle , une nouveauté ; on ne l'acceptait pas librement et par choix ; la nécessité l'imposait à ...
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.