Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 |
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... seul moderne qui surpasse , à son goût , les vieux et les nouveaux . ( Il y avait là , outre les maîtres du logis , M. de Troyes , M. de Toulon le Père Bourdaloue , son compagnon et Corbinelli . ) Le compagnon de Bourdaloue , qui ...
... seul moderne qui surpasse , à son goût , les vieux et les nouveaux . ( Il y avait là , outre les maîtres du logis , M. de Troyes , M. de Toulon le Père Bourdaloue , son compagnon et Corbinelli . ) Le compagnon de Bourdaloue , qui ...
Page 20
... seul tout de diverses parties ; Que jamais du sujet le discours s ' cartant N'aille chercher trop loin quelque mot éclatant . Craignez - vous pour vos vers la censure publique ? Soyez - vous à vous - même un sévère critique . L ...
... seul tout de diverses parties ; Que jamais du sujet le discours s ' cartant N'aille chercher trop loin quelque mot éclatant . Craignez - vous pour vos vers la censure publique ? Soyez - vous à vous - même un sévère critique . L ...
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... seul de tant d'esprits , De Corneille vieilli sais consoler Paris , Cesse de t'étonner si l'envie animée , Attachant à ton nom sa rouille envenimée , La calomnie en main , quelquefois te poursuit . En cela , comme en tout , le ciel ...
... seul de tant d'esprits , De Corneille vieilli sais consoler Paris , Cesse de t'étonner si l'envie animée , Attachant à ton nom sa rouille envenimée , La calomnie en main , quelquefois te poursuit . En cela , comme en tout , le ciel ...
Page 32
... seul mot , j'avalais au hasard Quelque aile de poulet dont j'arrachais le lard . Cependant mon hâbleur , avec une voix haute , Porte à mes campagnards la santé de notre hôte , Qui tous deux pleins de joie , en jetant un grand cri , Avec ...
... seul mot , j'avalais au hasard Quelque aile de poulet dont j'arrachais le lard . Cependant mon hâbleur , avec une voix haute , Porte à mes campagnards la santé de notre hôte , Qui tous deux pleins de joie , en jetant un grand cri , Avec ...
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... seul à couvert des traits de la satire , Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire . Mais moi , qui , dans le fond , sais bien ce que j'en crois , Qui compte tous les jours vos défauts par mes doigts , Je ris , quand je vous vois ...
... seul à couvert des traits de la satire , Vous avez tout pouvoir de parler et d'écrire . Mais moi , qui , dans le fond , sais bien ce que j'en crois , Qui compte tous les jours vos défauts par mes doigts , Je ris , quand je vous vois ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.