L'esprit de l'histoire, ou, Lettres politiques et morales d'un père à son fils, sur la manière d'étudier l'histoire en général et particulièrement l'histoire de France, Volume 4

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Popular passages

Page 295 - il a fallu que je lui ordonne de se retirer, parce que tout ce « qui passait par lui perdait de la grandeur et de la force qu'on « doit avoir en exécutant les ordres d'un roi de France.
Page 215 - ... là, à l'égard de la moitié du monde, odieuses. Le peuple entra dans le sanctuaire : il leva le voile qui doit toujours couvrir tout ce que l'on peut dire, tout ce que l'on peut croire du droit des peuples et de celui des rois, qui ne s'accordent jamais si bien ensemble que dans le silence. La salle du Palais profana ces mystères.
Page 443 - en devoirs d'état, qui sont » les fondemens de la société ; en devoirs de justice , » qui en font la sûreté ; en devoirs de charité , » qui en sont les liens; en devoirs de bienséance, » qui en font les douceurs. Or, la religion seule » commande et perfectionne ces différens devoirs , ,» et par conséquent elle seule veille aux intérêts * de la société.
Page 279 - ... ni en particulier, pour quelque cause ou pretexte que ce soit. pour raison de ce qui s'est passé depuis la naissance de ladite guerre, et en consequence du present traité, et après qu'il aura esté ratifié...
Page 297 - ... que l'usage de la puissance apostolique doit être réglé par les canons , sans donner atteinte aux libertés de l'Eglise gallicane ; 4°.
Page 276 - ... et en prendront la possession de leur autorité privée , et en vertu du présent traité , sans qu'il soit besoin d'avoir recours à justice, nonobstant toutes incorporations au fisc , engagemens , dons , traités , accords et transactions , quelques renonciations qui aient été mises...
Page 275 - ... auraient pu faire avec les propriétaires, parce que le droit et la raison veulent qu'on présume que jamais un propriétaire n'abandonne librement une portion de son bien, quand il ne craint pas de perdre le tout; qu'ainsi ces actes dictés par la force et souscrits par la crainte manquent de ce consentement libre qu'aux yeux de la loi rien ne peut suppléer. Et comment ceux à qui on rend cette justice rentreront-ils dans leurs biens?
Page 272 - C'est ce qui s'est pratiqué dans les célèbres traités de paix de Nimègue (art. 5) , de Riswich (art, 46), d'Utrecht (art. 2), de Rastadt (art. 5). Ces traités de paix ont consacré ce grand principe du droit naturel : la restitution des biens enlevés aux propriétaires , même avec des formes justes , en apparence , ou du moins reconnues et usitées entre les nations. . ' Des sujets s'étoient trouvés armés contre leur patrie; leurs biens avoient été saisis, confisqués , réunis au domaine...
Page 316 - Qui eût dit que ce traité aurait amené la triple alliance? Telle est la métamorphose inattendue que quelques années produisent souvent dans les plus grands intérêts des peuples. Il importe alors aux peuples d'être gouvernés par des hommes qui saisissent à temps cette métamorphose, et qui ne se roidissent pas contre d'anciennes idées condamnées par des faits nouveaux. Le régent saisit à propos le changement que la politique...
Page 275 - ... droits, actions, successions, rentes, etc. On leur, rend la pleine et entière liberté de rentrer dans leurs biens, ou de transporter ailleurs leurs domiciles, et de confier à des...

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