Consistoire du Pape à Paris, où il institue plusieurs évêques. 43-45 Comment on eut à Rome des nouvelles du couronnement à Paris. 45 Inondation du Tibre belle conduite du cardinal Consalvi. 45 et 46 Efforts du Pape pour remédier aux maux de l'Eglise universelle. Ses ménagements délicats pour le ministre Portalis. 46 et 47 Il obtient le rétablissement des Lazaristes, du séminaire des Missions étran– gères, et de celui du Saint-Esprit. 47 Mémoire demandé au Pape sur les charges de l'Eglise romaine. Réponse mémorable qu'y fait Napoléon. 47-50 Pourquoi Pie VII ne partait pas de France. Réponse sublime qu'il fait à certaines insinuations. Son retour à Rome. 50 et 51 51 et 52 Lettre bien remarquable de Pie VII à Napoléon, sur la demande en nullité du mariage de son frère Jérôme. 52-56 Pie VII donne le chapeau de cardinal à un frère de l'empereur d'Autriche. 57 Le cardinal Fesch, ambassadeur de France à Rome, où le Pape favorisait son neveu Lucien Bonaparte, se montre peu conciliant envers le cardinal Consalvi, principal ministre de Pie VII, 57 et 58 Napoléon fait occuper despotiquement le port d'Ancône. Lettre que lui écrit à ce sujet Pie VII. Réponse inconvenante de Napoléon. Réplique digne du Pontife. Lettre violente de Napoléon à son beau-fils Beauharnais contre le Pape. On y lit ces paroles prophétiques : « Que veut faire Pie VII en me dénonçant à la chrétienté? Mettre mon trône en interdit, m'excommunier? Pense-t-il alors que les armes tomberont des mains de mes soldats? » 70 et 71 Le bon Pie VII, à qui Beauharnais envoie cette lettre, ne la communique point aux cardinaux, tant elle lui paraît faire peu d'honneur à Napoléon. 71 et 72 Conduite chrétiennement peu prévoyante de certains cardinaux. De toutes les violences et menaces de Napoléon, Pie VII en appela au jugement de Dieu. 72 Prudence avec laquelle Pie VII évite le piége qui lui est tendu, lors du second mariage de Jérôme Bonaparte. 72 et 73 Paroles de Bossuet, sur la nécessité où se trouve l'Eglise romaine de conserver sa neutralité et l'indépendance de son domaine temporel. 73 gouverneur de Rome. Lettre admirable de celui-ci au Pape. 75-77 Napoléon enlève au Pape trois provinces, sous des prétextes qu'on ne devinerait guère. 77 et 78 Pie VII érige l'évêché de Baltimore en métropole, et crée quatre évêques suffragants dans les Etats-Unis d'Amérique. Etat de cette lointaine église jus78 et 79 qu'en 1815. Décret de lá congrégation des rites, qui déclare vénérable Marie-Clotilde de France, reine de Sardaigne, et sœur de Louis XVI. 79 et 80 Le général français se permet des violences jusque dans le palais du Pape. Présent que font à Pie VII les pêcheurs transtévérins. 80 Le Pape, à travers les populations accourues et agenouillées sur son passage, est déporté, par Valence, Avignon, Air, Nice, à Savone, où le préfet Chabrol se 97-99 fait son geôlier. Déportation de la plupart des cardsnaux à Paris. 99 et 100 Entretien de Napoléon, à Fontainebleau, avec l'abbé Emery, supérieur de Saint-Sulpice, sur les affaires de l'Eglise. 100-103 Napoléon assemble une commission ecclésiastique, pour lui aider à se passer du Pape dans l'institution des évêques. 105 Notice sur le cardinal Maury. 103 et 105 Notice sur MM. de Barral, archevêque de Tours, et Duvoisin, évêque de Nantes. 104 Position difficile du Pape, privé de ses conseillers, et exposé aux tromperies de certains prélats courtisans. 104 et 105 Réponse ferme du Pape prisonnier au cardinal Caprara et à d'autres prélats, 105-107 Commission de prélats français : ses réponses de courtisans plus que d'évêques aux questions de Napoléon. Jugement de ces réponses par le cardinal Pacca et l'historien Picot. 107-109 Conduite peu épiscopale des mêmes évêques dans l'affaire du divorce de Napoléon. 109 et 110 Mariage de Napoléon avec l'archidu chesse Marie-Louise d'Autriche. Exil des plus dignes cardinaux. 110 Notice sur le cardinal Mattéi. 111 Notice sur le cardinal Litta. Ses Lettres sur les quatre articles du clergé de France. 111-114 Napoléon entreprend de faire donner à ses évêques nommés, les pouvoirs de vicaires capitulaires, contrairement au deuxième concile œcuménique de Lyon, qui défend et annule des pouvoirs ainsi donnés. 114 et 115 Lettre de Pie VII au cardinal Maury, qui avait accepté les pouvoirs de vicaire capitulaire de Paris. Lettres semblables à l'abbé d'Astros, véritable vicaire capitulaire de Paris, et à l'archidiacre de Florence, où monseigneur d'Osmond, évêque de Nancy, avait été nommé. 115– 118 Colère de Napoléon en voyant cette fermeté du Pape. Persécution contre les prélats les plus fidèles. Lettre ignoble et outrageuse du préfet Chabrol au Pape captif. 118 et 119 Adresse mensongère du chapitre de Paris, qui sert à en provoquer de semblables en France et en Italie. 119 Réponses peu honorables de la commission ecclésiastique à Napoléon, à qui elle conseille d'amener doucement les peuples à ses innovations contre le Pape. 119 et 120 Napoléon, dans une audience solennelle à ses évêques de cour, déclame contre le Pape. Un vieux prêtre s'y rencontre, qui apprend le catéchisme aux évêques et à Napoléon, lequel se montre très-content, non pas des évêques, mais du vieux prêtre, qui meurt peu après. 120-124 Ce que le cardinal Pacca conclut de là. 124 Napoléon envoie au Pape une députation de trois évêques français, qui rappellent les deux Eusèbe de l'arianisme, et qui conseillent à Napoléon d'amener le Pape par lassitude à ce qu'on voudra. 124 et 125 Instructions impériales aux trois évê Ce que, dans un cas semblable à celui de 1811, saint Avit de Vienne déclara, au nom de tous les évêques des Gaules, au commencement du sixième siècle. 129 et 130 Première et unique session du concile de 1811. Présidence du cardinal-oncle. Discours de l'évêque de Troyes. Serment d'obéissance au Pape. 130-132 Prétention du ministre civil des cultes à dominer l'assemblée, à quoi le cardinaloncle prête les mains. 132 et 133 Manifeste déclamatoire de Napoléon contre le Pape. Ce que firent, dans un cas semblable, les évêques de France et d'Italie en l'année 800. 133 et 134 Seconde et troisième congrégations générales. 134 Quatrième congrégation. Discussion sur l'adresse à Napoléon. Les évêques italiens se plaignent qu'on y parle des quatre articles de 1682. L'évêque de Chambéry, Dessoles, propose d'aller tous ensemble demander à Napoléon la liberté du Saint-Père. 154 et 135 Dans la cinquième congrégation, l'évêque de Nantes lit l'adresse, en ajoutant qu'elle avait l'approbation de l'empereur. L'assemblée y ayant fait toutefois des changements, Napoléon n'en veut plus. 134 et 135 Congrégation particulière où l'on traite des concessions arrachées au Pape par la députation à Savone, ainsi que des moyens de se passer de son autorité pour avoir des évêques. 136 et 137 La majorité vote contre la compétence du concile à décider ces questions, et ne trouve point les concessions de Savone dans les formes. 137 et 138 Napoléon, irrité, dissout le concile, et emprisonne au donjon de Vincennes les évêques de Gand, de Tournay et de Troyes. 138 et 159 Parallèle entre le concile de Paris, sous Napoléon, et celui de Rimini, sous l'empereur Constance. 139 et 140 Disposition d'esprit de Napoléon. Après avoir dissous le concile dans un accès de colère, il prend les évêques un à un, et leur persuade d'approuver une série d'articles qui doivent être soumis au Pape par une députation. 140-142 Avec la députation d'évêques de cour, on envoie au Pape cinq cardinaux, peu fidèles ou peu capables, pour le circonvenir. 142 et 143 Notice sur le cardinal Roverella, qui trompe la confiance de Pie VII, et lai arrache des concessions préjudiciables à l'Eglise. 143-145 Napoléon refuse d'accepter les concessions obtenues, et en demande d'autres, que le Pape refuse à son tour. Cause de cette variation de Napoléon. 145 Le neuf mai 1812, il sort de son palais pour marcher contre la Russie, et fait déporter Pie VII de Savone à Fontainebleau. 145 et 146 Orage épouvantable qui assaille l'armée française sur la frontière de Russie, et en commence dès-lors les revers. 146 et 147 On remarque avec étonnement que Napoléon n'a plus la même vigueur de tête ni de corps. 147 et 148 Bataille manquée de Smolensk. Bataille terrible de la Moscowa, où l'on ne reconnaît plus le génie de Napoléon. La cause secrète est un mal de bas étage. 148 et 149 Les Français entrent à Moscou, et les Russes y mettent le feu. 149 et 150 Les Français sortent de Moscou le douze octobre 1812. Difficultés de leur retraite au milieu des tempêtes de neige et de froid. Imprévoyance inexplicable des chefs. Les armes tombent des mains engourdies du soldat. 150-153 Passage de la Bérésina. 153 et 154 Un mot sur un commandant de la garde, Vaudeville, et sur le général Drouot, qui se trouvèrent à ce passage. 154 et 155 Horreurs que les débris de l'armée française ont à souffrir, en particulier des juifs de Vilna. 155 et 156 Souffrances de Pie VII dans sa déportation de Savone à Fontainebleau, où il est obsédé par les cardinaux et les évèques de cour. 156 et 157 Napoléon, revenu de Moscou à Paris, renoue les négociations avec Pie VII et finit par lui arracher un concordat provisoire, qu'il fait ensuite publier contre sa parole. 457-163 Sentiments et conduite peu honorables de plusieurs évêques de France et d'Italie envers le Pape. 163 et 164 Le cardinal Pacca, venu de Fénestrelle à Fontainebleau, trouve Pie VII dans un état d'affliction alarmante, à cause de la concession funeste qu'on lui a arrachée sous le nom de concordat de Fontainebleau. 164-166 Les cardinaux les plus dévoués au Saint-Père tombent d'accord que, pour sauver son honneur et les intérêts de l'Eglise, il doit adresser à Napoléon une rétractation nette et franche des concessions qu'on lui a arrachées par surprise. Pie VII le fait courageusement, et récupère aussitôt la sérénité de son âme et la santé de son corps. 166-170 Malgré son dépit, Napoléon dissimule. Il exile quelques cardinaux, déclare le concordat loi de l'empire, obligatoire pour tous les évêchés de France et d'Italie, 170 et 171 Pie VII rédige une protestation contre l'un et l'autre décret, ainsi qu'une bulle pour la vacance éventuelle du SaintSiége. 171 et 172 Dernière campagne de Napoléon en Allemagne. Charité des prêtres et des fidèles envers les soldats qui en revenaient malades et mourants. 172 et 173 Tentatives de Napoléon pour se rapprocher du Pape. Divers personnages employés à cette fin, 173-175 Situation des évêques de Troyes, de Gand et de Tournay, ainsi que de leurs diocèses. 175-178 Le vingt-deux janvier 1814, par ordre de Napoléon, Pie VII part de Fontainebleau pour le midi de la France, et les cardinaux sont emmenés en différentes villes. 178 et 179 Le quatre avril, après sa campagne de France, Napoléon est contraint d'abdiquer à Fontainebleau, pour être confiné dans l'île d'Elbe. 179 et 180 Voyage triomphal de Pie VII à travers la France. 180 Conduite sublime de Pie VII avec Joachim Murat, roi de Naples. 180 et 181 Lettre affectueuse de Lucien Bonaparte à Pie VII sur son retour. 181 Faiblesse, aveuglement et négligence des ministres de Louis XVIII. 183 et 184 Règne trimestriel de Napoléon. Il perd la bataille de Waterloo, est déporté à l'île Sainte-Hélène, et y meurt réconcilié avec Dieu et les hommes. 184 Conduite de Pie VII pendant les CentJours. Fin du roi Murat. 184 et 185 Congrès de Vienne pour la réorganisation politique de l'Europe. Coalition des grandes puissances contre Napoléon revenu de l'ile d'Elbe. Offres secrètes de l'Autriche à Napoléon. 185 et 186 Restitution au Saint-Siége de ses possessions territoriales. Préséance accordée à ses nonces parmi les ambassadeurs. 186 et 187 Distribution de l'Allemagne et de l'Italie entre les princes. 187 et 188 A quelles conditions, de la part des alliés, Louis XVIII rentre à Paris. Il amnistie les royalistes qui l'avaient suivi à Gand. Ce que les souverains alliés font payer à la France. 188 Comment les petits princes ecclésiastiques et séculiers, ainsi que les peuples et les villes libres d'Allemagne, sont traités par la confédération des trentehuit princes plus puissants. 189 Réflexions du cardinal Pacca sur le résultat de ces spoliations, par rapport au catholicisme en Allemagne et par rapport au protestantisme. 189-191 Le protestant Menzel observe que toutes ces révolutions tournèrent vers l'Eglise catholique les meilleurs esprits de l'Allemagne protestante. 191 Parallèle entre le protestantisme et le catholicisme, par un écrivain protestant, Hardenberg dit Novalis. 191 et 192 Remarque sur le nombre de catholiques qu'il peut y avoir parmi les pro192 et 193 testants. Retour de plusieurs princes allemands à la religion catholique. 195 et 194 Le prince Adolphe de MecklenbourgSchwerin. 194 et 195 Le prince Frédéric de Hesse-Darmstadt et le duc d'Anhalt-Coethen. 195 La comtesse Frédérique de SolmsBareuth. 195 et 196 La princesse Charlotte de Danemarck. 196 et 197 Le comte de Stolberg. Ses ouvrages. 197-203 Conversion du littérateur-poète Zacharie Werner, qui se fait prêtre et religieux. 203 et 204 Jean-Auguste Starck. Son Banquet de Théodule et son Triomphe de la philosophie. 204 et 205 Conversion de Frédéric de Schlegel. Son génie. Ses nombreux ouvrages. 203210 Beaucoup d'autres conversions sont à lire dans un recueil à part. 210 Charles-Louis de Haller, patricien de Berne. Ses écrits. 210-217 Esslinger, de Zurich, ministre protestant, devient prêtre catholique. Ses travaux littéraires. 217-219 Vie, travaux et conversion de Frédéric Hurter, président du consistoire de Schaf-fouse. 219-223 Etat du protestantisme à Genève. Les momiers. 223 |