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113. Saint VIGILE, évêque de Trente et martyr, vers l'an 381-398. 1. Prolégomènes tirés de Gallandus, avec les notes. - I. Deux lettres : l'une à l'évêque de Milan, l'autre à saint Jean-Chrysostome, où Vigile raconte l'histoire de plusieurs martyrs.

114. Anciens monumens appartenant à l'histoire de l'arianisme, de l'an 336 à l'an 385.

115. CONSTANCE. Sept lettres de cet empereur.

116. CONSTANTIN le jeune. Lettre aux Alexandrins, en 337.

117. URSACE et VALENS. Lettre à Athanase.

118. RIMINI. Deux lettres de ce concile à Constance.

119. SINGEDUNUM dans la Dacie. Lettre de ce concile à Germinius, semiarien.

120. GERMINIUS, semi-arien. Lettre contre les Ariens.

121. VALENTINIEN Constitution adressée au pape Damase; tirée de dom Coustant; et lettre à Pinianus.

122. ROME. Lettre du concile tenu en 378 ou 381 aux empereurs Gratien et Valentinien, tirée du même avec notes.

123. GRATIEN. Rescrit par lequel il accorde ce qui était demandé cidessus.

124. AQUILÉE. Lettre de ce concile de 381 Gratien contre Ursin. 125. MAXIME. Lettre de cet empereur en 385 au pape Sirice et à Valentinien.

126. ANONYMES. Quelques fragmens d'anciens sermons ariens, pour la première fois dans les coll. de Mai, avec notes du même. 127. ANONYME. Abrégé de la foi contre les Ariens.

publiés

128. FURIUS DIONYSIUS PHILOCALUS. Calendrier vers l'an 354. 129. POLEMEUS SILVIUS. Calendrier de l'an 403; ces deux calendriers extraits des acta sanctorum, sont publiés à côté l'un de l'autre sur deux colonnes avec la préface des Bollandistes.

130. ANONYME. Fastes consulaires renfermant quelques faits relatifs à l'histoire et aux saints jusqu'à l'an 493.

131. LUCIFER, évêque de Cagliari, de l'an 347 à 371; célèbre par son éloquence emportée et son zèle outré qui le constitua en état de schisme; ses œuvres sont d'après l'édition de Venise des frères Colelli, 1778.

1. Dédicace à Pie VI.

2. Préface des éditeurs. 3. Vie de Lucifer 4. Lettre de J. Tilius à Pie V pour son édition de 1568.

avec notes.
I. Lettre de Lucifer à saint Eusèbe de Verceil.

II. Lettre du pape Liberius à Lucifer en exil. - III. De la nécessité de ne pas communiquer avec les hérétiques, livre adressé à Constance avec notes. IV. Des rois apostats,

au même.-V. Apologie pour saint Athanase, 2 livres, au même.- VI. Lettre

de Florentius à Lucifer avec réponse de celui-ci. — VII. Qu'il ne faut point épargner ceux qui pêchent contre Dieu, au mème. VIII. Qu'il faut mourir

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pour le fils de Dieu. IX. Deux lettres d'Athanase à Lucifer. X. Profession de foi de Lucifer, avec préface des éditeurs.

132. FAUSTIN, prêtre. Profession de foi envoyée à Théodose.

133. FLORENTIUS. Voir le n° VI ci-dessus.

134. S. PACIANUS, évêque de Barcelone, l'an 397, d'après l'édition de Gallandus. 1. Prolégomènes de Gallandus. I. Trois lettres à Sympronien contre les erreurs des Novatiens.-II, Le livre de l'exhortation à la pénitence, prouvant la nécessité de la confession. II. Discours sur le baptême.

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135. Q. JULIUS HILARIANUS, vers l'an 397, d'après Gallandus, auteur important bien qu'aucun ancien n'en parle. 1. Chronologie ou livre de la durée du monde. - II. Exposé sur le jour de Pâques et du mois, avec prolégomènes de Gallandus.

136. S. SIRICE, 39 pontife, élu pape au mois de décembre 384, mort le 26 novembre 398.

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1. Prolégomènes. Sa vie tirée d'Anaslase avec notes de Binius. - 2. Sur sa vie et ses écrits, par Schenemann. I. Lettres au nombre de 9. II. Canons du synode des Romains aux évêques des Gaules, formant la 10° lettre avec notes, 3. Dissertation sur la sainteté de Sirice, faite au moment ou l'on examinait à Rome s'il fallait donner la permission de faire son office, adressée au cardinal Casanate.

137. CONSTANTINOPLE. Lettre synodique de ce concile de 381, au pape Damase et aux évêques occidentaux, grec-latin avec notes de D. Coustanl. 2. Censure des décrets attribués au pape Damase. 3. Trois pièces de vers attribués à Damase.

138. ANONYME. Calendrier de l'Eglise africaine; sans date, tirée des Analectes de Mabillon avec notes.

Table des matières des œuvres du pape Damase. — Autre pour les œuvres de Lucifer.

Nouvelles et Mélanges.

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EUROPE.

ITALIE. ROME. Bref de N. S. P. le pape Pie IX au sujet de quelques points en discussion concernant les affaires ecclésiastiques de France, tels que le droit de changer la discipline canonique et la renonciation à la dotation du clergé.

« A notre V. F. Raphael (Fornari), archevêque de Nicée, nonce apostolique en France.

» Vénérable Frère, salut et béné- Venerabili Fratri Raphaeli archie-
diction apostolique.
piscopo Nicaensi nuntio apostolico

PIUS PP. IX.

tolicam benedictionem. Non mediocri Venerabilis Frater, salutem et Apossanè consolatione ex tuis ad cardi

» Ce n'a pas été pour Nous une médiocre consolation d'apprendre par vos lettres au cardinal Notre secrétaire d'Etat, que le fidèle peuple de France, nalem nostrum secretarium Status dans les événemens de la dernière Révolution, a généralement donné des témoignages de vénération et de dévouement peur notre très sainte Religion et le clergé. La joie de Notre cœur n'a pas été moins grande quand Nous avons su que le clergé, se souvenant de sa vocation et de son ministère, s'était appliqué de toutes ses forces à concourir au maintien de la tranquillité publique et empêcher l'effusion du sang. Dès que Nous avons reçu ces nouvelles, Nous Nous sommes empressé de rendre à Dieu, dans l'humilité de Notre cœur, les plus vives actions de grâces. Il Nous a été très agréable aussi, Vénérable Frère, d'apprendre par ces mêmes lettres avec quelle prudence et quelle sagesse vous avez répondu à ces écrivains qui, voulant défendre la liberté de l'Église sous le régime nouveau de la France, auraient désiré discuter dans les feuilles publiques de très graves questions qui appartiennent uniquement à Notre suprême autorité et au jugement de ce Siège apostolique. Les souverains pontifes, à qui ont été divinement commis le soin et la sollicitude de toutes les Eglises, n'ont jamais négligé de se montrer, selon les besoins des tems, les constans

litteris intelleximus fidelem Galliæ populum in novissimis istìc rerum publicarum commutationibus generatim ergà sanctissimam nostram Religionem et Clerum venerationis, atquè obsequii significationes exhibuisse. Neque minori certè animi Nostri voluptate cognovimus Clerum ipsum suæ vocationis et ministerii memorem studia sua pro viribus contulisse ad tranquillitatem procurandam atque ad cædes avertendas. Quæ quidem ubi primùm accepimus, haud potuimus, quin in humilitate cordis Nostri maximas Deo gratias ageremus. Pergratum autem nobis fuit ex iisdem litteris agnoscere, Venerabilis Frater, quam prudenter sapienterque iis responderis viris, qui in præsenti istius nationis regimine ad Ecclesiæ libertatem tuendam per publicas ephemerides gravissimarum rerum suscipere optarent quæ ad supremam Nostram et hujus Apostolicæ sedis autoritatem ac judicium unicè spectant. Et quidem Romani Pontifices, quibus omnium ecclesiarum cura et sollicitudo divinitùs nunquam intermiserunt pro tempoest commissa, rum ratione ipsius Ecclesiæ libertatem in Galliâ constanter tutari,

disceptationem

appuis de la liberté de l'Église en eorumque conatibus obsistere qui eamdem libertatem inibi labefactare moliebantur. Hinc fel. rec. Pius VII, Decessor Noster statim ac Organici Articuli promulgati fuere illos Apostolicâ libertate et fortitudine impavidè rejecit in iis quæ doctrinæ et legibus Ecclesiæ adversabantur, ac subindè tum idem ipse, tum alii Prædecessores Nostri omnem curam et studium adhibuere, ut Ecclesiæ libertati ac spirituali istius nationis bono consulerent.

France, et de lutter contre les efforts de ceux qui l'y menaçaient de quelque atteinte. C'est ainsi que Notre prédécesseur, Pie VII d'heureuse mémoire, aussitôt que les articles organiques eurent été promulgués, les condamna vaillamment avec la liberté et le courage apostolique dans tout ce qu'ils contenaient de contraire à la doctrine et aux lois de l'Église c'est ainsi que ce même Pontife et Nos autres prédécesseurs employèrent tout leur zèle et tous leurs efforts à assurer la liberté de l'Eglise et le bien spirituel de la France

:

» Du reste, la discipline canonique, qui est actuellement en vigueur dans les églises de France, ainsi que l'organisation des choses ecclésiastiques dans ce pays, ne peuvent être changées par quelque personne que ce soil, si ce n'est par le Souverain-Pontife; car nul autre que lui n'a une autorité universelle sur toutes les églises épiscopales et métropolitaines de cette nation française; à nul autre qu'à lui il ne peut être permis de statuer sur les choses qui tiennent à la discipline générale de l'Église, ou de déroger à ce qui a été confirmé par ce Siege apostolique.

Quant à ce qui regarde les revenus destinés au culte divin et aux ministres sacrés, personne' n'ignore que cette espèce de dotation n'est qu'une compensation bien faible des immenses biens de l'Eglise qui furent aliénés dans ce pays au tems malheureux de l'ancienne Révolution. Renoncer à cette dotation, ce serait jeter la religion elle-même dans un grand danger, car ce serait enlever au clergé les ressources qui lui sont indispensables pour exister et se nourrir, attendu que dans plusieurs villes et dans la plupart des petites localités de France, la pauvreté des populations est telle, qu'il leur serait à peu près, impossible de venir au secours de l'Église et de ses ministres. C'est pour cela que plusieurs

De reliquò ea quæ nunc in gallicanis Ecclesiis viget disciplina canonum et ordinatio sacrarum rerum à nemine prorsùs præterquam à Romano Pontifice immutari potest, cum nemo alius generalem super omnes gallicæ ditionis episcopales et metropolitanas ecclesias, auctoritatem habeat ac nemini ceteroquin fas esse possit quidquam de rebus statuere, quæ cum generali Ecclesiæ disciplinâ conjunctæ sunt aut iis derogare, quæ ab hac Apostolicâ sede sancita fuere.

Quod autem attinet ad reditus divino cultui, sacrisque Ministris destinatos, notum cuique est, hujusmodi dotationem esse tenuem compensationem ob amplissima Ecclesiæ bona, quæ istic superioribus tristissimis temporibus alienata sunt. Jam verò religio ipsa in magnum adduceretur discrimen, si illi renunciaretur dotationi, nam Clerus iis destitueretur auxiliis quibus se alere et sustentare debet, cum præsertim in oppidis quibusdam et quamplurimis minoribus Galliæ locis ea sit populorum paupertas, ut propè nullam ecclesiasticis rebus, ac viris opem afferre ipsi possint. Atque ob hanc causam, plures Antistites parva Clericorum seminaria ægrè admodum conservare queunt, nec alia, veluti

évêques ont déjà tant de peine à conserver leurs petits séminaires, ou qu'ils se trouvent dans l'impuissance d'en fonder de nouveaux, malgré le désir et l'extrême besoin qu'ils en auraient pour étendre l'éducation de leur jeune clergé et augmenter le nombre de leurs prêtres. Il serait donc extrêmement à craindre que la pauvreté du clergé, dont les églises de France ont déjà trop à souffrir, ne fit encore que s'accroître au grand détriment de la religion et des âmes. Quoique dans les Etats-Unis d'Amérique la foi catholique, avec l'aide de Dieu, fasse chaque jour de nouveaux progrès, elle y eut toutefois produit des fruits bien plus abondants, s'il avait existé dans ces contrées un clergé indigène en rapport avec la multitude des populalations et leurs besoins spirituels: or, ce qui empêche le clergé d'y être aussi nombreux qu'il le faudrait encore, c'est précisément le manque de ressources opportunes et suffisantes.

» Voilà ce qué Nous avons cru devoir vous écrire, Vénérable Frère; vous en pourrez donner communication, selon que dans votre prudence et devant le Seigneur vous le jugerez opportun. En vous adressant les éloges si bien mérités par la manière distinguée dont vous remplissez vos éminentes fonctions, Nous avons la confiance que vous continuerez avec la même prudence, le même zèle et la même sagesse, à avertir et à exhorter particulièrement les ecclésiastiques, pour qu'ils considèrent sérieusement que l'Eglise ainsi que le disait trèssagement Notre prédécesseur saint In nocent 1er, ne change pas selon la mo bilité des choses humaines, et en conséquence, pour qu'ils prennent bien garde qu'un zèle trop ardent ne les entraîne à des démarches précipitées qui pourraient être un malheur pour l'Eglise, et pour Nous un sujet d'affliction. Fidèle aux illustres exemples de Nos prédécesseurs et aux devoirs de Notre suprême apostolat, Nous ne man

eorum esset in votis instituere valent, dum tantoperè essent necessaria ad proprii Cleri educationem amplificandam, ejusque numerum augendum. Quamobrem vel maximè timendum, ne Cleri inopia, quâ gallicæ Ecclesiæ jam laborant, summo cum religionis et animarum detrimento magis magisque augeretur. Et sanè quamvis in Fœderatis America Regionibus catholica fides Deo benè juvante, majora in dies incrementa suscipiat, tamen longè uberiores jam percepisset fructus, si ibi pro populorum multitudiné ac spiritualibus illorum indigentiisClerus indigena extitisset, qui in eo quo opus esset numero haberi nondùm potest, cum opportuna et congrua ei desint subsidia.

Hæc tibi scribenda censuimus, Venerabilis Frater, quæ communicare cum illis poteris, quibus pro tuâ pradentiâ opportunum in Domino existimaveris. Dum autem Te meritis laudibus prosequimur quod gravissimo tuo munere egregiè perfungeris, confidimus ut pari prudentiâ, studio, et consilio ecclesiasticos potissimum viros hortari ac monere pergas, ut serio considerent Ecclesiam, veluti sapientissimè inquiebat S. Innocentius I, Prædecessor Noster, non esse commutandam ad rerum humanarum mobilitatem, ac proptereà diligentissimè caveant, ne nimis ardenti zelo abrepti aliquid præcipites agant, quod Ecclesiæ ipsi damnum, Nobisque molestiam inferre posset. Nos quidem illustria Decessorum Nostrorum exempla æmu lantes pro supremi nostri Apostolatus officio, haud omittemus pro re et tempore ea inire consilia quæ ad Ecclesiæ incolumitatem, ac spiritualem istius Nationis salutem magis in Domino expedire noverimus.

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