Essai sur la littérature anglaise et considérations sur le génie des hommes, des temps et des révolutions, Volume 2Furne et Charles Gosselin, 1836 - 774 pages |
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Page 16
... ses biographes ont reculé : il leur est désagréable » d'abaisser Milton au rang de maître d'école ; » mais comme on ne peut nier qu'il enseigna » des enfans , l'un trouve qu'il les instruisit » D • pour rien , l'autre pour le seul amour.
... ses biographes ont reculé : il leur est désagréable » d'abaisser Milton au rang de maître d'école ; » mais comme on ne peut nier qu'il enseigna » des enfans , l'un trouve qu'il les instruisit » D • pour rien , l'autre pour le seul amour.
Page 43
... trouvé vrai ; l'ouvrage est du docteur Gauden . L'Eikon ren- ferme une prière empruntée , mot pour mot , de celle de Pamela , dans l'Arcadie de Philippe Sidney . Ce fut un grand sujet de moquerie pour les républicains et de confusion ...
... trouvé vrai ; l'ouvrage est du docteur Gauden . L'Eikon ren- ferme une prière empruntée , mot pour mot , de celle de Pamela , dans l'Arcadie de Philippe Sidney . Ce fut un grand sujet de moquerie pour les républicains et de confusion ...
Page 56
... trouve aucune trace dans les révolutionnaires de son temps . Sa fiction s'est réalisée : l'Angle- terre a répandu ses principes et les formes de son gouvernement , sur toute la terre . L'auteur de Defensio secunda , en parcourant son ...
... trouve aucune trace dans les révolutionnaires de son temps . Sa fiction s'est réalisée : l'Angle- terre a répandu ses principes et les formes de son gouvernement , sur toute la terre . L'auteur de Defensio secunda , en parcourant son ...
Page 64
... trouve » face à face avec une révolution vengeresse qui l'a silencieusement suivie . Vous ne vou- lez pas serrer la main suppliante de la Grèce ? » Eh bien ! sa main mourante vous marquera » d'une tache de sang , afin que l'avenir vous ...
... trouve » face à face avec une révolution vengeresse qui l'a silencieusement suivie . Vous ne vou- lez pas serrer la main suppliante de la Grèce ? » Eh bien ! sa main mourante vous marquera » d'une tache de sang , afin que l'avenir vous ...
Page 102
... trouvé laid ; que dans sa jeunesse , l'épée au côté , il n'avait jamais craint les plus hardis . En effet , il avait été très beau , et l'était encore dans sa vieillesse : le por- trait d'Adam était le sien ( livre iv du Paradis perdu ) ...
... trouvé laid ; que dans sa jeunesse , l'épée au côté , il n'avait jamais craint les plus hardis . En effet , il avait été très beau , et l'était encore dans sa vieillesse : le por- trait d'Adam était le sien ( livre iv du Paradis perdu ) ...
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Common terms and phrases
Adam Adieu admiration amour Angleterre avaient Beattie beauté Bonaparte Boscobel Burke chansons chant Charles Ier charme Childe-Harold chose ciel cœur Cordeilla Cromwell Danton dernier détroit de Lancaster Dieu Dryden Écossais Edwin Égine Ève femme filles fils foule génie Génie du Christianisme gloire Gray Grèce homme idées j'ai Jacques jamais jeune jeunesse John Bull jours l'Angleterre l'Eikon l'histoire l'homme laissé latin lettres liberté littérature Londres lord Byron Louis XIV Lovelace lyre main mélancolie Mémoires ment Milton misère mœurs monde mort mourir muse Napoléon nature neige nuit ouvrages Paradis perdu parler passé passion Pendrill père peuple Pitt pleurs poëme poésie poète politique princes race René renommée reste révolution Richard Lovelace rien rois romans Roscommon ruines saint Satan scènes sée sentimens sentir sera seul Shakspeare siècle silence société soleil solitaire solitude sort Stuarts style Swift talent terre Thomas Moore tion tombe trouve vieille vieux Walter Scott yeux Young
Popular passages
Page 267 - Quand le soir approchait, je descendais des cimes de l'île, et j'allais volontiers m'asseoir au bord du lac, sur la grève, dans quelque asile caché; là, le bruit des vagues et l'agitation de l'eau, fixant mes sens et chassant de mon âme toute autre agitation, la plongeaient dans une rêverie délicieuse, où la nuit me surprenait souvent sans que je m'en fusse aperçu. Le flux et...
Page 268 - Au banquet de la vie, infortuné convive, J'apparus un jour, et je meurs ; Je meurs, et sur ma tombe, où lentement j'arrive, Nul ne viendra verser des pleurs.
Page 267 - ... aux mouvements internes que la rêverie éteignait en moi, et suffisaient pour me faire sentir avec plaisir mon existence, sans prendre la peine de penser. De temps à autre naissait quelque faible et courte réflexion sur l'instabilité des choses de ce monde dont la surface des eaux m'offrait l'image ; mais bientôt ces impressions légères s'effaçaient dans l'uniformité du mouvement continu qui me berçait...
Page 318 - Mille serments couvrent le papier, où se reflètent les roses de l'aurore ; mille baisers sont déposés sur les mots qui semblent naître du premier regard du soleil; pas une idée, une image, une rêverie, un accident, une inquiétude qui n'ait sa lettre. « Voici qu'un matin quelque chose de presque insensible se glisse sur la beauté de cette passion comme une première ride sur le front d'une femme adorée. Le souffle et le parfum de l'amour expirent dans ces pages de la jeunesse, comme une...
Page 366 - Grâce à Dieu, m'estimant à ma juste valeur, je n'ai jamais prétendu à l'empire ; comme je ne crois qu'à la vérité religieuse dont la liberté est une forme, je n'ai pas plus de foi en moi qu'en toute autre chose ici-bas. Mais je n'ai jamais senti le besoin de me taire quand j'ai admiré ; c'est pourquoi je proclame mon enthousiasme pour madame de Staël et pour lord Byron.
Page 319 - ... et change nos cœurs, comme elle change nos cheveux et nos années. Cependant il est une exception à cette infirmité des choses humaines : il arrive quelquefois que dans . une âme forte un amour dure assez pour se transformer en amitié passionnée, pour devenir un devoir, pour prendre les qualités de la vertu; alors il perd sa défaillance de nature, et vit de ses principes immortels.
Page 242 - Agréez ces derniers efforts d'une voix qui vous fut connue. Vous mettrez fin à tous ces discours. Au lieu de déplorer la mort des autres, grand prince, dorénavant je veux apprendre de vous à rendre la mienne sainte; heureux si, averti par ces cheveux blancs du compte que je dois rendre de mon administration, je réserve au troupeau que je dois nourrir de la parole de vie...
Page 344 - Vous vieillirez , ô ma belle maîtresse ! Vous vieillirez, et je ne serai plus. Pour moi le temps semble , dans sa vitesse , Compter deux fois les jours que j'ai perdus. Survivez-moi ; mais que l'âge pénible Vous trouve encor fidèle à mes leçons , Et bonne vieille , au coin d'un feu paisible , De votre ami répétez les chansons. Lorsque les yeux chercheront sous vos rides Les traits...
Page 319 - ... d'être de toute lettre d'amour. Peu à peu le style se glace ou s'irrite; le jour de poste n'est plus impatiemment attendu, il est redouté; écrire devient une fatigue. On rougit en pensée des folies que l'on a confiées au papier; on voudrait pouvoir retirer ses lettres et les jeter au feu. Qu'est-il survenu? Est-ce un nouvel attachement qui commence ou un vieil attachement qui finit? N'importe : c'est l'amour qui meurt avant l'objet aimé.
Page 278 - Natchez, d'Atala, de René; il ne pouvait ramener ces productions aux règles communes de la critique, mais il sentait qu'il entrait dans un monde nouveau; il voyait une nature nouvelle; il comprenait une langue qu'il ne parlait pas. Je reçus de lui d'excellents conseils; je lui dois ce qu'il ya de correct dans mon style; il m'apprit à respecter l'oreille ; il m'empêcha de tomber dans l'extravagance d'invention et le rocailleux d'exécution de mes disciples.