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Another chapter deals with with the condensed milk and milk powder industry, relating to the general conditions of this industry, to the different products and to the trade of these products in Europe and America.

The management of butter factories and the butter industry in general is treated in a chapter of 48 pages. I wish to give my students a notion of general extension of the butter industry, the different kinds of butter, to compare the system of producing butter at farms with that at the factories, the advantages and disadvantages of the whole milk and gathered cream system, the questions of yield and of paying for milk and butterfat, the manufacturing costs, the by-products, the butter trade, and the rules and regulations existing in this field.

Lastly, the management of cheese factories and the cheese industry are treated in a similar way.

The different kinds of cheese are enumerated, also the by-products of cheese factories; then follows the comparison of farm cheese making with the system of making cheese at factories. The factory management itself is then treated with special emphasis on the questions of standardizing the fat content in cheese, the way to find a good method of making, and the yield of cheese. I have suggested a new formula to calculate the probable yield of cheese, when the dry matter of milk and cheese have been determined, or closely estimated. The percentage yield of cheese is

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T means per cent of dry matter of the milk in the cheese kettle; t2 is the quantity of dry matter lost in the whey. This figure must also contain the difference in dry matter occasioned by salting and brushing the cheese. This figure varies according to the kind of cheese. It is, for example, in the case of fat, ropy cheese (Italian grana cheese), 6.6 per cent; in the case of skimmed milk cheese, only 6 per cent. t means the dry matter of the sufficiently ripened cheese. For instance, the yield of Cheddar cheese, by using milk of 12.5 per cent of dry matter may, when the cheese is cured, increase to 65 per cent of dry matter:

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A table shows the average figures for t2 and t3, on account of different kinds of cheese. Finally I have discussed the cheese trade (methods of grading and selling cheese).

My book is thought to be a compendium to my lectures at the dairy school at Rütti and at the Swiss Polytechnicum at Zurich. Of course, a matter like this may not be lectured to everybody. Students must already have a good notion of the dairy science and some practical experience in this domain. Under such conditions it is very interesting and profitable to give and receive lectures on "Dairy and factory management."

In all advanced dairy schools and in the agricultural departments of universities and similar institutions, a special lecture course should be devoted to this subject.

Chairman MINER. The rule of congresses, gentlemen, is that you are to decide if any change in the program is to be made. Will you defer discussion of the paper you have just heard until the next paper can be given you, as the reader seems to be due at another session of this congress as soon as possible. What is your pleasure? (It was moved that the discussion of the paper delivered by Mr. Peter be deferred until after the reading of the next paper.) (The motion was seconded and carried.)

INTERPRETER. Professor Porcher asked me to read this paper, because it is written in French, and he asked me to interpret it in English.

Chairman MINER. On your behalf I shall ask the gentleman to extend our thanks to the professor.

(The interpreter expressed the thanks of the audience to Professor Porcher, in French. M. Bovy's prepared paper was then read.)

L'OFFICE INTERNATIONAL DE LAITERIE.

A. COLLARD Bovy, secrétaire-général de la Fédération Internationale de Laiterie, Bruxelles.

Au début de la fondation de la Fédération Internationale de Laiterie, M. Benno Martiny avait proposé de créer de toutes pièces un institut international de laiterie dont la réalisation aurait imposé des charges très considérables que les pays adhérents à la fédération auraient certainement hésité à assumer.

Pour réaliser le programme conçu par M. Benno Martiny, il eût fallu attirer à l'institute des sommités scientifiques qu'on aurait dû rémunérer très largement et disposer de moyens d'investigation très coûteux qui auraient nécessité des ressources beaucoup plus considérables encore que celles qui avaient été prévues.

Bien que l'entreprise fût excellente en elle-même on devait inévitablement reculer devant les difficultés financières et matérielles qu'elle aurait suscitées.

J'ai pensé que le projet de M. Benno Martiny était cependant réalisable, sinon dans toute son ampleur, du moins dans son esprit, en utilisant les ressources éparses dans les divers pays et en leur faisant produire le plus de fruits possible, jusqu'à ce que l'occasion de faire œuvre plus grande et plus complète se présente.

Dans cet ordre d'idées j'ai donc proposé la création d'un office international de laiterie, dont le siège serait à Bruxelles, berceau de la Fédération Internationale de Laiterie.

Les status en ont été longuement discutés et arrêtés par le Bureau Permanent de la Fédération Internationale de Laiterie.

Le principal but de cet office est d'unir, dans une action commune, de fédérer en quelque sorte les laboratoires de recherches et les stations laitières des divers pays représentés au sein de la Fédération Internationale de Laiterie, pour l'étude des problèmes laitiers d'intérêt général. L'office international constituerait le bureau central où se

concentreraient tous les documents, toutes les études, tous les résultats des recherches entreprises.

Comme l'a très bien dit M. le Docteur Orla-Jensen, dans son rapport du Congrès de Berne, une station laitière ne peut entreprendre à elle seule l'étude d'une question quelque peu vaste. C'est dans l'effort commun, dans l'union de toutes les bonnes volontés et dans la distribution du travail entre toutes les stations et tous les laboratoires laitiers, qui seront subsidiés par la fédération, que l'on peut trouver la solution cherchée.

Les stations laitières ne sont pas toutes outillées de la même façon. Les unes possèdent, en annexes, soit des étables (vacherie, porcherie, etc.), soit un éstablissement industriel ou expérimental (laiterie, beurrerie, fromagerie, etc.), soit des champs d'expériences, etc.; les autres sont spécialisés vers d'autres buts, scientifiques, mécaniques,

etc.

Réunir en un même endroit toutes les stations expérimentales, les champs d'expériences, les laboratoires de physiologie, de chimie, de pathologie, de bactériologie, etc., ainsi que toutes les autres annexes indispensables à un véritable institut international, aurait présenté des difficultés bien grandes, sinon insurmontables.

Les organismes existants peuvent prêter leur concours pour l'étude des questions sous leurs différents aspects, chacun travaillant à son point de vue spécial, en utilisant les moyens dont il dispose. arrivera ainsi à des solutions plus complètes et plus rapides.

On

La question des laboratoires et des recherches scientifiques et expérimentales étant ainsi résolue, l'office international de laiterie comprendra:

1o. Un bureau de documentation où seront réunis et classés: (a) tous les périodiques, livres et travaux concernant la laiterie; (b) les brevets, procédés, méthodes, marques de fabrique, etc., ayant trait à la laiterie; (c) les statistiques concernant le bétail laitier, la production et la consommation du lait, du beurre, des fromages dans les divers pays et leur commerce (exportation et importation); (d) les législations, réglementations et mesures douanières concernant le lait et ses dérivés.

2o. Un musée où l'on réunirait tous les appareils anciens et modernes de laiterie.

Les statistiques, documents et résultats des travaux des stations laitières et des laboratoires de recherches seront publiés dans le bulletin de l'office international de laiterie, qui sera adressé aux pays adhérents.

Il est prévu, dans les statuts, que chaque année les directeurs des stations et laboratoires laitiers se réuniront pour se faire part des résultats de leurs recherches, les discuter et dresser le programme des nouveaux travaux à entreprendre.

La division du travail dans l'étude des questions permettra d'obtenir des solutions rapides. L'étude de différentes questions pourra être entreprise à la fois et les solutions trouvées seront plus sûrement établies puisque les travaux des diverses stations se contrôleront les uns par les autres.

La Fédération Internationale de Laiterie disposera ainsi des lumières non de quelques savants, mais de tous ceux qui voudront bien lui prêter leur concours. Toute compétition sera supprimée entre eux. Chaque pays conservera ses savants, qui continueront à

étudier les problèmes l'intéressant spécialement, tout en travaillant en même temps au progrès universel de la laiterie.

Un plus grand intérêt s'attachera ainsi, dans chaque pays, aux travaux de la Fédération Internationale de Laiterie, qui bénéficiera de nouvelles adhésions.

L'état des finances de la plupart des pays n'a pas permis jusqu'à présent de fixer la cotisation qui sera demandée à chacun d'eux. Il est certain que ceux-ci devront être divisés en catégories d'après l'intérêt qu'ils ont dans la question, c'est-à-dire d'après le nombre de vaches laitières qu'ils possèdent. Le Bureau Permanent de la Fédération Internationale de Laiterie s'est réservé la faculté de fixer cette cotisation; il le fera, à n'en pas douter, dans le plus grand esprit d'équité.

Le programme de l'office est très vaste, mais il peut être réalisé par degrés. Tous les pays adhérents à la fédération lui ont donné leur approbation, mais plusieurs ont demandé qu'on s'occupe tout d'abord de réaliser le programme scientifique.

Il est à souhaiter que le Congrès Universel de Laiterie des EtatsUnis donne à la Fédération Internationale de Laiterie la marque de sympathie que celle-ci attend, en adhérant unanimement à l'œuvre qu'elle vient de créer et dont on peut attendre les fruits les meilleurs et les plus abondants.

STATUTS DE L'OFFICE INTERNATIONAL DE LAITERIE.

ART. 1. Il est créé, au sein de la Fédération Internationale de Laiterie, un office international de laiterie dont le siège est à Bruxelles (Belgique). ART. 2. Cet office international a pour but:

1. D'étudier, avec le concours des stations et laboratoires laitiers des pays affiliés à la Fédération Internationale de Laiterie, les questions et problèmes d'ordre scientifique, technique et alimentaire concernant la laiterie.

2. De réunir (a) toute la documentation scientifique, technique, et législative en matière de laiterie (littérature, brevets, législation, réglementation, etc.); (b) les statistiques de la production et du commerce du lait, du beurre, du fromage et des autres sous-produits du lait, dans tous les pays du monde; (c) les données concernant les diverses races laitières, leur rendement, leur alimentation et les épizooties qui les frappent.

3. De recueillir tous renseignements sur les nouvelles méthodes et machines, les nouveaux instruments et procédés employés en laiterie.

4. De recueillir des données sur le mouvement laitier et celui des associations laitières dans les divers pays.

5. De créer un musée international de laiterie où seront exposés chronologiquement les divers procédés et instruments employés dans les industries laitières et les laboratoires afin de faciliter les études et les recherches de ceux qui veulent travailler au progrès de la laiterie.

6. De publier un bulletin où seront consignés les rapports concernant le développement de la laiterie dans les divers pays, les données statistiques concernant la production et le commerce des produits laitiers, les travaux exécutés, à l'intervention de l'office international, dans les stations laitières affiliées, ainsi que tous les renseignements de nature à intéresser ceux qui s'occupent des questions laitières.

7. De renseigner et documenter les membres de la Fédération Internationale de Laiterie sur toutes les questions laitières.

ART. 3. Pour remplir son but, l'office international de laiterie se met en rapport avec les œuvres nationales et internationales, qui s'occupent de questions similaires dans tous les pays, par l'intermédiaire des comités nationaux. ART. 4. L'administration de l'office international de laiterie est confiée au comité exécutif de la Fédération Internationale de Laiterie.

Le comité exécutif a, dans ses attributions, la nomination et la révocation du directeur et du personnel de l'office, ainsi que la fixation de leurs émoluments; l'achat des objets et appareils destinés au musée, ainsi que le mobilier pour les divers services.

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Il soumet à l'approbation du Bureau Permanent de la Fédération Internationale de Laiterie dans lequel chaque pays affilié est statutairement représenté par un ou plusieurs délégués lors de sa réunion annuelle: (a) Le programme des études et des recherches à entreprendre dans le courant de l'exercice suivant, dressé d'accord avec les directeurs des stations laitières et des laboratoires de recherches qui doivent y collaborer, ainsi que la fixation des sommes à y attribuer; (b) le bilan de l'exercice écoulé, dressé par le trésorier de la fédération; (c) le rapport général annuel sur l'activité de l'office international; (d) le budget de l'exercice suivant.

ART. 5. Le directeur de l'office international de laiterie a la direction de tous les services sous l'autorité du comité exécutif de la Fédération Internationale de Laiterie. Il reçoit toutes les lettres et communications concernant l'office et signe toutes les pièces et toutes les lettres émanant de celui-ci. Il tient le double de ces dernières à la disposition du comité exécutif. Il veille à l'exécution des ordres du comité exécutif et chaque trimestre il lui fait rapport sur l'activité de l'office.

ART. 6. A l'occasion de la tenue d'un congrès international organisé par la Fédération Internationale de Laiterie et chaque fois que le bureau permanent le juge nécessaire, est convoquée une réunion des directeurs des stations laitières qui veulent bien prêter leur concours à l'office international, pour discuter les divers problèmes et questions dont la solùtion est désirable et s'entendre sur les recherches à entreprendre.

ART. 7. La publication des résultats des travaux scientifiques, exécutés à l'intervention de l'office international par les directeurs des stations et des laboratoires laitiers sera faite par l'office international, sous les noms des auteurs, dans son bulletin.

ART. 8. Pour couvrir les frais généraux de l'office international de laiterie (frais d'administration, de direction, de personnel, d'impression du bulletin, du service d'information, d'achat d'objets pour le musée et pour les divers services, de bureau et d'entretien, etc., ainsi que des travaux spéciaux des stations laitières et autres laboratoires de recherches affiliés) chaque pays s'engage à payer une cotisation annuelle dont le montant sera fixé ultérieurement par le Bureau Permanent de la Fédération.

ART. 9. Les fonds de l'office international sont confiés au tresorier de la fédération et déposés en banque. Toute sortie de caisse ne pourra se faire que sur mandat du trésorier contresigné par le président de la fédération. Les cotisations et tous autres paiements doivent être adressés au trésorier de la fédération qui en donne décharge avec la contresignature du président.

[Abstract.]

THE INTERNATIONAL DAIRY INSTITUTE.

A. COLLARD Bovy, secretary-general, International Dairy Federation, Brussels. It is proposed to establish an international dairy institute at Brussels, which under the administration of the executive committee of the International Dairy Federation, will act as a sort of clearing house for dairy research work. A bureau of documents will include periodicals, books, proceedings, statistics, legislation, etc., bearing on dairy problems, as well as a museum of ancient and modern dairy equipment. An annual meeting of directors of dairy stations and laboratories, and the publication of a bulletin containing documents and results of research work will make possible more rapid solutions of problems, since different phases can be attacked simultaneously by various laboratories, each scientist working on the problems which are his particular field.

The financial conditions of the various countries participating has made it impossible to fix the amount of financial support to be asked of each country, but it will be apportioned by the permanent bureau of the International Dairy Federation according to the number of

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