Les poëtes franc̜ais: recueil des chefs-d'oeuvre de la poésie franc̜aise depuis les origines jusqu'à nos jours, Volume 3Eugène Crépet Gide, 1861 |
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... brillante . Mestre de camp du régiment de Languedoc , qui avait été commandé par son père , il fut présenté au roi sous les auspices de la duchesse de Montausier , l'amie de sa famille , dans tout l'éclat de la première jeunesse : il ...
... brillante . Mestre de camp du régiment de Languedoc , qui avait été commandé par son père , il fut présenté au roi sous les auspices de la duchesse de Montausier , l'amie de sa famille , dans tout l'éclat de la première jeunesse : il ...
Page 189
... brillante , dis - nous qui t'a donné tes voiles ? O cieux , que de grandeur , et quelle majesté ! J'y reconnais un maître à qui rien n'a coûté , Et qui dans vos déserts a semé la lumière , Ainsi que dans nos champs il sème la poussièrc ...
... brillante , dis - nous qui t'a donné tes voiles ? O cieux , que de grandeur , et quelle majesté ! J'y reconnais un maître à qui rien n'a coûté , Et qui dans vos déserts a semé la lumière , Ainsi que dans nos champs il sème la poussièrc ...
Page 236
... brillante sottise , En quatre mois je fus à l'hôpital . Voilà mon sort , il faut que je l'avoue . - Conseillez - moi . Mon ami , je te loue D'avoir enfin déduit sans vanité Ton cas honteux , et dit la vérité ; Prête l'oreille à mes avis ...
... brillante sottise , En quatre mois je fus à l'hôpital . Voilà mon sort , il faut que je l'avoue . - Conseillez - moi . Mon ami , je te loue D'avoir enfin déduit sans vanité Ton cas honteux , et dit la vérité ; Prête l'oreille à mes avis ...
Page 253
... brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd'hui les fers , Et loin du ciel de sa patrie , La mort termine ses revers . D'où ses maux ont - ils pris leur source ? Quelles épines dans sa course . Étouffaient les fleurs sous ses pas ...
... brillante et triste vie Rousseau quitte aujourd'hui les fers , Et loin du ciel de sa patrie , La mort termine ses revers . D'où ses maux ont - ils pris leur source ? Quelles épines dans sa course . Étouffaient les fleurs sous ses pas ...
Page 273
... brillante , il n'était que poli encore ; et dans << nos entretiens sérieux et philosophiques , rien de plus stérile que lui . « Il n'avait en littérature qu'une légère superficie ; il ne savait que son << Ovide . Ainsi réduit presque au ...
... brillante , il n'était que poli encore ; et dans << nos entretiens sérieux et philosophiques , rien de plus stérile que lui . « Il n'avait en littérature qu'une légère superficie ; il ne savait que son << Ovide . Ainsi réduit presque au ...
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Common terms and phrases
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Popular passages
Page 15 - Enfin Malherbe vint, et, le premier en France, Fit sentir dans les vers une juste cadence, D'un mot mis en sa place enseigna le pouvoir, Et réduisit la muse aux règles du devoir. Par ce sage écrivain la langue réparée N'offrit plus rien de rude à l'oreille épurée.
Page 15 - Surtout qu'en vos écrits la langue révérée Dans vos plus grands excès vous soit toujours sacrée.
Page 540 - Mon beau voyage encore est si loin de sa fin ! Je pars, et des ormeaux qui bordent le chemin J'ai passé les premiers à peine. Au banquet de la vie à peine commencé, Un instant seulement mes lèvres ont pressé La coupe en mes mains encor pleine...
Page 12 - Quelque sujet qu'on traite , ou plaisant ou sublime ., Que toujours le bon sens s'accorde avec la rime : L'un l'autre vainement ils semblent se haïr, La rime est une esclave et ne doit qu'obéir. Lorsqu'à la bien chercher d'abord on s'évertue, L'esprit à la trouver aisément s'habitue ; Au joug de la raison sans peine elle fléchit, Et loin de la gêner, la sert et l'enrichit.
Page 38 - En vain contre le Cid un ministre se ligue : Tout Paris pour Chimène a les yeux de Rodrigue.
Page 13 - Le style le moins noble a pourtant sa noblesse. Au mépris du bon sens, le burlesque effronté Trompa les yeux d'abord, plut par sa nouveauté : On ne vit plus en vers que pointes triviales; Le Parnasse parla le langage des halles : La licence à rimer alors n'eut plus de frein ; Apollon travesti devint un Tabarin.
Page 1 - Mon père, ne me pressez point." Le Père continue. Enfin Despréaux le prend par le bras, et le serrant bien fort, lui dit: "Mon Père, vous le voulez. Eh bien!
Page 11 - C'est en vain qu'au Parnasse un téméraire auteur Pense de l'art des vers atteindre la hauteur: S'il ne sent point du ciel l'influence secrète, Si son astre en naissant ne l'a formé poète, 5 Dans son génie étroit il est toujours captif; Pour lui Phébus est sourd, et Pégase est rétif.
Page 18 - Sitôt que d'Apollon un génie inspiré Trouve loin du vulgaire un chemin ignoré, En cent lieux contre lui les cabales s'amassent ; Ses rivaux obscurcis autour de lui croassent ; Et son trop de lumière, importunant les yeux, De ses propres amis lui fait des envieux. La mort seule ici -bas, en terminant sa vie, Peut calmer sur. son nom...
Page 35 - Gardez-vous, dira l'un, de cet esprit critique : On ne sait bien souvent quelle mouche le pique. Mais c'est un jeune fou qui se croit tout permis, Et qui pour un bon mot va perdre vingt amis *. Il ne pardonne pas aux vers de la Pucelle, Et croit régler le monde au gré de sa cervelle.